Vacances

Le Seigneur qui avait envoyé prêcher ses disciples, les rassemble dès leur retour et les invite à aller avec Lui dans un lieu solitaire pour s’y reposer. Que de choses leur a-t-il demandées, combien d’autres leur a-t-il racontées! Ceci dit, l’Évangile est toujours actuel.

Je tiens ici à vous rappeler combien le repos est nécessaire. Si jamais nous tombions malades, nous accueillerions la maladie avec joie, comme reçue de la main de Dieu. Mais nous ne saurions la déclencher par notre imprudence. Nous sommes des êtres humains et avons besoin de refaire les forces de notre corps.

Lettre de saint Josémaria Escriva, 15 octobre 1948, n. 14.

Mes enfants, trouvez votre repos dans la filiation divine. Dieu est un Père plein de tendresse, d’amour infini. Appelez-le Père très souvent et dites-lui, en tête à tête, que vous l’aimez, que vous l’aimez beaucoup, que vous sentez la fierté et la force d’être ses enfants.

Seul à seul avec Dieu, n. 221

Dans l’ Œuvre , tout est un moyen de sainteté: le travail, le repos; la vie de piété et l’échange affectueux avec tous; la joie et la souffrance. En un mot, il y a une possibilité de sanctification à chaque instant de notre vie : nous devons aimer et accomplir la Volonté de Dieu en tout.

Seul à seul avec Dieu, n. 29

Il est pressant de rechristianiser les fêtes et les coutumes populaires. — Il est pressant d’éviter que les spectacles publics n’aient que cette alternative : ou mièvres, ou païens.

Demande au Seigneur des gens qui s’attellent à cette tâche urgente que nous pourrions appeler « l’apostolat des loisirs ».

Chemin, 975

Un “Ami” qui ne lasse pas

Notre ami nous confiait en toute sincérité qu’il ne s’était jamais ennuyé parce qu’il ne s’était jamais trouvé seul, sans notre Ami.

—Le soir tombait, le silence était dense. Tu as vivement ressenti la présence de Dieu... Et avec cette réalité, quelle paix !

Sillon, 857

Et Jésus […] vient nous trouver pour nous dire: Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Il nous offre son Cœur pour que nous trouvions notre repos et notre force. Si nous accueillons son appel, nous éprouverons la vérité de ses paroles: notre faim, notre soif croîtront au point de désirer que Dieu établisse en notre cœur le lieu de son repos et qu’Il n’éloigne pas de nous sa chaleur et sa lumière.

Quand le Christ passe, n. 170

Le Christ, qui est notre Paix, est aussi le chemin. Si nous voulons posséder la paix, nous devons Lui emboîter le pas. La paix est la conséquence de la guerre, de la lutte, de ce combat ascétique, intime, que chaque chrétien doit mener contre tout ce qui, dans sa vie, ne vient pas de Dieu: contre l’orgueil, la sensualité, l’égoïsme, la superficialité, l’étroitesse de cœur. Il est inutile de réclamer à grands cris la tranquillité extérieure, si le calme fait défaut dans les consciences, au fond de l’âme, parce que c’est du cœur que procèdent mauvaises pensées, meurtres, adultères, débauches, faux témoignages, blasphèmes.

Quand le Christ passe, 73

Le Seigneur qui avait envoyé prêcher ses disciples, les rassemble dès leur retour et les invite à aller avec Lui dans un lieu solitaire pour s’y reposer. Que de choses leur a-t-il demandées, combien d’autres leur a-t-il racontées! Ceci dit, l’Évangile est toujours actuel.

Sillon, 470

En voyage

Tu m’écrivais: un jeune homme s’est joint à notre groupe, il allait vers le nord, c’était un mineur de fond. Il chantait fort bien et nous avons chanté à capella. J’ai prié pour lui tout le long du trajet jusqu’à sa gare d’arrivée. En nous quittant, il a dit : « Je poursuivrais volontiers ce voyage avec vous ! » —J’ai tout de suite pensé au «mane nobiscum!» — Reste avec nous, Seigneur et lui ai encore demandé avec foi, que les autres « le voient » en chacun de nous, ses « compagnons de route »

Sillon, 227

L’accueil chaleureux de l’un de tes frères t’a rappelé, en ce climat de voyage, que les routes honnêtes de ce monde sont ouvertes au Christ : à nous de nous lancer à les parcourir, avec un esprit de conquête. En effet, Dieu a créé le monde pour que ses enfants l’habitent et le sanctifient, alors qu’attends-tu ?

Sillon, 858

La grâce du Seigneur ne saurait nous manquer, parce que Dieu sera à nos côtés et enverra ses anges, nos compagnons de route, nos prudents conseillers tout au long du chemin, les collaborateurs de toutes nos entreprises. In manibus portabunt te, ne forte offendas ad lapidem pedem tuum, et le Psaume d’ajouter: eux, sur leurs mains, te porteront pour que ton pied ne heurte pas une pierre.

Quand le Christ passe, 63

Sans répit

Le véritable souci de la sainteté ne connaît pas de répit, ne prend pas de vacances.

Sillon, 129

On dirait que tous les péchés de ta vie semblent dresser la tête — Ne perds pas confiance. — En revanche, fais appel à ta Mère Sainte Marie avec la foi et l’abandon d’un enfant. Elle ramènera le calme dans ton âme.

Chemin, 498