Une mamie en super forme.

« J’ai 82 ans, 8 enfants, 25 petits-enfants et 2 arrière-petits-enfants. Je suis surnuméraire depuis plus de trente ans et je remercie Dieu tous les jours pour ma vocation à l’Opus Dei et pour la vocation de deux de mes enfants. » Kay Kiernan de Dublin, Irlande.

Kay Kiernan, in Dublin, Ireland

Comme beaucoup de gens, j’ai eu des grandes joies et des grandes peines dans ma vie. Je rends grâce à Dieu parce que ces joies et ces peines m’ont rapprochée de lui.

Ma vocation à l’Opus Dei m’a aidée à comprendre qu’être mère et grand-mère est une des tâches les plus importantes dans ce monde. Nous les mères, nous avons besoin d’avoir une foi forte pour pouvoir la transmettre aux autres générations.

Parfois, mon petit-fils me dit : « pourquoi tu es toujours contente mamie? » J’ai toujours répondu : « parce que j’aime Dieu et parce que Dieu m’aime ». Maintenant, ils disent « tu es en super forme mamie » et avant j’ai eu le temps de dire quelque chose, ils rajoutent aussitôt : « oui, on sait, c’est parce que ce tu aimes Dieu et qu’il t’aime».

Mon mari, qui est décédé il y a longtemps, avait un problème avec l’alcool qui était une source de difficultés pour nous tous. Pendant un certain temps après avoir demandé mon admission à l’Opus Dei, il n’a pas compris ma vocation et il me faisait des difficultés pour assister aux retraites et aux moyens de formation. J’ai confié cette difficulté à Saint Josémaria, le fondateur de l’Opus Dei.

Lorsque mon mari a découvert Saint Josémaria, il a commencé à changer petit à petit. Il a rencontré un prêtre de l’Opus Dei qui lui a expliqué les choses et il est devenu rapidement coopérateur. Parfois, s’il lui arrivait de se coucher sans avoir récité la prière à Saint Josémaria, il se relevait en disant «Oh ! Il faut que je me lève et que je récite la prière ».

Une fois, je l’ai entendu dire : « Saint Josémaria, tu ne me laisses jamais tranquille ! », comme pour plaisanter. Je pense que Saint Josémaria le poussait intérieurement à prier. Je pense que notre dévotion envers Saint Josémaria a aidé notre mariage, jusqu’au point où nous faisions beaucoup d’actes de piété ensemble. Il me demandait souvent : as-tu fait une visite au saint sacrement aujourd’hui ? Quand allons-nous réciter le saint rosaire ?

Dans les dernières heures de sa vie, il a été placé en soins intensifs. Les docteurs l’ont mis sous assistance respiratoire mais, avant de mourir, il m’a demandé de prendre dans la poche de son pyjama la carte sur laquelle est imprimée la prière à Saint Josémaria et de la mettre à un endroit où il pourrait la voir. Le l’ai accrochée sur le mur en face de lui.

L’Opus Dei m’a aidée –tout comme elle a aidé mon mari- à m’approcher de Dieu, à faire de lui la personne la plus importante de ma vie quoi qu’il arrive. Je sais que Dieu m’aime et veille sur moi. L’Opus Dei est mon aide pour aller au ciel. Mon amour envers l’Œuvre a commencé il y a plus de trente ans et cet amour continue de grandir jour après jour.

 

Opus Dei has helped me (as it helped my husband) to get closer to God; to make Him the most important person in my life no matter what happens.

J’ai vraiment appris à prier ; j’attends avec impatience les deux demi-heures de prière mentale que je fais chaque jour et qui font partie de la vie de tous les fidèles de l’Opus Dei. J’essaye d’aller dans une église pour être face à face avec notre seigneur dans le tabernacle. Je me sens si proche de lui là. Bien sûr j’éprouve parfois de la sécheresse les jours où Dieu ne semble plus être si proche, bien que ma foi me dise qu’il est là. Puis, je dis à notre Seigneur « excuse moi, Seigneur, je ne suis pas capable d’être près de toi aujourd’hui ».

Parfois aussi, je me sens envahie par un sentiment d’effroi en prenant conscience que mon Dieu veille sur moi et qu’il m’aime. Il est toujours avec Notre Dame près de lui. C’est comme s’il me disait « tu sais que ma mère est là et qu’elle t’aime aussi. Si tu veux t’approcher de moi, il faut que tu t’approches d’elle aussi ».

L’Opus Dei m’a appris que je peux être sainte ici, dans ma propre maison, dans la cuisine, le jardin. Je peux aimer Dieu dans les détails les plus insignifiants de ma journée : fermer une porte correctement, nettoyer la maison ; ces choses peuvent lui être offertes. C’est à la fois si simple et tellement profond. C’est un message que j’essayer de répandre autour de moi comme je peux, en commençant avec ma famille et mes amis.

Je remercie Dieu chaque jour pour ma vocation à l’Opus Dei et je continuerai à transmettre le message de l’Opus Dei. Quel message ? Toi aussi, tu peux être saint, là où tu es.