La formation a pris en considération de manière transversale la situation de la communauté internationale caractérisée par un pluralisme culturel notoire qui a sans doute une incidence sur l’interprétation et l’application des droits de l'homme. Deux questions se sont posées : (1) Comment articuler et appliquer les droits de l'homme afin de répondre aux exigences de promotion de la femme ? (2) Quelle conception des droits de la personne dans sa dimension sexospécifique devait être mise en œuvre pour respecter les diversités culturelles ?
Point culminant d’une réflexion humaniste appliquée
Pour ces travaux, on a pu compter sur la collaboration de l’Université d'été des droits de l’homme, l'Université de La Rioja et quelques ONG. Les langues officielles ont été l’anglais, le français et l’espagnol. Pour la traduction simultanée nous avons compté sur l’aide de plusieurs étudiants et jeunes diplômés en Interprétation de conférences de l’Ecole de Traduction et d’Interprétation de l‘Université de Genève.
Le cours a été le point culminant de la formation réalisé par l’EDHO, Association d’étudiants pour les droits et la dignité de l’homme. Cette association universitaire a été constituée en 2002 auprès de l’université de Genève par des résidentes du Foyer de Carouge. Son but principal est de développer parmi les étudiants une réflexion humaniste leur permettant d’appliquer les connaissances académiques aux questions concernant les droits de l’homme, ainsi que de promouvoir des activités d’intérêt social et de stimuler la coopération des étudiants avec les ONG. Tout au long de l’année 2003 l’EDHO a organisé des colloques interactifs et des ateliers avec des experts et des professeurs universitaires de reconnu prestige international. Elle a également proposé la participation à une séance de la Commission des droits de l’homme aux Nations Unies en collaboration avec l’Université d’été des droits de l’homme, pendant le mois d’avril.