Je comprends très bien les paroles de l’évêque d’Hippone, qui résonnent comme un merveilleux chant à la liberté. Il disait : Dieu qui t’a créé sans toi ne te sauvera pas sans toi, car il est toujours possible à n’importe lequel d’entre nous, toi ou moi, d’avoir le malheur de nous révolter contre Dieu, de le rejeter par notre conduite ou bien encore de nous écrier : nous n’en voulons pas pour roi.
Amis de Dieu, 23
Un merveilleux présent humain
Ce n’est que dans la mesure où le chrétien défend la liberté personnelle des autres, et la liberté individuelle qui en découle, qu’il pourra défendre la sienne. C’est la seule attitude cohérente, sur le plan humain et chrétien. Je le répète — et je ne cesserai de le redire: le Seigneur nous a gracieusement accordé un grand don surnaturel, la grâce divine, et un merveilleux présent humain, la liberté personnelle qui, pour ne pas se corrompre ni tourner au libertinage, demande notre intégrité et notre attachement efficace à vivre dans le cadre de la loi divine, parce que là où est l’Esprit de Dieu, là se trouve la liberté.
Quand le Christ passe, 184
Aimer, c’est… ne nourrir qu’une seule pensée, vivre pour la personne aimée, ne plus s’appartenir, être soumis heureux et libre, d’âme et de cœur, à la volonté de l’autre… qui devient la nôtre.
Sillon, 797
Tu réponds librement “oui”?
Veux-tu te demander — avec moi qui fais aussi mon examen — si tu gardes, immuable et ferme, ton choix de Vie ? Si, en entendant la voix très aimable de Dieu, qui t’encourage à être saint, tu réponds librement “ oui ” ? Tournons de nouveau notre regard vers notre Jésus, alors qu’il parle aux foules dans les villes et les campagnes de Palestine. Il ne cherche pas à s’imposer. Si tu veux être parfait…, dit-il au jeune homme riche.
Amis de Dieu, 24
Afin de persévérer à la suite de Jésus, il faut une liberté continuelle, un vouloir continuel, un exercice continuel de sa propre liberté.
Forge, 819
J’aime cette devise : “ que chacun suive son chemin ”, celui que Dieu lui a tracé, avec fidélité, avec amour, même s’il lui en coûte
Sillon, 231
Tu as besoin de bien te former, toi qui as un sens aigü de tes responsabilités, qui ne souhaites que promouvoir l'action des catholiques dans la vie publique, toi qui respectes comme il se doit la liberté de tous et de chacun, tout en leur rappelant qu'ils doivent être cohérents avec leur foi.
Forge, 712
Tissée d’amour et de détachement
Tu n’as jamais éprouvé une liberté plus absolue que maintenant que ta liberté est tissée d’amour et de détachement, de sécurité et d’incertitude : c’est que tu te méfies totalement de toi pour ne compter que sur Dieu.
Sillon, 787
Nous ne pouvons pas nous croiser les bras, alors qu’une subtile persécution condamne l’Église à mourir d’inanition : on la relègue hors de la vie publique et, surtout, on l’empêche d’intervenir dans l’éducation, dans la culture, dans la vie familiale. Ces droits ne nous appartiennent pas : ils appartiennent à Dieu et c’est à nous, les catholiques, qu’II les a confiés… pour que nous les exercions !
Sillon, 310
Je ne te comprends pas lorsqu’à propos de questions de morale et de foi, tu me dis que tu es un catholique indépendant…
— Indépendant de qui ? Cette fausse indépendance revient à quitter le chemin du Christ.
Sillon, 357
Comme il est choquant de voir si souvent tant de gens qui, au nom de la liberté et redoutant que les catholiques soient simplement de bons catholiques, s’y opposent !
Sillon, 931