Dernier jour du prélat au Nigéria : semer l'espérance dans le cœur des autres

Le prélat de l'Opus Dei, mgr Fernando Ocáriz, a conclu une visite pastorale de six jours au Nigéria le jeudi 26 juillet. Durant ces journées, il a salué de nombreux fidèles de la prélature et amis.

Jeudi 26 juillet

Dernier jour de la visite de Monseigneur Ocáriz au Nigeria. Lors de la messe qu'il a célébrée le matin de la fête de saint Joachim et de sainte Anne, il a invité les personnes présentes à considérer le fait historique de l'Incarnation de Jésus-Christ et sa valeur salvifique. Il a aussi demandé à la Vierge Marie de nous aider à être des personnes qui sèment l'espérance dans le cœur de tous ceux qui nous entourent.

Il a ensuite été reçu par l'archevêque de Lagos, Monseigneur Alfred Adewale Martins, lors d'une rencontre pleine de cordialité et de joie. Sur le chemin, le prélat s'est arrêté à la cathédrale catholique de Lagos, où il a prié quelques instants avant le Saint Sacrement.


"faire de Jésus-Christ le centre de sa vie intérieure"

Dans l'après-midi, il y a eu une dernière rencontre avec quelques fidèles de la prélature. L'un des participants lui a demandé quel message il aimerait leur laisser après leur séjour dans le pays. Monseigneur Ocáriz a proposé trois idées : la nécessité de faire de Jésus-Christ le centre de la vie intérieure, le soin de la charité fraternelle qui se manifeste dans l'unité avec les autres et la valeur de la liberté. A la fin de la réunion, il a donné la bénédiction à toutes les personnes présentes.

À son arrivée à l'aéroport pour reprendre l'avion, des familles l'attendaient pour le raccompagner. C'est ainsi qu'ont pris fin ces six jours de visites pastorales au Nigéria.

Mercredi 25 juillet

Le matin du 25 juillet, mgr Ocáriz a visité l'Institut de Technologie Industrielle (IIT), un travail social qui fournit des connaissances techniques aux jeunes ayant des difficultés d'accès à l'éducation. L'IIT est né en 2002 à l'occasion du centenaire de la naissance de saint Josémaria.

Mgr Ocáriz a visité les différentes installations de l'école et a pu s'entretenir avec les élèves. Dans la chapelle de cette institution, il a prié pour les fruits du travail qui s'y fait.

Olumide Akinjo, directeur de cette initiative, a déclaré au prélat que l'éducation offerte inclut des thèmes transversaux tels que l'éthique du travail, les valeurs, le mariage et la vie de famille.

"En plus d'acquérir des compétences techniques, les étudiants doivent aussi acquérir des valeurs humaines."

Quelques-uns des anciens élèves ont voulu être présents lors de la visite et ont salué le prélat. Plusieurs ont exprimé leur reconnaissance pour la formation spirituelle qu'ils ont reçue au cours de leurs années d'études, ce qui les aide aussi à aborder leur travail dans une perspective de service. Mgr Ocáriz a écrit quelques mots commémoratifs sur une image qui lui a été présentée par d'anciens élèves.

Le prélat a stimulé les responsables à encourager les étudiants à se préoccuper du bien commun, ce qui aura un impact sur leurs communautés respectives. "En plus d'acquérir des compétences techniques, les étudiants doivent aussi acquérir des valeurs humaines.

Ensuite, Monseigneur Ocáriz est allé prier au cimetière d'Ikoyi, où sont enterrés quelques fidèles de la Prélature.

A la fin de la journée, il a eu deux réunions au cours desquelles il a entendu des témoignages sur le travail apostolique au Nigeria.

Mardi 24 juillet

Le sixième jour de son voyage pastoral au Nigeria, mgr Fernando Ocáriz s'est rendu à Enugu, une ville du centre du pays, à quelque 700 kilomètres de Lagos. Il y a rencontré un groupe de prêtres diocésains et de séminaristes, avec lesquels il a parlé de la beauté de la vocation sacerdotale et de la responsabilité devant la mission que Dieu leur a confiée. Un prêtre a demandé des conseils sur la façon d'accomplir les nombreuses tâches de la paroisse sans négliger sa propre vie de piété. Le prélat l'a encouragé à donner la priorité à la prière personnelle, centrée sur Jésus présent dans l'Eucharistie, et à avoir un plan quotidien pour l'aider à faire face aux différentes responsabilités avec ordre.


Le prélat a encouragé les assistants à se tourner vers le Christ dans l'accomplissement de leurs obligations professionnelles, familiales et chrétiennes.

Mgr Ocáriz s'est ensuite rendu à l'Hôpital de la Fondation du Niger (NFH), un centre de santé dont l'attention spirituelle est confiée aux prêtres de l'Opus Dei. Après un accueil chaleureux, un dialogue a commencé entre les professionnels de l'hôpital et le prélat. L'une des plus anciennes, le Dr Regina Akosa, qui travaille au centre depuis sa création, a expliqué que les patients montrent qu'ils apprécient à la fois la qualité médicale et les soins spirituels qu'ils reçoivent. Il a souligné que, pour beaucoup de patients, la chapelle de l'hôpital est "le centre de gravité" : catholiques et non-catholiques s'y rendent pour chercher la consolation devant Jésus dans le Saint Sacrement.
Plus tard, le prélat a eu deux rencontres avec des fidèles de l'Opus Dei au centre de conférence de The Base. Il a rappelé que Dieu compte sur nous pour apporter les fruits de la rédemption au monde. "La prière et l'Eucharistie nous donnent la force de mettre le Christ au centre de notre vie, de nos pensées, de nos œuvres et de nos relations avec les autres ", a-t-il dit. "Ne vous laissez pas décourager par les difficultés parce que Dieu est avec nous ", a-t-il ajouté. Il a expliqué que saint Josémaria était particulièrement ému par cet enseignement paulinien : "Si Dieu est avec nous, qui est contre nous ?

Il les a encouragés à se tourner vers le Christ alors quils remplissent leurs obligations professionnelles, familiales et générales de la vie chrétienne. "Dans ces moments, tournons notre attention vers Jésus-Christ pour expérimenter notre liberté et assumer ces responsabilités pour l'amour de Dieu, plutôt que parce que nous sommes forcés de le faire. Alors nous trouverons la force qui vient de l'amour de Dieu," dit le prélat.

"La prière et l'Eucharistie nous donnent la force de mettre le Christ au centre de notre vie, de nos pensées, de nos œuvres et de nos relations avec les autres."

Mgr Ocáriz a demandé des prières pour la personne et les intentions du Pape François et a assuré que la prière porte toujours ses fruits.

Au cours de la réunion, un homme de 81 ans est intervenu qui, lorsqu'il a dit qu'il avait récemment perdu sa femme, a reçu des paroles de réconfort de la part du prélat. Un père d'une grande famille a également parlé, s'interrogeant sur la valeur de la vie humaine. "Toute vie humaine est créée par Dieu, a dit Mgr Ocáriz. "L'âme est grande, aimée de Dieu et vaut plus que tout ce qui est matériel. Chaque âme est destinée au bonheur éternel", a-t-il ajouté. Un jeune homme a posé une question sur la vocation. Le prélat l'encouragea à demander à Dieu de la lumière dans la prière et à maintenir une attitude ouverte et l'assura de ses prières.

Lundi 23 juillet
Lundi 23 juillet, mgr Ocáriz a visité le campus de l'Université panatlantique. Il y bénit le nouveau sanctuaire de l'Université dédié à Notre-Dame du Perpétuel Secours et encouragea les personnes présentes à avoir une grande dévotion à Notre-Dame en lui présentant tous ses besoins.
Le prélat a visité les installations de l'université et a rencontré les responsables de ce centre académique. "Quand les gens sont éduqués humainement, professionnellement et spirituellement, quand on leur apprend à se soucier des problèmes de la société, à travailler et à penser, cela a un impact sur les différents aspects de leur vie et contribue au bien commun", a-t-il dit. "Le souci du bien commun, au-delà de ses propres intérêts, doit gouverner l'action des gens, conclut le prélat, car c'est un moyen sûr de trouver la joie et le bonheur durables que nous recherchons tous.

Il a ajouté que, précisément parce que le projet de l'Université panatlantique s'inspire de la conception chrétienne de la dignité humaine, l'éducation qui y est dispensée favorise la liberté pour tous. La vraie liberté consiste à choisir ce qui est objectivement vrai et bon, deux aspects fondamentaux d'une éducation intégrale.

Avant de quitter le campus, il a visité le Eleko University Center, une résidence pour hommes et a béni la résidence universitaire pour femmes d'Aster Hall qui est toujours en construction. En souvenir de sa visite, il a planté un arbre dans chacun des deux endroits.


"Servir et aider les autres nous remplit de joie."

Sa prochaine destination était Iroto Conference Center, dans l'état d'Ogun. Les gens des villages voisins l'accueillirent, dansant et chantant au son d'Ekabo (ce qui signifie "les Yoruba vous accueillent").

Au cours de la brève rencontre avec mgr Ocáriz, une chanson folklorique pour les guerriers a été chantée, accompagnée par des tambours.
Le prélat a rappelé à tous que "servir et aider les autres nous remplit de joie" et il les a encouragés à développer des amitiés profondes et à prendre vraiment soin du bien des autres.


"Le souci du bien commun, au-delà de l'intérêt personnel, doit gouverner les actions des individus."

En réponse à une question sur le sens de la souffrance, il a dit que le salut s'accomplit par la Croix et que c'est un mystère que nous ne comprenons pas pleinement. "On peut trouver la paix même au milieu de la souffrance quand on les unit à la croix du Christ", expliqua-t-il.
À la fin de la réunion, ils lui ont demandé de revenir bientôt.

Dimanche 22 juillet

Pendant son homélie du dimanche, le prélat a commenté les versets du psaume : « Le Seigneur est mon berger, rien ne saurait me manquer. » Ces versets lui rappelaient des mots de saint Paul que saint Josémaria aimait beaucoup : « Si le Seigneur est avec nous, qui sera contre nous ? ». Avec le Christ, le monde est notre héritage, a-t-il conclu.

Le matin, le prélat a tenu une session de formation avec quelques fidèles de la Prélature et leurs amis, dans la chapelle du Whitesands School, à Lagos.

Plus tard, il a salué les responsables de quelques institutions éducatives comme Whitesands School et Ikota Educational Foundation. Il leur a rappelé que les idéaux chrétiens se transmettent grâce au bon exemple et une amitié sincère dans leur travail.

« Nous ne suivons pas simplement une belle doctrine, ni même un idéal, mais une Personne qui est tout près de nous, dans la Sainte Eucharistie ».
Mgr Ocariz a retrouvé ensuite des fidèles de la Prélature lors d’une réunion à Lagos Business School. Il leur a parlé de « l’audace » surnaturelle et du courage de saint Josémaria qui ne s’est pas laissé intimider par les difficultés, car il misait sur la grâce de Dieu. Il a encouragé les participants à faire connaître l’appel universel à la sainteté plus largement dans tout le Nigéria.

Dans la perspective du prochain synode sur la vocation et le discernement, quelqu’un lui a demandé comment aider les parents à comprendre et à soutenir la vocation de leurs enfants. Le prélat a alors proposé l’apôtre saint Jean en exemple. Il a expliqué que certaines jeunes sont assez mûrs, humainement et surnaturellement, pour prendre un engagement. La maturité ne dépend pas de l’âge mais de la proximité avec Dieu. De plus, la vocation d’un enfant est un motif de reconnaissance envers le Seigneur.

Lors d’une réunion avec des jeunes filles à Lagoon School, le prélat les a encouragées à chercher l’identification avec le Christ et à devenir des apôtres. « Nous ne suivons pas simplement une belle doctrine, ni même un idéal, mais une Personne qui est tout près de nous, dans la Sainte Eucharistie ».

La maturité ne dépend pas de l’âge mais de la proximité avec Dieu

Une des assistantes lui a demandé ce qu’il attendait des personnes qui participent à la formation chrétienne que propose l’Opus Dei. Le prélat a développé l’idée de partager avec les autres la joie de vivre avec le Christ : « le désir d’aider les autres à rencontrer le Christ surgit de l’amour pour Dieu et de la joie d’être ses enfants ».

« Et comment arriver à aimer le Christ ? »

- En le connaissant, en méditant les Écritures, en pénétrant dans les scènes de l’Évangile, et en adoptant sérieusement certaines pratiques de piété. C’est ainsi que l’on en arrive à aimer le Christ et à entretenir avec Lui une relation vivante. »

Tout au long de ces rencontres, mgr Fernando Ocariz a demandé à tous les participants de prier souvent pour le Pape et pour l’Église, spécialement pendant la Messe.

Samedi 21 juillet

Lors du 3ème jour de son voyage au Nigéria, le prélat de l’Opus Dei, mgr Fernando Ocariz, a conversé avec quelques fidèles de la Prélature et leurs ami(e)s à Lagoon School Lekki et Lagos Business School. Il y avait des personnes provenant de plusieurs villes du pays : Lagos, Ibadan, Iloti, Nsukka, Enugu, Benin et Abuja.

A Lagoon School, le prélat a mené une réflexion à partir du passage de l’Évangile du jour, dans lequel les pharisiens reprochent à Jésus d’avoir guéri un jour de sabbat. Il les a encouragés à diffuser l’Évangile et à avoir une plus grande confiance en Dieu, malgré les oppositions, obstacles et difficultés qu’ils rencontrent tous les jours.

Le prélat les a stimulés à vivre une vraie fraternité, traduite en service, en compréhension et en pardon.

Mgr Ocariz a mis l’accent sur le besoin de découvrir le Christ dans l’Eucharistie et d’en faire le centre de notre vie, rappelant les mots du Pape François sur la foi qui nous permet de voir avec le regard du Christ. Il les a incités à demander au Seigneur la grâce de se voir tel que Dieu nous voit.

Le prélat les a stimulés à vivre une vraie fraternité, traduite en service, en compréhension et en pardon. L’apostolat n’est pas une simple affaire humaine, mais c’est surtout une tâche surnaturelle qui consiste à aider à connaître et à aimer le bon Dieu, de plus en plus.

En réponse à une question au sujet de la vocation des enfants, mgr Ocariz a conseillé aux parents de s’en remettre en toute confiance à Dieu. « La prière, la maturité et la direction spirituelle sont nécessaires pour discerner une vocation », a-t-il ajouté.

Au sujet de la valeur du travail au foyer, le prélat a montré que l’ambiance, la beauté, l’ordre dans la maison facilitent le développement personnel et l’affection. Ce travail laisse " une trace durable chez les personnes " et " le travail domestique est la colonne vertébrale de l’ambiance familiale dans l’Opus Dei ", a-t-il ajouté.

Face aux difficultés économiques que le pays affronte et qui pousse beaucoup de gens à émigrer, le prélat a conseillé de travailler pour le bien commun, et à travailler de mieux en mieux. Il a fait remarquer que chaque pays doit relever ses propres défis et que le choix d’émigrer n’est pas forcément la meilleure solution, contrairement aux apparences.

Mgr Ocariz a encouragé les jeunes à tirer parti des moyens de formation chrétienne pour que le Christ soit le centre de leur vie.

Il a rappelé que la mission des coopérateurs de l’Opus Dei est d’aider l’Œuvre par leur travail, leurs prières, leur temps et leur aumône.

S’adressant aux jeunes, il les a encouragés à tirer parti des moyens de formation chrétienne pour que le Christ soit le centre de leur vie. A chaque rencontre, le prélat a demandé des prières pour le Pape.

Le prélat a reçu des familles qui souhaitaient le saluer. Certaines venaient de loin, comme de Bénin, par exemple.

Vendredi 20 juillet

Mgr Fernando Ocariz a rencontré quelques fidèles de la Prélature avec qui il a partagé la joie des retrouvailles « dans un pays riche de perspectives, avec une population de plus de 170 millions de personnes. Il leur a parlé, entre autres choses, de l’importance de cultiver une amitié profonde et un grand amour de la liberté des autres. L’écoute active des autres est une preuve de cet amour de la liberté, a-t-il précisé. De même, il a souligné la beauté du service exercé dans les activités les plus diverses.

Mgr Ocariz a rappelé que toute personne a une vocation, y compris les personnes qui, pour le moment, n’ont pas reçu le don de la foi : « Dieu n’abandonne personne » a-t-il dit. La question à se poser n’est pas tant de savoir si j’ai une vocation, mais plutôt de savoir quelle est ma vocation ? Quel est l’appel que Dieu m’adresse ? Toutes ces considérations sont faites dans le contexte de la préparation du prochain Synode des évêques.

L’apostolat de l’Opus Dei a commencé en 1965 dans ce pays. Le prélat précédent, mgr Javier Echevarria, avait été au Nigéria en 1999.

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