Interview au Vicaire Régional de l'Opus Dei en R.D. du Congo

À l'occasion du 40ème anniversaire de l'arrivée de l'Opus Dei en R.D. du Congo, la RTCE s'est entretenu avec le Vicaire Régional, Mgr Xavier Valdés.

C'est quoi l'Opus Dei ?

L'Opus Dei est un chemin de sanctification dans le travail professionnel, dans l'accomplissement des devoirs du chrétien. Un chemin qui a été ouvert par saint Josémaria c'était le 2 octobre 1928 par inspiration divine (…).Opus Dei veut dire Œuvre de Dieu, c'est une petite partie de l'Eglise catholique.

Pouvez-vous nous parler de votre charisme ?

Le charisme de l'Opus Dei c'est la vie ordinaire, c'est la sainteté dans les petites choses. Ce que l'Opus Dei nous apprends ce que nous devons bien faire notre travail, que les parents ne doivent pas discuter devant les enfants (…). Qu'il faut respecter les autres, que lorsque je suis dans la voiture, je ne dois pas jeter le plastique par la fenêtre ou la peau de banane, que je dois respecter la file pour éviter qu'il y ait un bouchon inutile. La sainteté dans la vie ordinaire. Dieu se trouve pas seulement dans l'Eglise: Dieu se trouve partout où nous sommes.

Avec cette vie de tous les jours. Quelle est la particularité de l'Opus Dei ?

Je crois que c'est l'évangile. La spiritualité c'est l'évangile, l'esprit de Opus Dei est vieux comme l'évangile. C'est pour cela que dans l'Opus Dei aussi nous essayons de méditer la vie de notre Seigneur, de cultiver une intense vie de prière : la messe quotidienne ; passer un bon moment devant le Saint Sacrement chaque jour ; la dévotion mariale ; fréquenter notre Mère avec le chapelet... C'est la vie chrétienne prise au sérieux, une vie chrétienne dans le quotidien.

Comment l'Opus Dei est-il venu au Congo ?

L'Opus Dei est né le 2 octobre 1928. C'est Josémaria Escriva, un jeune prêtre de 26 ans qui par inspiration divine, a fondé l'Opus Dei. L'Opus Dei est né à Madrid, en Espagne, mais il est né universel. C'est pour cela que l'Opus Dei tout de suite est allé dans d'autres pays : en Italie, au Portugal, en Mexique, aux États Unis… Ici il est arrivé le 27 septembre 1980 tôt le matin. Sont arrivés celui qui a été le premier vicaire de l'Opus Dei Mgr Xavier Hervás, et un jeune médecin.

Je me souviens lorsque c'était il y a quelques années, une messe à la cathédrale le jour de la saint Josémaria, le 26 juin (…). A la fin de la messe (…) le cardinal Etshou avec sa bonté, sa tendresse nous disait "Je connais très bien votre travail, un travail silencieux, sans bruit, mais très efficace : allez-y !" Silencieux parce que c'est l'apostolat d'amitié, c'est l'apostolat dans le travail, la famille. Dieu merci maintenant Opus Dei continue a travailler au bien de l'Eglise des diocèses des paroisses à travers le témoignage la vie de ses fidèles.

Dans ces années que vous avez passées dans ce beau pays, comment jugez-vous l'avancement spirituel ?

Faire un bilan n'est pas facile parce que, comme je vous disais en citant le cardinal Etshou, c'est difficile de quantifier les conversions, c'est difficile de quantifier les décisions de servir le Seigneur, c'est difficile de faire des statistiques sur le nombre des personnes qui ont décidé de suivre le Seigneur : ça c'est le Seigneur qui connait. Lorsque le Seigneur nous parle du Royaume des Cieux, il nous parle de la semence qui pousse le jour et la nuit sans qu'on sache comment. Il y a, Dieu merci, beaucoup des personnes qui ont découvert cette vocation chrétienne en vivant l'esprit de l'Opus Dei : des jeunes, des personnes un peu plus âgées, des mamans… il y a des vocations, Dieu merci. Des vocations des personnes qui ont compris qu'ils doivent être comme le Christ nous a dit : le sel, la lumière, le ferment dans l'Eglise et dans le monde.

J'aimerais vous demander un mot ou un message pour ceux qui nous écoutent.

A l'occasion de ce 40ème anniversaire, puisque l'Opus Dei est une petite partie de l'Eglise, je vous demande de prier pour l'Opus Dei, pour que nous puissions servir l'Eglise comme l'Eglise veut être servie. Que nous soyons des instruments de Dieu ; que nous soyons des semeurs de paix et de joie. Que là où il y a un chrétien, que l'on puisse reconnaitre le Christ.

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(Photos : Émission Archikin et Vie en Église du 26 septembre 2020)