5ème édition de la Journée mariale des familles

Pour la cinquième fois un bon nombre de familles a voulu se rassembler le 1er mai à Kimbondo, pour passer ensemble une journée inoubliable.

Le rendez-vous était pris l'année passée pour se retrouver en famille le 1er mai au CAFAS-Lukunga, afin de passer encore une fois une journée ponctuée de prière, formation mais aussi des réjouissances pour les grands et les petits.

Depuis quelques mois, la route qui conduit au Centre Africain de Formation et d'Action Sociale Lukunga a été réhabilitée, si bien qu'il est maintenant possible de s'y rendre sans difficulté. Cette bonne nouvelle a contribué à ce qu'un bon nombre se décide à participer cette année. 

Le 1er mai est jour férié. Un groupe de garçons est venu un peu plus tôt pour mettre en place les chaises et les tentes, qui devaient protéger du soleil ou éventuellement de la pluie. 

Dès l'arrivée, nous sommes allés vers l'ermitage pour réciter le chapelet. Bien que l'espace à l'intérieur soit réduit, pendant la récitation du chapelet, une petite fille a tiré son père par la manche jusqu'à l'intérieur, afin de voir la Vierge de très près. 

En rentrant de l'ermitage, il était prévu d'avoir la Messe à l'esplanade de Lukunga, présidée par Mgr Xavier Valdés, vicaire régional de l'Opus Dei, et animée par la chorale de la Paroisse saint Christophe. 

Dans son homélie, Mgr Valdés a montré la statue en bois de la Sainte Vierge, à côté de l'autel, et a rappelé comment elle a été présente dans plusieurs rencontres avec le Pape durant sa visite apostolique en RDC. Maintenant elle est devenue pour nous tous un souvenir très éloquent de ce voyage. 

Pour que les participants puissent avoir l'occasion de se confesser, on avait installé un confessionnal portatif dans le jardin. Plus tard, Paterne remerciait Louis pour l'apostolat de l'enfant de celui-ci avec le sien. Il l'avait encouragé à aller se confesser, et tous les deux se sont pointés au confessionnal peu avant la Messe. 

La Messe finie, les enfants ont commencé leurs jeux, et les parents sont allés à la salle de conférences. Philémon et Céline ont parlé de la préparation des enfants avant qu'ils n'aillent à l'Université : les orienter, les aider à acquérir l'habitude de lire, etc. Ensuite, Louis et Esther, forts de leur expérience comme famille nombreuse, ont parlé sur l'accompagnement des enfants au sein des familles de grande taille. 

Tout le monde s'est senti concerné d'une manière ou d'une autre (bien qu'il y avait aussi de jeunes couples), et les échanges étaient très nourris. Une dame dans la salle a dit qu'elle se sentait très réconfortée parce qu'elle attendait son septième enfant. 

Un participant a témoigné qu'il a beaucoup apprécié le fait qu'il faut savoir faire confiance au Seigneur dans le mariage en ce qui concerne le nombre d'enfants. Deux messieurs commentaient aux conférenciers, que cette façon d'aborder le sujet des enfants devrait être repris dans toutes les paroisses pour contrecarrer la tendance de ne pas avoir beaucoup d'enfants. 

Enfin, il était touchant d'entendre à la sortie de l'échange entre parents, une dame qui abordait Esther dans les couloirs en disant: "Après vous avoir écouté, j'ai dit à mon mari, qui était à mes côtés, que nous devons revenir sur notre décision et avoir plus d'enfants". 

On y serait restés longtemps encore, mais il était temps de rejoindre les enfants dans le jardin. Après les jeux ils étaient déjà affamés, et on les a servis en premier. Ensuite, déjà calmement, ce sont les parents qui ont mangé par petits groupes, tout en échangeant sur leurs expériences familiales. 

Une fine pluie s'est abattue à ce moment-là. Comme nous mangions abrités sous des manguiers bien touffus, cela n'a pas ôté la joie des participants : certains l'ont même qualifiée de pluie de bénédictions. Pour leur part, les enfants ont continué à jouer, encore plus amusés. 

L'année prochaine, ils seront certainement les premiers à nous rappeler que nous avons encore un rendez-vous avec les familles amies à Kimbondo, le 1er mai.