Je suis allée le 26 juin à la Messe qui a eu lieu à la Cathédrale en l’honneur de saint Josémaria. Le célébrant, dans son homélie, nous a dit qu’en ouvrant Forge au hasard, il est tombé sur ce point : « Je suis de plus en plus persuadé que le bonheur du Ciel est réservé à ceux qui savent être heureux sur terre (Forge, 1005). Puis, il a lu un témoignage publié sur ce site. Comme je n’avais jamais visité cette page, je m’y étais précipitée ce jour-là, dans un élan soudain et j’étais tombée sur le témoignage cité par le prêtre. J’ai cru y voir un clin d’œil de saint Josémaria au Ciel.

Après la cérémonie, mon mari et moi sommes allés prendre un pot. Grosse fumeuse, je suis sortie et dans la rue j’ai trouvé un SDF qui vendait des escargots dans un seau. Je le vois souvent en ville, toujours avec son seau d’escargots. J’ai un peu parlé avec lui. On venait de le gronder parce qu’il avait pris quelques frites qui traînaient sur une table. Il s’est excusé : il pensait que le client était parti. J’ai essayé de lui dire que vendre des escargots l’été était peu rentable et il m’a dit qu’il ne trouve que ça dans les champs. Il habite dans un taudis en bois. Il a ajouté : Voyez-vous, je viens de naître de nouveau. Électrocuté accidentellement, j’étais à l’hôpital, à demi-mort. L’aumônier a mis sous mon oreiller une image de saint Josémaria. Depuis j’ai cette image dans mon portefeuille et je connais sa prière par cœur. Je la dis tous les jours. Sa foi m’a touchée. Il n’avait rien et pensait tout avoir: la foi. “Je ne suis pas seul, saint Josémaria m’accompagne toujours ».

C’est là où j’ai réalisé que le message de saint Josémaria ne s’adresse pas qu’à quelques privilégiés.