Trois semaines au cœur de l’Afrique

Etait-ce un voyage d’agrément ? Non ; il était fait dans un but humanitaire, par une quinzaine d’étudiantes de Pampelune. Trois semaines en Ouganda, en juillet dernier. Elles ont participé à un camp de travail avec d’autres étudiantes de l’Université Makerere, de Kampala. Ce séjour était organisé par la Résidence Goimendi, une œuvre collective de l’Opus Dei.

Les étudiantes ont travaillé dans un collège pour orphelins du SIDA. Elles ont organisé des activités de soutien scolaire, du travail manuel et des jeux pour les enfants de l’institution ougandaise.

Le séjour avait un objectif médical et sanitaire clair, et ce n’est pas par hasard si la plupart des étudiantes étaient élèves en pharmacie. Avec la collaboration des étudiantes du pays, elles ont mené à bien des activités de sensibilisation face au SIDA, et elles ont organisé des sessions d’éducation pour la santé.

Les étudiantes se sont également occupées de soins à domicile ; en collaboration avec le Medics Club, elles ont rendu visite à de nombreux malades. Le Medics Club dispose d’une clinique mobile, dans l’un des quartiers de Kampala ; la clinique se déplace pour proposer une assistance sanitaire dans les maisons des plus nécessiteux.

Construire un poulailler

En profitant de la collaboration des étudiantes, le collège a voulu avancer les travaux d’entretien annuels. Les jeunes ont peint, nettoyé, et ont même réalisé des travaux simples de plomberie. Elles ont également participé à la construction d’un poulailler, pour l’auto subsistance du collège.

Ce furent des jours de travail intense, au cours desquels les moments difficiles n’ont pas manqué. Natalia, élève de quatrième année de médecine, raconte qu’elles sont restées deux jours sans pouvoir boire : « Ce fut dur, d’autant plus que l’on ressentait les effets secondaires du traitement contre la malaria ». Quoi qu’il en soit, le bilan est positif. Le contact et la collaboration avec les personnes dans le besoin, en plus d’être une façon de pratiquer la vertu chrétienne de charité, aide également à réfléchir sur les modèles de vie que nous proposent les pays les plus développés.

Un autre aspect qui a impressionné ces étudiantes navarraises est le sens religieux qui imprègne la culture du pays. Les familles qu’elles ont rencontrées ont manifesté un certain intérêt à connaître l’Opus Dei et la vie de saint Josémaria.