S.O.S. Politesse : un retour aux bonnes manières

Le centre culturel Trimar, un centre de l'Opus Dei à Sillery, Québec, invite Madame Édith Bouchard, auteure du livre S.O.S. Politesse, pour une conférence dirigée aux mères de familles, aux grand-mères et aux éducatrices et intervenantes de différents milieux.

Au secours! Qu’on nous ramène la politesse! Les dernières décades et le début du nouveau millénaire ont fourni aux médias les exemples domestiques, locaux et internationaux d’un besoin pressant : les bonnes manières et la délicatesse dans les relations avec nos pairs. Où sont passées ces deux petites vertus qui venaient si bien faciliter les échanges et embellir l’ambiance? Le ton de la voix, le vocabulaire, la tenue, le regard, les réponses, la présentation personnelle, le soin de l’autre, en un mot, la façon de nous traiter mutuellement.

Pour nourrir la réflexion sur le phénomène, cette année, le centre culturel Trimar, un centre de l’Opus Dei à Sillery, Québec, invitait Madame Édith Bouchard, auteur du livre S.O.S. Politesse, politesse dans le dire, politesse dans l’agir, (Éditions. Édith Bouchard, Jonquière, 2002) pour une conférence dirigée aux mères de familles, aux grand-mères et aux éducatrices et intervenantes de différents milieux. La mission du centre est de promouvoir l'idéal chrétien appliqué dans la vie quotidienne, auprès des femmes de tout âge, qu'elles soient aux études, sur le marché du travail ou à la maison.

« Politesse dans l’agir, politesse dans le dire ». Madame Bouchard résume ainsi son livre, fruit d’une longue expérience en enseignement au Lac St-Jean au Québec. Une fois à la retraite, elle rassemble les données de son vécu en éducation et met bientôt sur pied un projet tout aussitôt épaulé par la direction, le personnel et les parents de son ancienne école.

Les résultats ne se font pas trop attendre : la semence pousse. Le travail au niveau des attitudes positives et du comportement noble avec les autres engendre confiance et dignité entre les adolescents. Un acquis pour la vie prend racine : l’assimilation personnelle du savoir-vivre servira n’importe où et à toutes les sauces. L’école de ces jeunes respire déjà un air purifié et leur milieu de vie favorise maintenant un développement plus effectif.

Commentaires

À cette invitation à palier puis à remédier à ce phénomène actuel, les assistantes réagissent.

Une mère de famille et femme d’affaires fait la remarque : «Les étudiants en droit sont convoqués à des cocktails (5 à 7) par des bureaux d’avocats dans le cadre du processus de sélection pour un emploi. Ce qui distingue les candidats d’égale compétence, c’est l’aisance avec laquelle ils évoluent à l’intérieur des règles sociales. Cela ne s’apprend pas la veille d’une entrevue. »

Quelque temps après la conférence, une mère de famille rapporte comment la rencontre avec Édith Bouchard a pu permettre une prise de conscience au sein de la famille. Elle dit s’être rendu compte à quel point son exemple pouvait avoir d’impact sur le langage, les manières et le respect mutuel de ses enfants.

Unité de vie

Yolaine Gravel, impliquée dans l’organisation de la conférence, elle-même mère de quatre enfants et personne- ressource d’un Centre de la petite enfance, commente : « La politesse est une application de notre amour de Dieu et des autres, conformément à la vision de saint Josémaria Escriva : le chrétien qui travaille au milieu du monde ne doit pas « mener une espèce de double vie : d’un côté, la vie intérieure, la vie de relation avec Dieu; de l’autre, une vie distincte et à part, la vie familiale, professionnelle et sociale. » On n’a qu’un seul cœur : le même pour aimer Dieu et les autres ».

S.O.S. Politesse : une nécessité pour la société tout entière

Une seconde carrière pour Madame Bouchard! Parents et enfants au Québec bénéficient des tournées qu’elle entreprend dans les garderies et dans les écoles primaires et secondaires. Son travail de sensibilisation, de pair avec l’effort des parents et des éducateurs, ramènera la petite vertu… au foyer, à l’école et dans la société.