Vendredi 9 août
Dans la matinée, le Père a rencontré l’archevêque J. Michael Miller, ami de longue date de l’Œuvre. Puis, il a eu une rencontre avec des prêtres, qu’il a encouragés à grandir dans l’espérance et à relever les défis actuels de l’Église. Il a souligné l’importance de l’unité avec le Saint-Père.
L’après-midi, le Père a également rencontré un groupe de jeunes femmes au Centre Culturel Crestwell. Les jeunes l’ont accueilli en chantant A Million Dreams.
Le prélat a profité de la chanson pour leur rappeler que les rêves peuvent être bons: l’amour de Dieu est fondamental et n’est pas un rêve. Il nous inspire foi et confiance.
Mary-Jo, qui commencera des études universitaires à l’automne, lui a demandé des conseils sur la façon de dialoguer avec des personnes qui ne partagent pas sa façon de penser. Le prélat l’a encouragée à être une amie pour les autres. Ce à quoi le prélat a répondu que l’amitié, n’est pas penser exactement la même chose que l’autre personne, mais plutôt chercher son bien, même si nous avons des opinions différentes. Cela signifie s’intéresser à l’autre personne et lui ouvrir son cœur.
Isabel, de Vancouver, voulait savoir comment éviter que la vie de prière devienne routinière ou un devoir ennuyant, plutôt que quelque chose qu’elle aime. Elle ne s’ennuie jamais avec des amis, alors pourquoi s’ennuie-t-elle en parlant à Dieu? Le Père a expliqué que c’était parce que nous sommes faibles et que nous ne voyons pas le Seigneur. Nous croyons, mais nous ne voyons pas. C’est une question de foi. Voir Jésus comme quelqu’un, et non comme une idée, et comme quelqu’un qui vous aime à la folie.
Parmi les jeunes se trouvaient toute l’équipe du Camp Misawannee, qui allait se rendre au camp juste après la rencontre. Bev et Sami, les monitrices les plus vieilles, ont remis au prélat un T-shirt vert du camp portant la mention « Campeur honoraire »! À la fin de la rencontre, le groupe a pris un selfie avec le Père.
En soirée, une quarantaine de garçons du secondaire, d’étudiants universitaires et de jeunes professionnels du Lower Mainland, de Victoria et de l’Alberta ont assisté à une rencontre avec le Père.
Des étudiants lui ont demandé comment évangéliser leurs camarades de classe et leur faire connaître le Christ. Le Père a répondu que le travail apostolique n’est pas seulement pour certaines personnes, mais pour tout le monde. Ceux qui, comme eux de la formation, ont une responsabilité : la famille, les collègues, les camarades de classe. Se demander comment être plus efficaces, pour être apôtres. Nous sommes envoyés par le Seigneur pour aider les autres, pour vivre l’Évangile. Penser aux douze apôtres, qui prêchent sans relâche et que l’on met en prison. Tous sont devenus martyrs, à l’exception de saint Jean, qui a souffert le martyre, mais qui est mort plus tard. N’avoir ni peur, ni honte d’aller à contre-courant quand c’est difficile et de résister aux caprices et aux modes.
En réponse à une question de John Paul, le Père a encouragé les jeunes à penser à Jésus-Christ, qui soutient nos batailles, les triomphes dont nous ne sommes pas immédiatement conscients. Cela devrait nous conduire à l’Eucharistie, où nous trouvons la force.
Nicolas a présenté au Père un inukshuk, statue de pierres représentant une personne. Pour les Inuits, autochtones du Grand Nord canadien, l’inukshuk est un point de repère qui indique un lieu d’importance. Il symbolise l’amitié, l’espoir et la sécurité.
Après ces deux rencontres avec des jeunes, plusieurs familles ont été reçues par le Père. L’une des familles était celle de Marietta. En 1973, Marietta s’est établie à Vancouver, où elle était la seule fidèle de la Prélature à l’époque. Aujourd’hui, l’Œuvre est bien présente dans l’Ouest canadien. Marietta s’est émue en entendant le Père la remercier.
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