Mes très chers enfants, que Jésus vous garde !
Le 14 septembre prochain, la liturgie de l’Église nous invite à considérer l’Exaltation de la Sainte Croix et, le jour suivant, les douleurs de Notre Dame.
Au cours de conversations ou de réunions avec des personnes de divers horizons, il m’arrive souvent, comme à vous aussi sûrement, d’entendre parler spontanément de situations difficiles, de souffrance ou d’obscurité intérieure. Je me rappelle alors les paroles de saint Josémaria sur la Mère de Jésus : Dieu a voulu l’exalter avec la plénitude de la grâce, mais « Marie n'en a pas moins connu durant sa vie terrestre la douleur, la fatigue, le clair-obscur de la foi » (Quand le Christ passe, n° 172).
Même si nous n’arrivons pas à comprendre cela complètement, en regardant Marie, principalement au pied de la Croix, nous pourrons percevoir un peu plus le sens de l’expérience de la souffrance et nous découvrirons peu à peu la signification de ce que dit saint Paul : « ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ dans ma propre chair, je l’accomplis pour son corps qui est l’Église » (Col 1,24). De la sorte, la souffrance pourra se convertir en un lieu où l’on trouve la clarté, la paix et même la joie : « Lux in Cruce, requies in Cruce, gaudium in Cruce » (lumière dans la Croix, repos dans la Croix, joie dans la Croix).
Avec toute mon affection, je vous bénis.
Votre Père,
Rome, le 9 septembre 2019