Séparés et retrouvés
Thomas Alvira et Paquita, son épouse, viennent de m’accorder une grande faveur. Je tiens à l’écrire afin que d’autres couples dans mes circonstances puissent en tirer profit.
Mon couple allait de mal en pis, imprégné de la mauvaise saveur d’un amour attiédi par le manque de tendresse, dans une tolérance mutuelle, sans plus. Nous étions ensemble mais cependant absents.
L’idée d’un divorce m’a traversé l’esprit. J’ai alors décidé de m’en remettre à Thomas et Paquita parce que j’étais dans l’embarras et n’avais presque plus aucune envie de trouver une solution. Ils ont tout disposé de telle sorte que ma volonté s’affermisse et m’ont accordé la force de l’amour qui a changé d’un jour à l’autre ce que durant des années je n’avais pas réussi à faire.
Sans doute vous allez vous dire, comme moi, qu’il ne s’agit pas d’une faveur, mais bel et bien d’un miracle.
I.R. Mexique
Un enfant quatorze ans après.
En juin 2005, j’ai assisté à une session de formation chrétienne dans un centre de l’Opus Dei, à Kampala, en Ouganda. J’ai pu m’entretenir avec la directrice pour lui confier combien j’aurais souhaité avoir un enfant. J’étais mariée depuis quatorze ans. Elle m’a conseillé de demander une image de ses parents à Concha, la dernière des enfants Alvira, qui travaille à Nairobi.
J’ai rencontré Concha en août, elle m’a donné cette image que j’ai gardée dans mon agenda. Un mois après, elle a glissé et c’est en la ramassant que je me suis mise à prier pour que Dieu m’accorde un enfant par l’intercession de Thomas et Paquita.
Le 3 décembre 2005, je n’allais pas bien. Je suis allée chez le docteur sans raison spéciale. C’est un bon ami qui, dès qu’il m’a vue m’a demandé, en riant, si j’avais fait le test de grossesse. « Bien sûr que non » lui ai-je répondu. Il m’a fait le test et quelques minutes plus tard, il avait le résultat qu’il regardait autrement que ceux que j’avais faits par le passé. Il m’a remis le certificat : c’était « positif ». Mon enfant est né le 26 juin 2006. Nous avons baptisé notre bébé : il s’appelle Thomas.
R.M. Nairobi, Kenya