FORMATION : CONSIDÉRATION GÉNÉRALE

1. Besoin d’une formation chrétienne. 2. Aspects de la formation. 3. Moyens de formation.

1. Besoin d’une formation chrétienne.
2. Aspects de la formation.

3. Moyens de formation.


Dans l’activité sacerdotale et dans les enseignements de saint Josémaria, le concept de « formation » est d’une grande importance. Il ne peut en être autrement si l’on considère que le but de l’Opus Dei est de propager et de soutenir la recherche de la sainteté et l’exercice de l’apostolat parmi les gens ordinaires. Conduire le chrétien vers une vie pleinement cohérente avec sa foi implique de lui fournir une solide connaissance de la doctrine de l’Église, de l’aider à traiter Dieu avec intimité dans la prière et dans les sacrements, et de le guider à en rendre témoignage dans sa famille, sur son lieu de travail et dans la société, en conformant les relations humaines à la vérité de l’Évangile. Telles sont les réalités auxquelles le fondateur de l’Opus Dei fait référence lorsqu’il parle de formation.

1. Nécessité d’une formation chrétienne

Il peut parfois sembler que les hommes ne montrent que peu ou pas d’intérêt à recevoir une formation chrétienne. Dans l’expérience bimillénaire de l’Église il ne manque pas de moments où cette attitude de rejet ou d’indifférence se fait plus évidente. Cependant, saint Josémaria est convaincu qu’il y a, au plus profond de chaque âme, une faim irrépressible de Dieu. Méditant sur les gens qui se pressent autour de Jésus « pour écouter la parole de Dieu » (Lc 5, 1), saint Josémaria écrit : « Comme aujourd’hui ! Ne le voyez-vous pas ? Les gens désirent entendre le message de Dieu, bien qu’ils le dissimulent extérieurement. Certains ont peut-être oublié la doctrine du Christ ; d’autres, sans que ce soit de leur faute, ne l’ont jamais apprise, et considèrent la religion comme quelque chose qui n’est pas faite pour eux. Mais soyez convaincus d’une réalité toujours actuelle : tôt ou tard le moment arrive où l’âme n’en peut plus, où les explications habituelles ne lui suffisent plus, où les mensonges des faux prophètes ne la satisfont plus. Alors, sans l’admettre encore, ces personnes ont besoin d’apaiser leur inquiétude avec la doctrine du Seigneur » (AD 260).

La formation religieuse se donne et se reçoit. Personne n’est complètement autodidacte dans la vie spirituelle parce que la sainteté et l’apostolat ont besoin de l’aide divine et que celle-ci est offerte au chrétien au sein de l’Église, mère et maîtresse des enfants de Dieu. En effet l’Église fournit de multiples façons les moyens convenables pour le développement de la vie divine infusée au moment du Baptême ; des moyens dont le caractère formateur – et aussi transformateur – est révélé dans le Nouveau Testament lui-même. Saint Paul, par exemple, se confie en ces termes : « Mes enfants, vous que j’enfante à nouveau dans la douleur jusqu’à ce que le Christ soit formé en vous » (Gal 4, 19).

Saint Josémaria perçoit avec clairvoyance et dans toute son ampleur la nécessité de cette formation. Pour lui, l’Opus Dei n’est rien de plus qu’une « grande catéchèse » (QCP 149) ayant « pour activité principale de donner à ses membres, et aux personnes qui le désirent, les moyens spirituels nécessaires pour vivre dans le monde en bons chrétiens. [L’Opus Dei] leur fait connaître la doctrine du Christ, les enseignements de l'Église ; il leur insuffle une mentalité qui les amène à bien travailler par amour de Dieu et au service de tous les hommes » (Entretiens 27). Bref, comme Dieu le lui a fait comprendre en 1928, saint Josémaria fait connaître à ceux qui vivent au milieu du monde la vocation chrétienne dans toute sa grandeur. « Je peux dire que j'ai toujours conçu mon travail de prêtre et de pasteur d'âmes comme une tâche visant à situer chacun en face de toutes les exigences de sa vie, en l'aidant à découvrir ce que Dieu lui demande concrètement, sans mettre aucune limite à cette sainte indépendance et à cette bienheureuse responsabilité individuelle qui sont les caractéristiques d'une conscience chrétienne » (QCP 99). Il l’a fait dans des conversations personnelles de direction spirituelle, rassemblant plus tard de petits groupes de jeunes, prêchant des retraites spirituelles et des méditations, et répondant aux questions des gens, en particulier vers la fin de sa vie, lorsque, dans ses voyages de catéchèse, il rencontrait des centaines, voire des milliers de personnes.

Dans son travail sacerdotal, le fondateur encourageait chacun à faire face sincèrement à ce que Dieu lui demandait, dans tous les domaines : l’amélioration de son propre caractère, la vie de prière, le sérieux de l’étude ou de la tâche professionnelle, le courage de confesser la foi dans un environnement peut être difficile, l’apostolat avec ses compagnons, etc. Il faisait appel à la totalité de la personne. Sa catéchèse s’adressait « à la tête et au cœur ». Ce n’était pas une simple explication de la doctrine ; mais une aide pour pénétrer les richesses de l’amour de Dieu, en tirer des conséquences pratiques tant sur le plan moral et ascétique que sur le plan familial, professionnel et social.

Saint Josémaria savait que cette formation chrétienne demandait du temps, devait être enseignée avec constance et avait ses étapes : « Il est bon qu'une telle impatience dévore ton âme. — Mais ne t'emballe pas ! Dieu veut que tu te décides à te préparer, sérieusement pendant les mois ou les années qui seront nécessaires » (S 783). Surtout, il insistait sur le fait que la formation ne devait jamais cesser. « Si tu es sensé, si tu es humble, tu as dû remarquer que l'on n'en finit jamais d'apprendre... Il en va pareillement dans la vie ; même les gens les plus savants ont quelque chose à apprendre jusqu'à la fin de leur vie ; sinon, ils cessent d'être savants » (S 272). Par conséquent, dans l’Opus Dei, « on organise une formation religieuse doctrinale qui dure toute la vie et incite à une piété active, sincère et authentique, et à une ferveur qui implique nécessairement l'oraison continuelle du contemplatif et la tâche apostolique, personnelle et responsable » (Entretiens 63).

2. Aspects de la formation

Saint Josémaria distingue dans la formation qu’offre l’Opus Dei cinq aspects : « humain », « spirituel ou ascétique », « doctrinal-religieux », « apostolique » et « professionnel ».

1) Dans l’aspect « humain », la formation cherche à promouvoir et à fortifier les vertus morales et en général tout ce qui se réfère au développement de la personnalité et de la vie en commun. Cet aspect a pour saint Josémaria beaucoup d’importance, comme on peut déjà le voir dans le premier chapitre de Chemin (« Caractère ») et comme c’est particulièrement évident dans Sillon qui offre un « large panorama de la perfection humaine » (Del Portillo, « Présentation », p. 18), car « l'union à Dieu, la vie surnaturelle, comporte toujours l'exercice attrayant des vertus humaines » (S 566). En respectant la personnalité de chacun et en promouvant ses qualités positives, la formation humaine vise à refléter dans le chrétien la perfection de son idéal qui est le Christ, « Homme parfait, au Cœur aimant et très aimable, et qui aime jusqu'à la mort et qui souffre ; qui se remplit de joie et de douleur ; qui s'enthousiasme pour les chemins des hommes et nous montre celui qui mène au Ciel ! qui se soumet, héroïque, à son devoir, et agit avec miséricorde ; qui veille sur les pauvres et sur les riches ; qui prend soin des pécheurs et des justes... » (S 813).

2) L’aspect « spirituel » de la formation, distinct mais inséparable de l’aspect « humain », se concentre sur les vertus théologales. Il enseigne à prier, à avoir une vision surnaturelle, à offrir son travail à Dieu, à aimer la Messe et à en faire le centre et la racine de son existence, à recourir à la Confession fréquente, etc. Et il facilite l’action, pour l’amour de Dieu, avec une vie pleine de foi et d’espérance. Cela contribue ainsi à la créer cette « unité de vie », caractéristique importante de l’esprit de l’Opus Dei, « condition essentielle pour ceux qui s’efforcent de se sanctifier au milieu des circonstances ordinaires de leur travail, de leurs relations familiales et sociales » (AD 165). « Cette unité de vie dont l'axe est la présence de Dieu, Notre Père, peut et doit être pour nous une réalité quotidienne » (QCP 11). Travailler en tout par amour pour Dieu implique de lutter contre l’amour propre désordonné : c’est pourquoi la formation spirituelle est également appelée « ascétique », car à la base, c’est la formation à la lutte qui, dans l’esprit de saint Josémaria, est entreprise par amour, avec simplicité et joie.

3) Considérée sous l’aspect « doctrinal-religieux », la formation vise à apporter une connaissance profonde de la doctrine catholique, base d’une vie intérieure authentique et mature : « chacun de nous doit s'efforcer, dans la mesure de ses moyens, d'approfondir sa foi avec sérieux et avec une rigueur scientifique (…). Nous devons allier une piété d'enfants à une doctrine sûre de théologiens » (QCP 10). La connaissance doctrinale chrétienne n’est pas là pour satisfaire la curiosité intellectuelle mais pour nourrir les relations filiales avec Dieu. Elle doit également garder une juste proportion avec le niveau culturel général acquis et est essentielle pour le développement d’un apostolat personnel connaturel à la vocation chrétienne. Dans le cas des intellectuels – à qui saint Josémaria s’adresse avec une certaine priorité afin d’atteindre plus efficacement toutes les âmes – la formation doctrinale est aussi une condition préalable à l’évangélisation de la culture : « Les connaissances humaines — la science — étant jadis très limitées, il semblait fort possible qu’un seul savant prît la défense et fît l’apologie de notre sainte foi.Aujourd’hui, l’étendue, la densité de la science moderne exigent que les apologistes se répartissent le travail pour défendre scientifiquement l’Église sur tous les terrains. — Toi… tu ne peux pas te désintéresser de cette obligation » (C 338).

4) La « formation apostolique », comme l’entend saint Josémaria, vise à pousser les laïcs et les prêtres séculiers à accomplir la mission d’aider ceux qui les entourent en particulier par « l’apostolat de l’amitié et de la confidence » (Entretiens 62), à se sanctifier au milieu du monde et à sanctifier le monde de l’intérieur en mettant le Christ au cœur des activités humaines. « Sois-en convaincu : tu as besoin de bien te former, en pensant à l'avalanche de gens qui viendront à nous, avec cette question précise et exigeante : "Bon, que faut-il faire ? " » (S 221). Elle stimule et canalise le désir d’âmes de ceux qui se savent apôtres : « une recette efficace pour ton esprit apostolique: faire des plans précis, non pas d'une semaine sur l'autre, mais aujourd'hui pour demain ; et maintenant pour tout à l'heure » (S 222).

5) La « formation professionnelle » consiste à apprendre à sanctifier le travail. En ce qui concerne la dimension technique de cette formation, chaque chrétien l’acquiert dans les endroits propres à la société civile – universités, écoles, ateliers, etc. – et cherche ensuite à la perfectionner tout au long de sa vie. Mais si l’on veut faire son travail non seulement bien techniquement mais avec une perfection morale, il est nécessaire de connaître et d’appliquer les normes morales de chaque activité (éthique professionnelle), et de ce point de vue, le travail est lié à la formation doctrinale. Si l’on veut en outre le sanctifier on doit aussi l’accomplir par amour de Dieu, avec zèle apostolique, avec droiture d’intention et en présence de Dieu. En ce sens spécifique l’Opus Dei contribue à la formation professionnelle, puisque son but est de « promouvoir la sanctification dans le travail et par le travail professionnel dans toutes les couches sociales » (Bulle Ut sit, « Proemio »).

Plus la formation reçue sous ces différents aspects est profonde mieux on peut, et plus on doit, aider les autres sur le chemin de la sainteté : on n’a pas le droit d’enterrer égoïstement le talent reçu (cf. Mt 25, 24-25). Et cette aide est donnée en premier lieu par son propre exemple : « Souviens-toi sans cesse qu’à tout moment tu collabores à la formation spirituelle et humaine de ceux qui t’entourent, et de toutes les âmes — la bienheureuse communion des saints arrive en effet à ce point : quand tu travailles et quand tu te reposes ; quand on te voit joyeux ou préoccupé ; quand, à l’ouvrage, ou en pleine rue tu pries en enfant de Dieu et que la paix de ton âme se manifeste extérieurement ; quand on remarque que tu as souffert — que tu as pleuré —, et que tu souris » (F 846). Au bon exemple, doit s’ajouter la parole qui conseille : « Toi, enfant de Dieu, qu’as-tu fait jusqu’à présent pour aider l’âme de ceux qui t’entourent ? — Tu ne peux te résigner à cette passivité, à cette langueur : Lui, il veut arriver à d’autres, grâce à ton exemple, à ta parole, à ton amitié, à ton service... » (F 880).

3. Moyens de formation

Les cinq aspects de la formation décrits sont présents dans le travail pastoral de l’Opus Dei et se transmettent par ses moyens de formation. On distingue : a) les moyens individuels et b) les moyens collectifs ; avec une mention à part pour c) les études institutionnelles de philosophie et de théologie que ses fidèles effectuent.

a) Les moyens individuels sont les suivants :

– la Confession sacramentelle, qui, en plus d’être un sacrement, est toujours aussi pour saint Josémaria une source de direction et de formation spirituelle ;

– la correction fraternelle, pratique de racine évangélique puisqu’elle est basée sur les paroles du Seigneur : « Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère » (Mt 18, 15 ; cf. Ga 6, 15). Chaque chrétien est appelé à aider les autres y compris, quand cela est approprié, par un avertissement plein de respect et d’affection qui lui permettra de rectifier plus facilement sa conduite. Cette norme générale est également pratiquée dans l’Opus Dei ; c’est pourquoi la correction fraternelle se donne après avoir médité les choses dans la prière et fait preuve de la prudence nécessaire pour s’assurer que cela sera vraiment une aide ;

– un entretien fraternel ou confidence, conversation privée entre celui qui donne la direction spirituelle et celui qui la reçoit. Cette conversation confidentielle constitue, en particulier pour les fidèles de l’Opus Dei, un moyen de sanctification très précieux qui s’ajoute aux sacrements et à la prière. Le deuxième chapitre de Chemin (« Direction ») montre son importance pour le développement de la vie spirituelle : « Tu ne construirais certes pas sans architecte une maison solide pour habiter sur la terre. Pourquoi veux-tu donc bâtir sans directeur spirituel la citadelle de ta sanctification où tu es appelé à vivre éternellement dans le ciel ? » (C 60). Tant celui qui forme à travers ce dialogue fraternel que celui qui y recourt, doivent garder à l’esprit la dimension surnaturelle de ce moyen qui est un canal pour l’action de l’Esprit Saint : « Il faut beaucoup d’obéissance à son directeur et beaucoup de docilité à la grâce. — Car si on ne laisse pas agir la grâce de Dieu et le directeur, jamais n’apparaîtra la sculpture, l’effigie de Jésus, que devient le saint » (C 56).

b) Les moyens collectifs qui sont donnés à plusieurs personnes en même temps comprennent des cercles (cours d’orientation chrétienne pratique), des cours et des causeries de nature doctrinale ou ascétique, des méditations prêchées par le prêtre, des récollections mensuelles, des retraites de plusieurs jours, des rencontres à finalité de formation ; etc.

Ces moyens, bien sûr, représentent un gain de temps et de force considérable – au lieu de former une seule personne on peut en instruire beaucoup à la fois – et ils constituent également des opportunités apostoliques car ils offrent l’occasion d’inviter des amis et des connaissances ; ils contribuent également, par le climat familial qui se crée et le bon exemple des uns et des autres, à accroître l’efficacité de la formation qui est transmise. « Des personnes de diverses nations, de différentes races, de milieux et de professions extrêmement variés... Lorsque tu leur parles de Dieu, tu touches du doigt la valeur humaine et surnaturelle de ta vocation d'apôtre. C'est comme si tu revivais, dans toute sa réalité, le miracle de la première prédication des disciples du Seigneur : des phrases prononcées en une langue étrangère, indiquant un chemin nouveau, ont été entendues par chacun au fond de son cœur, dans sa propre langue. Et dans ta tête revit, avec une vigueur nouvelle, la scène où "Parthes, Mèdes et Élamites..." heureux, très heureux, se sont approchés de Dieu » (S 186).

Dans le travail apostolique de l’Opus Dei, les moyens collectifs de formation sont organisés séparément pour les hommes et les femmes. Reconnaissant qu’il soit légitime de procéder d’une autre manière, le fondateur considérait cependant « que ce n'est pas l'unique possibilité, et il n'est pas évident non plus que ce soit la meilleure » (Entretiens 99). En ce qui concerne spécifiquement les couples, il pensait que « certaines activités déterminées de formation spirituelle sont plus efficaces si le mari et la femme s'y adonnent séparément. D'une part, on souligne ainsi le caractère fondamentalement personnel de la sanctification, de la lutte ascétique, de l'union avec Dieu, qui, plus tard, se répandent sur les autres, mais, où la conscience de chacun ne peut être substituée. D'autre part, il est ainsi plus facile d'adapter la formation aux exigences et aux besoins personnels et même à la psychologie de chacun » (ibid.). C’est un principe fondateur invariable dans les activités de formation de l’Opus Dei. « Nous ne prétendons pas non plus que notre façon d'agir soit la seule bonne, ou que tout le monde doive l'adopter », répète saint Josémaria. « Il me semble simplement qu'elle donne de bons résultats et qu'il y a de fortes raisons — en plus d'une longue expérience — pour agir ainsi » (ibid.).

c) Dès le début de son travail la formation doctrinale-religieuse a fait l’objet d’une attention particulière de saint Josémaria qui était conscient de son importance pour une véritable sanctification dans la vie ordinaire dans le contexte des conditions variées de la vie au milieu du monde. À la fin des années quarante, une fois obtenues les approbations pontificales nécessaires, il affronta ce qu’il appela la « bataille de la formation » (cf. AVP, III, pp. 273-290) afin d’avoir un nombre suffisant de professeurs – en particulier de prêtres – avec les titres académiques ecclésiastiques appropriés et qui pouvaient se charger de la formation philosophico-théologique des membres, essentielle à l’accomplissement de la mission apostolique de l’Opus Dei. La structure de cette formation doctrinale, adaptée aux circonstances concrètes de chaque fidèle, est décrite dans les statuts de la Prélature (Statuta, nos 96-109). Pour les Numéraires et une bonne partie des Agrégés, hommes et femmes, elle comprend l’équivalent de deux ans de philosophie et quatre ans de théologie avec des programmes de durée égale et de configuration analogue à ceux enseignés dans les universités pontificales romaines (Statuta, no 101). Les matières correspondantes sont enseignées dans les Studia Generalia régionales ou dans les Centres d’études interrégionaux, et les cours sont organisés d’une manière compatible avec l’accomplissement des obligations professionnelles des membres (Statuta, no 99).


Thèmes connexes : Activité de l’Opus Dei ; Conscience ; Étude ; Liberté ; Morale chrétienne ; Responsabilité ; Théologie ; Travail, Sanctification du.

Bibliographie : C 369-386 Statuta Operis Dei o Codex iuris particularis seu Statuta Praelaturae Sanctae Crucis et Operis Dei, in OIG, pp. 309-346 et dans IJC, pp. 628-657, nos 96-101 ; AVP, III, pp. 273-290 ; Jean-Paul II, Const. Ap. Ut sit, 28-XI-1982 ; Álvaro del Portillo, « Présentation », dans S, pp. 13-24 ; Ernst Burkhart - Javier López Vie quotidienne et sainteté dans l’enseignement de saint Josémaria. Étude de théologie spirituelle III, Madrid, Rialp, 2013, pp. 367-603.

Ernst Burkhart