Décès de la première surnuméraire de Lévis (Québec, Canada)

Yolande Plante, la première surnuméraire de Lévis (Québec, Canada), du début des années '70, est décédée le 12 mars dernier à l'âge de 82 ans, entourée de ses enfants qui ont prié avec elle jusqu’à son dernier souffle. Elle est partie en douceur, comme elle avait vécu, en remerciant Dieu pour son Amour et sa Bonté, et pour tous ceux et celles qu’Il avait mis sur sa route.

Yolande Giguère est née le 22 mars 1933 à St-Isidore de Beauce au Québec. Dès l’âge de 17 ans, elle a enseigné dans des écoles de rang avant de se marier avec Raymond Plante, un Lévisien. Ils ont eu six enfants.

Elle a connu l’Œuvre au début des années ‘70 grâce à Huguette Asselin, une amie agrégée. Peu de temps après, elle fut la première Lévisienne à demander son admission comme surnuméraire. Avec Huguette, elles a mis sur pied un club de jeunes, le club La Traverse, qui a attiré des centaines de filles de la Rive-Sud de Québec. Pendant de nombreuses années, elle s’est dédiée à la catéchèse familiale et à l’initiation sacramentelle des enfants dans sa paroisse. Avec un dévouement exemplaire, elle a pris soin de son mari, atteint d’une maladie dégénérative, pendant près de vingt-trois ans.

En 1997, elle a vécu la perte subite de sa fille Danielle alors âgée de 32 ans, elle-même numéraire depuis 7 ans. Yolande avait une piété solide et enracinée qui l’a aidée à supporter les épreuves de la vie avec sens surnaturel, simplicité et optimisme. Elle accueillait chaque personne avec joie comme si elle était unique au monde. Elle priait sincèrement pour les gens qui se confiaient à elle. Yolande était très sensible à la souffrance qui se vivait autour d’elle et priait pour qu’aucune peine ne se perde, étant convaincue de sa valeur rédemptrice. Après quelques mois de lutte contre le cancer, elle a reçu avec piété l’onction des malades avant de s’éteindre à Lévis le 12 mars 2016. Elle est décédée entourée de ses enfants qui ont prié avec elle jusqu’à son dernier souffle. Elle est partie tout en douceur, comme elle avait vécu, en remerciant Dieu pour son Amour et sa Bonté, et pour tous ceux et celles qu’Il avait mis sur sa route.