Des familles originaires des régions et des villes voisines ont également participé à cette réunion. Le prélat de l’Opus Dei a profité de ces quatre jours pour rendre visite aux évêques de Valladolid et de Burgos, ainsi qu’à de nombreux malades, des jeunes et des prêtres.
Au cours de cette réunion, il a encouragé les participants à « être des catholiques en actes. Lorsque vous passez devant une église, arrêtez-vous quelques instants avec Jésus-Christ. Le Christ vous accompagnera dans la douleur, le travail, la solitude ».
Il a insisté sur l’importance de répartir dans la famille les tâches domestiques : « Jésus vous aidera à vous comprendre mutuellement, à arriver à la maison fatigué et à ne pas vous laisser guider par l’égoïsme, mais à être généreux et à écouter patiemment les enfants, votre époux ou votre épouse ». « Le Christ veux vivre dans vos maisons, dans votre famille. Ne lui fermez pas la porte ! Ne le laissez pas seul ! Si vous le fréquentez, vous serez de meilleurs parents, de meilleurs frères et sœurs, de meilleurs étudiants, de meilleurs travailleurs. Tout ce que vous ferez s’améliorera, parce que le christ sera présent dans votre vie courante. Il nous donnera la paix, et nous pourrons la transmettre aux autres. Parfois vos amis ne vous écouteront pas ; mais dans d’autres occasions, ils vous diront : ’Ecoute, pourquoi es-tu toujours joyeux ?’ »
Il a également fait référence à cette « bêtise monstrueuse qui consiste à dire que l’Opus Dei, c’est pour les riches. L’Opus Dei est pour tous, pour les riches et pour les pauvres, qui sont la majorités, et pour quelques-uns qui sont encore plus pauvres que Job ; pour les biens portants et pour les malades, pour les vieux et pour les jeunes, pour les travailleurs manuels et pour les intellectuels. L’Opus Dei est pour tous ceux à qui le Seigneur demande d’avoir la générosité de mettre leur vie au service des autres ».
Le prélat a agrémenté son discours d’anecdotes pour distraire les assistants, et pour illustrer avec des exemples les messages chrétiens qu’il a suggérés. Un assistant, conducteur de bus à Valladolid, et membre de l’Opus Dei, a demandé comment améliorer son travail : « Depuis ton poste de conducteur, tu dois transmettre la joie et la paix. Offre ton travail à Dieu, également lorsque tu es fatigué, et prie pour ceux qui montent dans l’autobus ».
Une mère de cinq enfants, originaire de Valliadolid, l’a interrogé sur la joie d’avoir une famille nombreuse : « Les enfants sont une preuve de confiance de Dieu envers les parents. N’ayez pas peur des enfants. Si Dieu ne vous les envoie pas, c’est également une bénédiction, car vous pourrez vous consacrer à d’autres activités de service ».
Au cours de la réunion, un groupe de jeunes a interprété une chanson castillane « un si bon berger » (Tan buen ganadico) et un groupe d’enfants lui a offert des cadeaux.
Plus tard, il a parlé des écoles, et de leur rôle dans l’éducation des enfants. En s’adressant aux parents, il leur dit : « Vous avez le droit et le devoir d’intervenir dans l’éducation de vos enfants. Soyez amis de vos enfants, pour qu’ils puissent vous raconter sans crainte leurs problèmes. Aidez-les à devenir forts dans leur corps, mais également dans leur tête ».
Finalement, il a eu une pensée toute spéciale pour le Saint-Père, et il a demandé à tous de prier pour sa santé : « Il a donné sa vie pour le monde et pour l’Eglise. Il est détaché de sa vie, mais il a besoin de votre prière. Il nous aime tous à la folie » . Le prélat a terminé cette rencontre par un « Je vous salue Marie » pour le Saint-Père et pour les institutions civiles et religieuses. Les 7000 personnes présentes l’ont bien sûr accompagné dans cette prière.
Avant de quitter Valladolid, le prélat a manifesté sa satisfaction : « Ces jours ont été pour moi une grâce de Dieu. Rien qu’en marchant dans la ville, j’ai eu la chance de rendre visite à sa Patronne dans l’église san Lorenzo. J’ai touché du doigt l’affection des gens pour l’Eucharistie et la Mère de Dieu ».
Après avoir connu des milliers de personnes, il déclara : « J’ai perçu une communauté chrétienne vivante et pleine d’enthousiasme pour transmettre le message du Christ. C’est une terre d’espérance pour l’Eglise d’Espagne ».
« La piété des fidèles et les œuvres artistiques abondantes – qui m’ont aidé à prier – manifestent que les racines chrétiennes de la culture espagnole sont profondément enracinées dans ce pays ».
« Je me suis rendu compte que le Saint-Père a ici des enfants qui prient pour sa santé et pour ses intentions, et cela m’a remplit de paix. Je pense que tous les habitants de Valladolid aident le Pape par leur prière et leur affection filiale. C’est la meilleure façon de l’aider ».
