Il a fait ses études secondaires à Logroño, en Espagne. Il a fait ensuite l’École des Ingénieurs industriels de Madrid (promotion 1927).
Il a débuté dans la vie professionnelle à Malaga, à la Direction des ateliers des Chemins de fer d’Andalousie et comme professeur de l’École industrielle de cette ville.
Lors d’un voyage à Madrid en 1930, il a manifesté à saint Josémaria Escriva, vieil ami du collège, son désir de se donner à Dieu au milieu du monde, et il demandé l’admission à l’Opus Dei qui en était à ses tout débuts.
Isidore a poursuivi son métier à Malaga. Il a déménagé ensuite à Madrid, où il a continué de travailler dans l’industrie ferroviaire. Dans toutes ses activités il a donné un témoignage constant de sa foi chrétienne.
Il a vécu de façon exemplaire la diligence dans le travail, la loyauté et l’esprit de service envers ses collaborateurs, l’amour de la justice en promouvant des initiatives en faveur des plus pauvres, la foi et la charité en assurant la catéchèse et une formation chrétienne de personnes appartenant aux secteurs les plus défavorisés la société.
Par sa fidélité Isidore a toujours été un appui sûr pour le fondateur de l’Opus Dei. Durant les années de la guerre civile en Espagne (1936-1939), il donna des preuves d’héroïsme de son amour de l’Église et de son zèle pour les âmes.
Suivant avec persévérance les enseignements de saint Josémaria Escriva, il sut réaliser son travail en union intime avec Jésus-Christ.
Il vivait dans une présence de Dieu constante tout au long de la journée ; sa vie spirituelle était marquée par un sentiment de la filiation divine profond et plein de tendresse, un grand amour pour la très Sainte Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, et le désir sincère de chercher l’identification au Christ à travers un esprit de mortification et de pénitence intense.
Il est mort en odeur de sainteté le 15 juillet 1943, à la suite d’une longue et douloureuse maladie, supportée avec force et dans la joie.