A mari usque ad mare!

Un bref résumé des jours passés à Montréal par Mgr Ocáriz lors de sa visite pastorale au Canada et aux États-Unis

Samedi 17 août

La douceur du sourire et la joie de Mgr Ocariz, venu rencontrer quelque 200 femmes de l’Opus Dei et leurs amies, ont vite fait de chasser les nuages qui couvraient le ciel de Montréal.

Ses premiers mots ont été un encouragement à donner de l’espace à Dieu dans nos vies. À répandre le message et la joie de l’Évangile « d’un océan à l’autre », dans le respect de la liberté de chacun, suivant l’esprit de l’Opus Dei. Selon lui, les gens ont besoin de joie et sont attirés par la générosité et la joie de leurs amis.

Le prélat a rappelé que cet océan d’efficacité apostolique suppose une âme – une vie – donnée à Dieu, nourrie de sa grâce, et qui collabore avec le Christ en comptant sur Lui et en Lui donnant tout : ses pensées, ses désirs, son travail.

Melina pose une question

Dans toutes ses réponses aux questions posées, le Père a illustré maintes façons d’accompagner les autres en élargissant son cœur. Quelques exemples : dans le dialogue avec une personne qui ne partage pas nos idées, l’essentiel est développer une amitié et d’exprimer notre point de vue en veillant à ce que nos désaccords ne nous séparent pas; face à la souffrance engendrée par l’infertilité dans un couple, ne jamais oublier que Dieu aime le couple et lui demande de se dédier à un plus grand nombre de personnes, transformant cette croix en vie; quant aux grands-parents, a-t-il indiqué, ils ont un rôle important à jouer auprès de leurs petits-enfants : les fréquenter, les conseiller, s’intéresser à leurs activités, à leurs problèmes, et les diriger vers leurs parents pour faire grandir la confiance.

Selon Mgr Ocariz, l’essentiel est de rester unis au Christ et de s’identifier à Lui pour construire l’Église dans notre vie ordinaire en cherchant à sanctifier notre travail et à devenir des saints partout où nous vivons.

Après avoir demandé à toutes de prier pour le Saint-Père, le prélat s’est vu remercier par un quatuor familial qui a interprété un bon reel québécois (cuillères comprises!), un pot-pourri des musiques de Gilles Vigneault! Le spiritual “He’s Got the Whole World in His Hands”, interprété par Katheen, avait précédé.

Ile Père a conclu en invitant les participantes à beaucoup soigner la fraternité, l’unité, le service, la joie et la compréhension, puisqu’il s’agit du Commandement nouveau.

15 h 15 : Mgr Fernando Ocáriz rencontre plus de 125 personnes au théâtre L'Entrepôt, à Montréal, en faisant d’emblée allusion à la devise du Canada "A mari usque ad mare".

François a brisé la glace -littéralement!- en arrivant sur la scène comme sur une patinoire, habillé en joueur de hockey en souhaitant au Père de marquer plusieurs buts au cours de la rencontre. Le Père lui a donné une bonne accolade en lui rappelant comment saint Josémaria parlait d’esprit sportif pour la vie chrétienne : une conversion permanente, faite de perpétuels recommencements.

Au fil d’une anecdote d’Alexis sur sa fille de neuf ans qui parle de Jésus à des gens qu'elle connaît, et a même été à l'origine du baptême d’une petite amie dans son église paroissiale, le Père a fait remarquer combien l'amitié et la joie, et non pas un effort de conviction, gagnaient les autres au Christ.

Joseph, un coopérateur, a demandé d'être encouragé à être généreux avec son temps et ses ressources pour venir en aide aux besoins apostoliques. Un aumônier militaire a demandé des conseils pour vivre et partager la foi dans un environnement séculier. Claudio a raconté son expérience avec un club de garçons.

Brent, de Victoria, a parcouru des milliers de kilomètres pour rencontrer le Père à Montréal. Il voulait savoir comment partager avec ses amis la chaleur de famille qu’il trouve dans l’Opus Dei.

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