L’activité principale consistait à embellir l’église St. Nicolas, du XIIIème siècle : nettoyer les objets liturgiques et les vases sacrés, décaper un autel, vernir les chaises, laver le sol, etc. Le groupe de volontaires a d’abord appris de Colienne, professeur de restauration à Bruxelles, les techniques de base nécessaires : comment traiter la pierre et l’argenterie, décaper et vernir le bois, utiliser et entretenir les instruments de travail…
Sophie était le chef de l’équipe « décapage » de l’autel latéral. Son équipe a eu besoin de persévérance et d’énergie : « L’autel doit être terminé avant le mariage de samedi… pas de pause aujourd’hui! ». Le groupe « chaises », dirigé par Lena, s’occupait de sélectionner les chaises en bon état et de les traiter avec un produit contre les vers avant de les vernir.
Les touristes s’intéressaient au travail des jeunes. Néerlandophones pour la plupart, ils posaient leurs questions à Isaure, qui habite en Flandre. Beaucoup d’entre eux, admiratifs, collaboraient par une prière ou un petit billet…
La solidarité intergénérationnelle a été aussi présente à Durbuy. Le groupe s’est rendu à un home de personnes âgées afin d’accompagner ses habitants une après-midi: conversations, chants, souvenirs, photos… « La dame que avec laquelle j’ai causé était adorable» commente Laura, « La mienne parlait beaucoup, mais c’était chouette ! » dit Marie à la sortie.
Le groupe a tout particulièrement apprécié l'hospitalité et la joie de vivre de Nina, qui a ouvert sa maison et accepté de s'unir à la vie des jeunes, particulièrement pour le repas du soir et à l'une ou l'autre veillée.
Les jeunes sont aussi très reconnaissantes à Paule, qui a suivi de près les travaux de l'église et a raconté la préparation et la réalisation de la bande dessinée sur Saint Josémaria dont elle a été la scénariste et l’éditeur.
Le groupe de Fontenelle n’a pas manqué de participer à des activités de détente, comme des randonnées dans la région, du kayak, des visites culturelles dans le voisinage, un parcours aventure… Elles ont aussi réfléchi sur des sujets d’actualité. Ainsi, à base de débats, de témoignages, de vidéos ou de films, elles ont parlé de la défense de la vie, de l’aide humanitaire, de l’Eglise, de l’amitié... « Le but est de les aider à fortifier leurs convictions, à savoir les exprimer et à être de plus en plus cohérentes avec leur foi chrétienne », explique Teresa, une des monitrices.
Ces jours au cœur de la plus petite ville du monde ont constitué une belle occasion de faire de la solidarité une véritable aventure.