Voici quelques textes de saint Josémaria permettant de méditer sur la figure de cette sainte.
Désormais, on lira, à la Messe et à l’Office divin célébrés ce jour-là, les textes habituels du Missel Romain et de la Liturgie des Heures, mais la célébration de la Messe aura la préface propre « apostolorum apostola » Apôtre des apôtres)
La décision d’élever au rang de fête la célébration de Sainte Marie Madeleine permet de « réfléchir plus profondément à la dignité de la femme, à la nouvelle évangélisation et à la grandeur du mystère de la miséricorde divine » (Archevêque Arthur Roche, Secrétaire de la congrégation pour le Culte divin et la discipline des Sacrements).
Évangile selon saint Jean 20, 11-18
Sois audacieux: dis-lui que tu es plus éperdument amoureux de Lui que Marie Madeleine, plus que Thérèse et que la Petite Thérèse…, plus fou qu’Augustin, Dominique et François, plus qu’Ignace et Xavier.
Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau.
Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.
Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. »
Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. »
Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître.
Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »
Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.
Voici des textes de saint Josémaria pour méditer sur la figure de cette sainte.
Textes de saint Josémaria
Comme il avait raison, ce prêtre, quand il prêchait en ces termes: “Jésus m’a pardonné la multitude de mes péchés, et avec quelle générosité, malgré mon ingratitude ! Et si bien des péchés furent pardonnés à Marie-Madeleine parce qu’elle a beaucoup aimé, moi, à qui il a été pardonné davantage encore, quelle grande dette d’amour il me reste ! »
Jésus, je veux aller jusqu’à la folie et à l’héroïsme ! Avec ta grâce, Seigneur, même s’il me faut mourir pour toi, je ne t'abandonnerai plus jamais.
Forge, 210
Pour Jésus de Nazareth, Roi des Juifs, on a préparé le trône de triomphe. Ni toi ni moi ne le voyons se tordre de douleur lorsqu’on le cloue : souffrant tout ce que l’on peut souffrir, il étend les bras dans un geste de Prêtre Éternel.
Les soldats prennent les saints vêtements et en font quatre parts. — Pour ne pas déchirer la tunique, ils tirent au sort qui l’aura. — Ainsi, une fois de plus, les mots de l’Écriture s’accomplissent : Ils se sont partagé mes habits, ils ont tiré au sort mon vêtement (Jn 19, 23-24).
Maintenant il est là-haut... — Et, tout près de son Fils, au pied de la Croix, Sainte Marie... et Marie, femme de Cléophas, et Marie-Madeleine. Et Jean, le disciple qu’il aimait. Ecce mater tua ! — Voici ta Mère ! Il nous donne sa Mère pour Mère.
Auparavant ils lui avaient donné à boire un mélange de vin et de fiel, mais lorsqu’il en eut goûté, il n’en prit pas (Mt 27, 34). Maintenant il a soif... soif d’amour, soif d’âmes. Consummatum est. — Tout est consommé (Jn 19, 30).
Regarde, petit sot : tout cela..., il a tout souffert pour toi... et pour moi. — Tu ne pleures pas ?
Saint Rosaire, 10
Le soir du sabbat, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé ont acheté des aromates pour aller oindre le corps sans vie de Jésus. — Le lendemain, elles se rendent au sépulcre, de grand matin, comme le soleil se lève (Mc 16, 1-2). En entrant, elles sont consternées de ne pas trouver le corps du Seigneur. — Un jeune homme, vêtu de blanc, leur dit : Ne craignez rien : je sais bien que vous cherchez Jésus de Nazareth : Non est hic, surrexit enim sicut dixit, — Il n’est pas ici, car il est ressuscité comme il l’avait dit (Mt 28, 5).
Il est ressuscité ! — Jésus est ressuscité. Il n’est pas dans le sépulcre. — La Vie a été plus forte que la mort.
Il est apparu à sa très sainte Mère. — Il est apparu à Marie de Magdala, qui est folle d’amour. — Et à Pierre et aux autres apôtres. — Et à toi et à moi qui sommes ses disciples et plus fous que Madeleine : que de choses nous lui avons dites !
Puissions-nous ne jamais mourir par le péché ; puisse notre résurrection spirituelle être éternelle. — Et, avant de terminer cette dizaine, tu as embrassé les blessures de ses pieds..., et moi, plus audacieux — étant plus enfant — j’ai posé mes lèvres sur son côté ouvert.
Saint Rosaire, 11
Ne demande pas seulement à Jésus le pardon de tes fautes : ne l’aime pas seulement dans ton cœur…
Répare toutes les offenses qu’on lui a faites, qu’on lui fait et qu’on lui fera… Aime-le de toute la force de tous les cœurs de tous les hommes qui l’ont le plus aimé.
Sois audacieux : dis-lui que tu es plus éperdument amoureux de lui que Marie-Madeleine, plus que Thérèse et la petite Thérèse…, plus fou qu’Augustin, Dominique et François, plus qu’Ignace et François-Xavier.
Chemin, 402
“ Quelque temps après — lit-on au chapitre VIII de saint Luc — Jésus cheminait à travers villes et villages, prêchant et annonçant le royaume de Dieu. Les Douze l’accompagnaient, ainsi que quelques femmes qui avaient été guéries d’esprits mauvais et de maladies : Marie, surnommée Madeleine, de qui étaient sortis sept démons, Jeanne, femme de Chouza, intendant d’Hérode, Suzanne et plusieurs autres, qui l’assistaient de leurs biens. ”
Je recopie. Et je demande à Dieu que si une femme me lit, elle soit prise d’une sainte envie, pleine d’efficacité.
Chemin, 981