Studia et Documenta, revue scientifique éditée par l’Institut Historique Saint Josémaria Escriva de Balaguer, recueille des articles sur le saint et sur l’histoire de l’Opus Dei. Le deuxième volume, récemment paru, est spécialement consacré à la formation académique de saint Josémaria.

« Consacrer un cahier monographique à la formation académique de saint Josémaria et plus concrètement aux périodes spécialement importantes des ses études de doctorat, —dit dans sa présentation le professeur José Luis Illanes, directeur de l’Institut Historique— implique que l’on relève un défi tout à la fois simple et engageant. Simple, parce que ce qui remplissait la vie du fondateur de l’Opus Dei n’étaient pas les activités académiques et ce qui s’y rapportait, mais les tâches pastorales et apostoliques. Engageant, parce que cette formation, chronologiquement circonscrite en toutes ses étapes, est non seulement entretissée avec des circonstances importantes de la vie de saint Josémaria, mais nous met devant l’un des traits les plus caractéristiques de sa personnalité et de son esprit : son attachement à l’activité intellectuelle et à tout ce qui s’y rapporte et par conséquent, à tout ce qui contribue au progrès du savoir et de la culture, et très spécialement aux avancées de l’université ». De fait, à un moment donné, il avait pensé à la possibilité, insinuée par certains de ses amis, de prétendre à une chaire universitaire. Ceci dit, il comprit très vite que ce n’était pas la voie qu’il était appelé à parcourir puisque Dieu lui demandait de se vouer entièrement à la promotion de l’Opus Dei et à la diffusion du message sur la sanctification au milieu du monde.

L’article de don Pedro Rodriguez est centré sur Le doctorat de saint Josémaria à l’Université de Madrid, quand il s’y installa en 1927 avec l’intention de faire une thèse de doctorat en Droit. Cette étude contemple d’autres aspects primordiaux de la vie du saint, dont notamment le souci d’être incardiné dans le diocèse de Madrid et son dévouement constant au développement de l’Opus Dei.

Les différentes étapes préalables des études ecclésiastiques de saint Josémaria, ses études à Logroño, les années à l’Université Pontificale de Saragosse et, plus tard, la thèse de doctorat à l’université du Latran sont analysées et largement documentées dans le travail de Francesc Castells i Puig.

Il y a aussi des articles sur le soin apporté aux malades de Madrid, la mise en route de l’Institut de Journalisme de l’Université de Navarre (Espagne) et la création d’une école pour paysannes à Montefalco (Mexique), entre autres.

On trouve aussi l’analyse de la correspondance qu’Émilien Amann, étudiant de Bilbao, entretenait avec sa famille alors qu’il logeait dans le premier foyer d’étudiants promu à Madrid par saint Josémaria. Ses lettres, avec leur empreinte personnelle, montrent bien certains traits de la vie de l’Opus Dei dans l’étape précédant immédiatement la guerre civile espagnole.

C’est dans la section bibliographique que l’on trouve un résumé détaillé de dix ouvrages et que l’on peut consulter une brève recension de 17 autres.

Pour tout abonnement à Studia et Documenta : page web de l’Institut Historique Saint Josémaria Escriva de Balaguer.