En donnant naissance à une nouvelle région baptisée «France et Belgique», cette restructuration vise, selon les mots du prélat, Mgr Ocariz, à « améliorer l’orientation et la coordination du travail apostolique » (Message du Prélat, 30 janvier 2021). Elle se traduit sur le terrain par la création d’un organe de gouvernement unique dans le but d’unifier un travail qui, jusqu’alors, était réalisé dans chacun des pays. « Formidable occasion d’ouverture humaine et culturelle, la création de cette région constitue pour chacun un moyen d’expérimenter de manière concrète que l’Œuvre est universelle et qu’un même esprit s’incarne dans des cultures très variées », indique l’abbé Marc Chatanay, vicaire de cette nouvelle région.

L’objectif est clair : libérer des bras pour soutenir davantage les projets sur le terrain. Et bien sûr, comme le précise Adeline de Rosny, la secrétaire régionale, il s’agit de « profiter de cette nouvelle configuration pour grandir en créativité, permettre de nouvelles rencontres et porter ensemble de nouvelles initiatives ». Le tout en ayant à cœur de maintenir et de promouvoir l’identité de chaque zone linguistique, car la vocation qui unit les membres de l’Œuvre au-delà des pays, des cultures et des langues, crée des liens de fraternité qui s’enrichissent de la diversité.

C’est donc avec enthousiasme que l’annonce de la nouvelle région «France et Belgique» a été accueillie. « Je me réjouis de cet élargissement », explique Hervé, numéraire français qui a vécu de nombreuses années en Belgique et qui garde de cette époque de nombreux amis. « Vivre un même esprit ne connaît pas de frontière ! C’est le génie du catholicisme qui embrasse l’universel et le particulier et fonde la multiplicité dans l'unité. C’est l’esprit de l’Opus Dei ». Une intuition largement partagée par Geertrui, surnuméraire flamande, convaincue que « la spécificité de chacun fait la richesse du travail apostolique, et qu’en s’agrandissant la région deviendra plus forte et permettra à chacun d’élargir ses horizons ».