Sur la formation professionnelle (II) : Se former pour être un autre Christ dans le travail

Pour s’identifier au Christ dans son travail, il est bon de nourrir la dimension spirituelle, de s’investir intellectuellement dans son activité, de se mettre en capacité de faire le bien, de croître en amitié et de gagner en compétence.

Qui n’a pas rêvé une fois de vivre une grande aventure ? Une aventure qui recèle des découvertes inimaginables, qui révèle notre potentiel, jusqu’alors inconnu, de dépassement de ses limites personnelles, une aventure pleine de rencontres et partagée avec d’autres compagnons de voyage ? C’est justement ce dont il est question avec la sainteté que l’on rêve d’atteindre : une grande aventure de relation avec Dieu au milieu du monde.

3 caravelles - Christophe Colomb (Shutterstock.com)

Pour un commerçant, un ingénieur, un étudiant ou un infirmier, cette aventure de la sainteté se déroule autour de son travail professionnel, jour après jour, dans l’effort, l’enthousiasme, avec ou sans entrain, en collaboration avec d’autres collègues, au coude à coude ou en Smart working. Pour beaucoup, le travail est le pivot, le noyau, autour duquel tournent la sainteté et l’apostolat au milieu du monde. Sa portée est illustrée par l’expression bien connue de saint Josémaria : sanctifier le travail, se sanctifier dans le travail et sanctifier les autres avec le travail.

sanctifier le travail, se sanctifier dans le travail et sanctifier les autres avec le travail. (Saint Josémaria)

Il y a là une déclaration d’intentions et un objectif qui supposent la nécessité d’avoir des ressources pour les mener à bien. Se lance-t-on dans une course à pied sans baskets ? Ou dans un projet sans investir ? Mais ici, il ne s’agit pas de ressources ponctuelles, d’outils ou de stratégies. Il s'agit de se former dans toutes les dimensions essentielles de notre vie pour arriver à être d’autres Christ dans le travail.

Rencontrer Dieu personnellement dans le travail

La dimension la plus évidente est la dimension spirituelle, puisqu’elle vise à réaliser son travail avec amour, voir son travail comme rencontre avec Dieu notre Père, à qui l’on s’efforce de présenter une offrande agréable [1], en union avec le sacrifice du Fils sur la croix qui s’actualise lors de chaque célébration de la Messe [2]. Il s’agit de chercher activement à faire son travail par Lui, avec Lui et en Lui [3], en y voyant une occasion de service, que ce soit directement – comme c’est le cas de tant de professions : cuisiniers, livreurs, enseignants, psychologues… – ou indirectement, car tout travail est un service rendu à la société. Cette approche touche chacune des actions concrètes de toute la journée au point de faire de sa table de travail, de son bureau, de sa chaire universitaire, de son atelier ou de son champ, un autel où Dieu nous attend tous les jours [4], sur lequel nous déposons l’une après l’autre chaque heure de notre existence. 

faire son travail par Lui, avec Lui et en Lui , en y voyant une occasion de service

En ce qui nous concerne, la dimension spirituelle suppose également notre effort pour accorder plus d'importance à ce que Dieu fait à travers nous qu'à ce que nous faisons, nous. Nous élevons souvent notre cœur pour Le glorifier, Le remercier, Lui demander pardon et son aide, en consonance avec les fins de la messe (adoration, actions de grâce, réparation et demande)[5]. Et nous nous rendons compte que Dieu nous voit, nous écoute et nous sourit car il voit l’effort que nous faisons pour l’aimer.

Le travail sanctifié (par le Christ, avec Lui et en Lui) naît de l'amour, manifeste l'amour et s'ordonne à l'amour (St Josémaria)

Persévérer dans le travail entraîne la fatigue, la lassitude. Fatigue physique pour qui travaille dans le secteur de la construction ou qui sculpte une œuvre d’art, fatigue mentale pour qui a les yeux fixés sur un écran pour créer un nouvel algorithme ou qui doit s’occuper aimablement d’un passager. Notre formation spirituelle nous aide à considérer cet effort comme une chance d’être plus près du Christ qui a pris sur lui nos misères et nos douleurs [6], être plus près du Rédempteur. En définitive, le travail sanctifié (par le Christ, avec Lui et en Lui) naît de l'amour, manifeste l'amour et s'ordonne à l'amour [7]. L’amour du Christ pour le Père et pour nous, ses frères les hommes, est le principe qui vivifie et unifie toute activité et toute mission ; cela vaut aussi pour notre travail lorsque nous nous intéressons au monde et aux autres, en nous efforçant d’imiter Jésus, en union avec Lui.

Comprendre intellectuellement le sens du travail

S'il nous fallait définir ce qui donne du sens à notre existence, ce qui nous configure comme personnes, ce qui nous situe dans le monde, nous parlerions de notre travail, même si celui que nous réalisons actuellement n’est pas « le travail de nos rêves ». Par contre, qu’en serait-il de notre vie si nous ne travaillions pas ? La vocation que nous donne Dieu est très belle : créer, recréer, travailler, a dit le pape François ; et [le travail] concerne l'homme dans sa totalité : dans sa pensée, dans son action, dans tout [8]. La formation intellectuelle (philosophique et théologique) permet d'approfondir ce rôle fondamental du travail qui donne sens à notre existence. Mieux nous comprendrons cette réalité – que Dieu prit l’homme et le conduisit dans le jardin d’Éden pour qu’il le travaille et le garde [9], c’est là le sens vocationnel du travail humain –, mieux nous saisirons la dignité que revêt le travail puisqu’il nous fait ressembler à Dieu, qu’il manifeste en quoi nous sommes à son image et à sa ressemblance [10].

Cette approche peut s’opérer grâce à diverses disciplines pour une compréhension plus profonde de la Création, de la dimension rédemptrice des années que passa le Christ dans l’atelier de Joseph, du sacrifice de la Croix, de l’action du Saint Esprit dans l’histoire, du rôle des laïcs dans la christianisation de la société, etc. De ce fait, tout ce qui touche la vertu de justice et les exigences morales de chaque profession revêt donc une importance particulière. C’est pourquoi l’étude nous offre de nouvelles perspectives pour voir comment  fortifier notre désir de sanctifier notre propre travail, et le sanctifier vraiment.

En outre, il faut toujours avoir présent à l’esprit la dimension sociale et transformatrice du monde que revêt notre activité professionnelle. Nous devons recevoir une formation telle, qu’elle suscite en nos âmes l’instinct et la préoccupation saine d'harmoniser cette tâche -le travail professionnel de chacun- avec les exigences de la conscience chrétienne, avec les impératifs divins qui doivent gouverner la société et les activités humaines [11], selon les mots de saint Josémaria. Quiconque voit dans son travail le lieu de sa sanctification, désire que cette expérience soit partagée par tout le monde, non seulement en cherchant les moyens spirituels pour que son travail ait du sens, mais aussi en faisant tout son possible pour que tous aient un travail digne et porteur de sens.

Être plus à même de faire le bien

L’accomplissement quotidien du travail donne l’occasion d’exercer les vertus humaines. C’est un terrain d’entraînement très utile pour tous ceux qui veulent progresser en tant que personnes : comme dans n’importe quel gymnase, on ne peut atteindre un haut niveau de satisfaction que si on le fréquente assidûment, encore que dans notre cas, vient s’ajouter une bonne dose d’aide surnaturelle : la grâce.

La formation humaine, ici et maintenant, aide à apprécier spécialement les vertus que l'on pourrait qualifier de sociales : celles qui nous aident à mettre en pratique nos bons désirs de servir les autres. Par exemple : l’écoute active et intéressée, animée d'un réel désir d’apprendre des autres.

lorsque nous écoutons avec le cœur, [voilà] ce qui arrive : l’autre se sent accueilli, non pas jugé, libre de raconter son vécu et son parcours spirituel (Pape François)

Comme l’explique le Pape lorsqu’il évoque la conversation entre Jésus et le jeune homme riche, lorsque nous écoutons avec le cœur, [voilà] ce qui arrive : l’autre se sent accueilli, non pas jugé, libre de raconter son vécu et son parcours spirituel [12]. Et aussi, dans un sens plus large, l’Esprit nous demande de nous mettre à l’écoute des demandes, des angoisses, des espérances de chaque Église, de chaque peuple et nation, mais aussi à l’écoute du monde, des défis et des changements qu’il nous présente. N’insonorisons pas notre cœur, ne nous blindons pas dans nos certitudes. Les certitudes nous ferment souvent. Écoutons-nous [13].

En lien étroit avec cela, la vertu d’humilité nous porte à reconnaître que nous avons besoin des autres, à nous rendre compte de ce que nous pouvons leur apporter, et à le faire généreusement. Le monde du travail aujourd'hui exige la capacité à collaborer avec les autres et à s’appuyer sur eux ; certes, on peut apprendre des techniques et développer des aptitudes, mais la vertu chrétienne y ajoute une attitude vitale, un réel intérêt pour l’autre personne, par la volonté – et la capacité acquise par la pratique – de favoriser la liberté et la responsabilité de chacun et de mobiliser ses talents.

on peut apprendre des techniques et développer des aptitudes, mais la vertu chrétienne y ajoute une attitude vitale, un réel intérêt pour l’autre personne

Une autre vertu qui se développe est l’engagement, un mot qui, parfois, fait peur. Cependant, réfléchissons aux conséquences que peut avoir la peur de s'engager. Comment puis-je construire quelque chose de valeur et qui soit durable, sans engagement ? Peut-on atteindre un but sans laisser de côté d’autres possibilités ? La réponse est claire et il est certain que, dans le travail comme dans d’autres domaines personnels, l’engagement peut être coûteux car il implique des renoncements et exige un effort constant.

Comment puis-je construire quelque chose de valeur et qui soit durable, sans engagement ?

L’engagement est également indispensable pour vivre l’honnêteté, la justice et la responsabilité sociale. Il permet d’être fidèle à ce que notre conscience nous montre comme juste, même si les comportements contraires abondent dans notre environnement professionnel. L'engagement pousse à se préoccuper activement de l’humanisation du cadre de travail et à promouvoir partout des conditions de travail dignes.

Être heureux avec les autres

Dans les relations interpersonnelles, la bienveillance et la grandeur d’âme sont des qualités très appréciées. Dans une société individualiste et compétitive comme la nôtre, ces vertus mettent en lumière la charité. Autant de vertus qu'un chrétien a à cœur de développer et transmettre à son entourage, sans tomber dans l’ingénuité ou la simple philanthropie, quitte à voir sa bonté considérée comme une faiblesse. Apprendre à demander pardon, rectifier et surtout pardonner. Être honnête avec soi-même et avec les autres. Être loyal et sincère dans ses relations avec ses collègues. Faire preuve d’amabilité et de patience envers les clients.

La liste des vertus peut être longue – chacun à sa mesure – et le désir d’être meilleur et de mieux aimer ses compagnons de route fait partie de cette aventure qu'est la vie professionnelle.

L’environnement professionnel est le cadre naturel où naissent de nombreuses et solides amitiés, comme le rappelle le Prélat de l’Opus Dei dans sa lettre du 1er novembre 2019 [14], et où peuvent être semées la paix et la joie si propres à l’esprit chrétien. Saint Josémaria, cité par le Prélat, l’expose en ces termes : On peut bien dire, enfants de mon âme, que le plus grand fruit de l’apostolat de l’Opus Dei est celui que ses membres obtiennent personnellement, par l’apostolat de l’exemple et de l’amitié loyale avec leurs compagnons de travail : à l’université ou à l’usine, au bureau, à la mine ou aux champs [15]. C’est un lieu où l’on partage des aspirations, l’on collabore mutuellement et l’on consacre beaucoup de temps à développer une tâche commune ; cela renforce les liens et ouvre à la connaissance mutuelle, tout en évitant d’instrumentaliser les relations en n’y voyant qu’un avantage dans la culture du succès immédiat. La naissance d’une amitié est en bonne part de l’ordre d’un cadeau inattendu [16], rappelle le Prélat, ce don de Dieu qui nous apporte joie et consolation [17] et nous rappelle l’amour gratuit de la Trinité pour chacun de nous. En même temps, elle devient une activité agréable et partagée car cette même amitié est un dialogue dans lequel nous donnons et nous recevons la lumière ; dans lequel des projets surgissent, alors que l’on s’ouvre mutuellement des horizons ; dans lequel nous nous réjouissons de ce qui est bon et nous nous soutenons dans ce qui est difficile ; un dialogue dans lequel nous passons un bon moment, parce que Dieu veut que nous soyons contents [18].

Avec compétence professionnelle

La compétence professionnelle est essentielle pour qu’un travail puisse être sanctifié

À côté de la formation aux vertus, la formation professionnelle est fondamentale pour la sanctification personnelle et elle constitue l’outil adéquat pour affronter les défis culturels et sociaux du monde actuel. La compétence professionnelle est essentielle pour qu’un travail puisse être sanctifié, car il faut tout d’abord bien le faire, aussi bien que n’importe qui,  et si possible mieux, car cela correspond à nos désirs de perfectionner la création, adorer le Créateur et participer à la co-rédemption [19], en faisant jouer l’âme sacerdotale reçue au moment du baptême, en étant un autre Christ dans le travail.

encourager chaque personne à déployer pleinement sa personnalité et ses capacités dans les domaines où elle peut apporter le plus à la société 

Saint Josémaria insistait auprès des premiers membres de l’Œuvre sur le fait que la formation intellectuelle et professionnelle pousse à rechercher les reliefs, non les plaines [20] dans son emploi et sa profession. Ceci veut dire encourager chaque personne à déployer pleinement sa personnalité et ses capacités dans les domaines où elle peut apporter le plus à la société en aidant à humaniser son propre environnement.

La formation et les diplômes professionnels s’obtiennent dans les institutions créées dans ce but : les universités, les écoles techniques, les résidences universitaires, les plateformes de formation on-line, les organismes publics qui offrent des cours de remise à niveau ou d’apprentissage professionnel… L’offre est vaste et variée et il ne faut pas hésiter à en profiter. L’ambition d’un chrétien à faire davantage implique une formation professionnelle continue et exigeante pour se mettre à jour, une obligation à acquérir une formation professionnelle adéquate qui s’obtient dans les mêmes endroits que pour les autres citoyens [21].

La formation dispensée par la Prélature

De tout ce qui précède l'on déduit facilement que celui qui recherche la sainteté au milieu du monde a besoin d’une formation dans tous les domaines de sa profession ; chacun pourra ainsi atteindre la maturité nécessaire pour suivre le chemin de son identification avec le Christ. Voilà ce que propose la Prélature.

  • En premier lieu, on nous encourage à aimer notre profession comme étant un lieu de rencontre avec Dieu et de participation concrète à son œuvre créatrice. Pour nous y aider, on peut se demander pendant la journée : comment est-ce que je transforme le monde aujourd’hui ? La réponse sera peut-être : ne pas avoir de réaction agressive face à une situation tendue à l’approche d’une échéance ; être reconnaissant de l’aide d’un collègue ; accorder un congé maternité sans compromettre le retour de la mère à son poste… autant de moments et de décisions où nous sommes appelés à transformer le monde par l’amélioration de notre environnement et à contribuer à le conduire vers Dieu.
  • En outre, la formation reçue nous aide à accomplir notre travail en chrétien cohérent, c’est-à-dire en accord avec la déontologie propre à notre profession et avec l’esprit d’initiative de celui qui désire contribuer à l’édification d’une société plus humaine. On nous rappelle qu’il faut étudier, connaître et mettre en œuvre les exigences éthiques et morales en considérant que c’est notre mission, et à être exemplaires dans l’exercice de notre profession. Cela supposera pour certains comme les avocats, les gynécologues, les fonctionnaires des douanes ou les agents de change d’y consacrer plus de temps et d’efforts. Mais c’est également important pour ceux qui s’occupent de personnes âgées, qui sont stagiaires dans une radio locale ou qui préparent des plats à emporter.
  • À côté de cela, la formation offerte par la Prélature stimule chez chacun le désir de tout faire pour être en mesure de promouvoir le développement de la culture propre à chaque activité, emploi ou profession qu’il nous revient d’exercer, en suscitant des associations professionnelles ou en y participant activement, et en consacrant du temps pour mieux connaître notre propre métier, soit individuellement soit en groupe. Tout ceci demande du temps et de l’énergie – et il n’y en a pas de trop – mais c’est un enrichissement nécessaire. Saint Josémaria disait : J’accorde autant d’importance à la culture professionnelle d’un coiffeur qu’à celle d’un chercheur ; à celle d’un étudiant d’université qu’à celle d’une employée de maison. Il s’agit de posséder la culture propre à son métier qui correspond à la vocation professionnelle de chacun [22].
  • La formation permet de respecter les valeurs spécifiques  à chaque profession ou au métier : valeur de la vie et de la santé pour les professions en lien avec la médecine ; solidarité pour les pompiers et les volontaires ; égalité pour les chefs d’entreprise et les syndicalistes… Il y a des valeurs qui sont universelles et nécessaires dans toutes les activités, mais qui ont plus d’importance dans certains métiers et requièrent des compétences indispensables pour être bien vécues. Si on le fait pour la gloire de Dieu et le bien des âmes, notre travail revêt une valeur surnaturelle qui nous permet de nous identifier au Christ.
  • L’accompagnement spirituel qu’offre la Prélature nous aide à affronter avec réalisme – maturité humaine et surnaturelle – les opportunités et les exigences que présente la vie, notamment dans le parcours professionnel au long des années, en faisant preuve d’espérance, de discernement et de sens surnaturel.
  • Enfin, nous éprouvons la joie d'améliorer notre situation économique personnelle afin de pourvoir au bien-être de notre famille et aux apostolats de l’Œuvre, en assumant notre mission apostolique.

Nous avons parcouru tous les aspects de la formation qui concourent à faire de notre travail un travail de chrétien, dont le caractère central était résumé par saint Josémaria dans les termes suivants : Nous allons demander sa lumière à notre Seigneur Jésus-Christ, et le prier de nous aider à découvrir, à chaque instant, ce sens divin qui transforme notre vocation professionnelle, et en fait l’axe sur lequel s’appuie et pivote l’appel à la sainteté qui nous a été adressé [23].


[1] Cf. Catéchisme de l’Eglise Catholique, no 2569.

[2] Cf. Catéchisme de l’Eglise Catholique, no 1350.

[3] Cf. Prière Eucharistique, doxologie finale.

[4] Cf. Saint Josémaria, Conversations, no 114.

[5] Cf. Catéchisme de l’Eglise Catholique, nos 1407 et 1414.

[6] Saint Josémaria. Quand le Christ passe, no 95.

[7] Saint Josémaria. Quand le Christ passe, no 48.

[8] Pape François, “Le travail est la vocation de l’homme”, homélie à Sainte Marthe, 1er mai 2020.

[9] Genèse 2,15

[10] Cf. Genèse 1,26.

[11] Saint Josémaría. Lettre du 6-V-1945, no 15, dans E. Burkhart, J. López, Vida cotidiana y santidad en la enseñanza de San Josemaría, III, Rialp, Madrid 2013, p. 574.

[12] Pape François, homélie, Messe d’ouverture du synode des évêques, 10-10-2021.

[13] Ibid.

[14] Cf. Fernando Ocáriz, Lettre Pastorale 1-XI-2019, no 20.

[15] Saint Josémaria, Lettre no 6, no 55.

[16] Fernando Ocáriz, Lettre Pastorale 1-XI-2019, no 20.

[17] Ibid.

[18] Fernando Ocáriz, Lettre Pastorale 9-I-2018, no 14.

[19] Cf. Fernando Ocáriz, Lettre Pastorale 14-II-2017, no 17

[20] Cf. Ana Sastre, Tiempo de Caminar, Rialp, Madrid 1989, citation 18, p. 232 (Source: saint Josémaria, Hoja de Noticias (complementos) de juillet 1939 (AGP, serie A.2, leg. 10, carp. 2) “Ne poursuivez pas vos études comme si elles ne formaient qu’une plaine. Recherchez les reliefs. Tracez votre sillon. Et que tous vos sillons fassent rendre le champ du Père de familles”.

[21] Cf. Prélature de la Sainte Croix et Opus Dei, Ratio Institutionis, Rome, 2007, n. 14.

[22] Saint Josémaria, Notes d’un cercle bref, 19-IV-1964 ; dans Volumes de “Méditations”, vol. I, pp. 606-607 (AGP, biblioteca, P06).

[23] Saint Josémaria, Amis de Dieu, no 62.

Maeves Javaloyes