En route (1) : travailler pour les autres

Première vidéo de la série "En route. Les différentes manières d’aider les autres", produite en l’année jubilaire de la miséricorde. Son but ? Seconder le désir du pape François : que les chrétiens contemplent la miséricorde de Dieu et en fassent leur style de vie.

Partout dans le monde, des professionnels s’investissent dans un service gratuit, rendu à ceux qui n’auraient pas les moyens d’y accéder autrement.

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Voici quelques pistes de travail pour utiliser cette vidéo lors de réunions entre amis, à l’école ou en paroisse.

Questions pour amorcer le dialogue

  • Y a-t-il des personnes sur cette vidéo en situation difficile ? Les avez-vous repérées ? Pouvez-vous les décrire ?
  • Pourraient-elles surmonter leurs difficultés sans y être aidées ?
  • Quelles sont les aides concrètes apportées ici ? Concernent-elles les œuvres de miséricorde ?
  • Quelle est la motivation des volontaires à rendre ces services ?
  • Qu’apportent-ils aux autres avec leur service ?
  • Le docteur Luiz Mario avoue « c’est une rencontre de Jésus-Christ avec Jésus-Christ ». Que veut-il dire par là?
  • Norbert assure que son aide est aussi un témoignage de sa foi. Que veut-il dire ?

Propositions d’action

  • Rendre un service professionnel gratuit à des personnes qui ne peuvent pas le rémunérer.
  • Partager nos connaissances, notre savoir faire, avec ceux qui en ont besoin.
  • Prier pour les personnes que l’on contacte grâce au travail professionnel.
  • Assurer les malades et les nécessiteux de notre aide, de notre compagnie et de notre prière.

Méditer les Saintes Écritures

  • Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui et, le voyant, fut touché de compassion. Il s'approcha, banda ses plaies, après y avoir versé de l'huile et du vin ; puis il le mit sur sa propre monture, le mena dans une hôtellerie, et prit soin de lui. (Lc 10, 33-34).
  • Le soir venu, après le coucher du soleil, ils lui amenèrent tous les malades et les démoniaques, et toute la ville se pressait devant la porte. Il guérit beaucoup de malades affligés de diverses infirmités, et il chassa beaucoup de démons ; (Mc 1, 32-34).
  • Pierre lui dit : "Je n'ai ni or ni argent : mais ce que j'ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche !" (Ac 3, 6).

Méditer avec le pape François

  • Faisons le bien sans rien attendre en retour. C’est ce que Dieu notre Père fit avec nous que nous devons faire nous aussi. Fais le bien et suis ton chemin (Audience, 10 septembre 2014).
  • Pour imiter le Christ auprès d’un pauvre ou d’un malade, ne craignons pas de le regarder dans les yeux, de nous en approcher avec tendresse et compassion, de le toucher, de l’embrasser (Angélus, 15 février 2015).
  • Servir. Qu’est-ce que cela signifie ? Servir veut dire accueillir affectueusement celui qui arrive, se pencher sur celui qui a besoin de nous, lui tendre la main, sans lésiner, sans crainte, avec tendresse et compassion, comme le Christ s’est incliné pour laver les pieds des ses apôtres. Servir signifie travailler auprès des plus nécessiteux, et, surtout, tisser avec eux des liens humains de proximité, des liens de solidarité (Discours, 10 septembre 2013).
  • Est-ce que je me penche sur celui qui a des difficultés ou est-ce que j’ai peur de me salir les mains ? Suis-je replié sur moi-même, dans mes affaires, ou sais-je percevoir celui qui a besoin d’aide ? Est-ce que je ne sers que moi-même ou sais-je servir les autres comme le Christ, venu pour servir jusqu’au don de sa vie ? Est-ce que je regarde dans les yeux ceux qui demandent justice ou est-ce que je détourne mon regard pour ne pas croiser le leur ? (Discours, 10 septembre 2013).

Méditer avec saint Josémaria

  • Service. Comme j'aime ce mot ! Servir mon Roi et, pour lui, tous ceux que son sang a rachetés ! Si les chrétiens savaient servir ! Confions au Seigneur notre décision d'apprendre à accomplir cette mission de service, car ce n'est qu'ainsi que nous pourrons connaître le Christ et l'aimer. Le faire connaître et le faire aimer. (Quand le Christ passe, n.182)
  • Ne passe pas indifférent devant la douleur d'autrui. Cette personne (un parent, un ami, un collègue..., cette autre que tu ne connais pas) est ton frère. Souviens-toi de l'Évangile, où si souvent tu as lu avec tristesse que même les proches de Jésus n'avaient pas confiance en Lui. Veilles-y : que cette scène ne se reproduise pas. (Sillon, n. 251)
  • Enfant. — Malade. — N’éprouvez-vous pas la tentation d'écrire ces mots avec des majuscules ? Pour une âme qui aime, les enfants, les malades, c'est Lui. (Chemin, n. 419).

Textes et liens pour poursuivre cette réflexion