Promotion rurale à Mbankomo : « J’ai gagné en maturité ! »

Ghislaine est étudiante en Banques et Finances à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC) à Yaoundé. Avec un groupe d’étudiantes, elle a pris part à la promotion rurale organisée il y a quelques mois par le Centre Rigel à Mbankomo, près de Yaoundé.

Ghislaine avec une fillette de Mbankomo

Ghislaine, tu as participé à la promotion rurale organisée à Mbankomo. Pourrais-tu nous dire ce qu’est une promotion rurale ?

Une promotion rurale est une série d’activités ayant pour cible la population rurale. Son but est de rendre les vacances utiles et de permettre aux populations d’apprendre de nous, comme nous d’elles. C’est du donnant – donnant car personne, surtout pas nous les jeunes filles ne pourrait prétendre enseigner des choses nouvelles à des personnes pour la plupart âgées et vivant dans une réalité différente de la nôtre. Parmi ces activités, on compte d’une façon générale des cours d’hygiène, d’économie domestique, de doctrine catholique et des astuces pour une meilleure organisation personnelle.

Quel a été ton apport pendant ces jours?

Au cours d’une activité avec les enfants

J’étais en charge des enfants avec deux amies qui participaient également à la promotion. Nous leur apprenions l’hygiène, la catéchèse, des jeux instructifs et beaucoup d’autres activités. Mon apport, comme celui de toutes les autres étudiantes présentes, fut d’être disponible, d’être ouverte de façon à pouvoir donner le meilleur de moi-même à la population de Mbankomo.

En même temps que les activités de promotion au sein du village, le groupe d’étudiantes participait à une rencontre. En quoi est-ce que cela consistait-il et qu’est-ce que cela t’a apporté ?

La Rencontre qui se déroulait parallèlement aux activités consistait, pour nous les filles qui y participaient, à vivre ensemble pendant 10 jours. C’était une occasion assez extraordinaire car jamais nous n’étions restées ensemble aussi longtemps. Nous avons pu ainsi nous connaître davantage et resserrer les liens qui existaient déjà. Cette rencontre m’a fait grandir d’un point de vue humain. Je ne l’aurais jamais pensé ; je suis rentrée de Mbankomo avec de la nostalgie certes,  mais avec un grand cadeau : j’ai gagné en maturité.

Ghislaine avec des amies à Mbankomo

Tu fréquentes Rigel depuis 5 ans. Quel impact le Centre a-t-il eu sur ta vie ?

L’apport de Rigel dans ma vie ne saurait être résumé en quelques lignes. Mais d’une façon globale, le Centre Rigel, par le message de l’Opus Dei qu’il transmet, par ses diverses activités relatives à l’étude, à l’art du foyer, etc., par les filles qui fréquentent le Centre, m’a permis d’être une jeune fille un peu plus VRAIE dans sa vie de tous les jours.

Rigel me donne aussi les moyens d’apporter, partout où je suis et où je serai, une touche à l’édification de ce monde. Par exemple, la formation que j’y reçois m’a poussée à développer ma passion pour la mode. J’apprécie mieux la dignité de la femme et j’estime davantage le rôle que joue le vêtement dans la mise en valeur de cette dignité : on peut être très élégante tout en étant « bien couverte », sans être provocante.  Sur ce sujet, j’entretiens un blog où je partage mes idées et mes créations d’accessoires vestimentaires. Je participe aussi à la formation des filles à Rigel par des conférences sur la mode.

Es-tu prête à renouveler l’expérience d’une promotion rurale l’année prochaine ?

Oui, sans aucune hésitation !