Opus Dei

‘Avvenire’ quotidien italien, a publié le 23 février dernier un article de mgr Echevarria, prélat de l’Opus Dei qui parle de la vocation du chrétien à l’apostolat. Voici la traduction de ce texte.

Le 9 novembre on commémore la Dédicace de la Basilique Saint-Jean-de-Latran, cathédrale de la ville de Rome.

Jeudi 6 octobre 1932, durant sa retraite spirituelle, saint Josémaria invoqua pour la première fois les trois Archanges et les trois Apôtres: Saint Michel, Saint Gabriel, et Saint Raphaël ainsi que Saint Pierre, Saint Paul et Saint Jean. À partir de là, il considéra qu’ils étaient les Patrons des différents domaines apostoliques intégrés qui composent l’Opus Dei.

Pour le cardinal König, l'annonce que rien ne se s'oppose plus à la canonisation du Josémaria Escriva de Balaguer, fondateur de l'Opus Dei, signifie « que Mgr Escriva appartient déjà au trésor de l'Église, qu'il en fait partie ». Le cardinal König avait connu et maintenu des relations avec le fondateur de l'Opus Dei ; il est dans un certain sens un témoin d'exception sur la personne de Josémaria Escriva.

Saint Josémaria savait qu’il était un instrument dans les mains de Dieu. Son travail sacerdotal, sa jeunesse et sa bonne humeur étaient les seuls moyens humains alors à sa portée. Or il pensait déjà atteindre les âmes du monde entier. Il n’y a donc rien de surprenant : sa vie fut une catéchèse continuelle, tantôt il prêchait, tantôt il écrivait. Il devait aussi toucher la conscience, l’intimité de chacun, grâce à des ouvrages dont il ne connaissait ni ne connaîtrait jamais les lecteurs.

Voici un extrait du livre ‘El hombre de Villa Tevere’, portrait du fondateur de l’Opus Dei où l’auteur montre combien il était en syntonie avec tout le monde, sans faire de différences, afin que tout un chacun entre en contact avec Dieu.

P. M. C., Buenos Aires

« Durant la Vigile pascale, la nuit de la nouvelle création, l’Église présente le mystère de la lumière avec un symbole tout à fait particulier et très humble : le cierge pascal. C’est une lumière qui vit en vertu du sacrifice. Le cierge illumine en se consumant lui-même. Il donne la lumière en se donnant lui-même. »

« Tu ne regretteras jamais de t’être tu, mais très souvent d’avoir parlé », assurait saint Josémaria qui disait par ailleurs que “l’enfer est pavé de bouches cousues” Quelques textes pour considérer la sagesse du silence et de la parole bien placée.

Tu me demandes ce que tu pourrais bien faire pour cet ami, afin qu'il ne se sente pas seul. — Je te redirai comme d’habitude que nous avons à notre disposition une arme merveilleuse qui résout tout : la prière... D'abord prier. Et ensuite, faire pour lui ce que tu voudrais que l'on fasse pour toi, dans les mêmes circonstances...