Adoration Eucharistique

Visite au Très Saint Sacrement

. Adorons à jamais le Très Saint Sacrement.

. Adorons à jamais le Très Saint Sacrement.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père (trois fois).

. Adorons à jamais le Très Saint Sacrement.

.Adorons à jamais le Très Saint Sacrement.

ComMuniOn spirituELlE

Je voudrais Seigneur te recevoir, avec la pureté, l'humilité et la dévotion avec lesquelles ta très sainte Mère te reçut, avec l'esprit et la ferveur des saints.

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Le Jeudi Saint, on peut dire, à la place du Gloria :

. Le Christ s'est fait pour nous,

.Obéissant jusqu'à la mort.

Le Vendredi Saint :

. Le Christ s'est fait pour nous, obéissant jusqu'à la mort.

.Et à la mort sur la croix.

Et le Samedi Saint :

. Le Christ s'est fait pour nous obéissant jusqu'à la mort, et à la mort sur la croix.

.C'est pourquoi Dieu l'a exalté et lui a donné le Nom qui est au-dessus de tout nom.

Adoro te devote

1. Je t’adore avec amour, divinité cachée,
Toi qui vraiment te tiens cachée sous ces apparences.
À toi mon cœur se soumet tout entier,
Car à te contempler, tout entier il défaille.

2. La vue, le toucher, le goût, ne t’atteignent pas,
Mais l’ouïe suffit pour croire fermement.
Je crois tout ce qu’a dit le Fils de Dieu :
Rien n’est plus vrai que cette Parole de vérité.

3. Sur la croix se cachait la seule divinité,
Mais ici se cache aussi ton humanité ;
Croyant et confessant l’une et l’autre pourtant,
J’implore ce qu’implorait le larron repentant.

4. Je ne vois pas tes plaies comme Thomas :
Je proclame pourtant que tu es mon Dieu !
Fais-moi avoir toujours plus foi en toi,
Mettre en toi mon espérance, et en toi mon amour.

5. Ô mémorial de la mort du Seigneur,
Pain vivant, qui donnes la vie aux hommes,
Donne à mon âme de vivre de toi,
Donne-lui de toujours savourer ta douceur.

6. Seigneur Jésus, bon pélican,
Purifie mon impureté par ton sang,
Dont une seule goutte pourrait laver
De tout péché le monde entier.

7. Ô Jésus, qu’à présent je contemple voilé,
Je t’en prie, fais qu’advienne ce dont j’ai si grand soif :
Que te voyant enfin à face découverte,
Je sois fait bienheureux par la vue de ta gloire. Amen.

Pange, língua

Chante, ô ma langue, le mystère
De ce corps très glorieux
Et de ce sang si précieux
Que le Roi de nations
Issu d’une noble lignée
Versa pour le prix de ce monde

Fils d’une mère toujours vierge
Né pour nous, à nous donné,
Et dans ce monde ayant vécu,
Verbe en semence semé,
Il conclut son temps d’ici-bas
Par une action incomparable :

La nuit de la dernière Cène,
À table avec ses amis,
Ayant pleinement observé
La Pâque selon la loi,
De ses propres mains il s’offrit
En nourriture aux douze Apôtres.

Le Verbe fait chair, par son verbe,
Fait de sa chair le vrai pain ;
Le sang du Christ devient boisson ;
Nos sens étant limités,
C’est la foi seule qui suffit
pour affermir les cœurs sincères.

Il est si grand, ce sacrement !
Adorons-le, prosternés.
Que s’effacent les anciens rites
Devant le culte nouveau !
Que la foi vienne suppléer
Aux faiblesses de nos sens !

Au Père et au Fils qu’il engendre
Louange et joie débordante,
Salut, honneur, toute-puissance
Et toujours bénédiction !
À l’Esprit qui des deux procède
Soit rendue même louange.

. Vous leur avez donné un pain descendu du ciel. (T. P. Allelúia).

. Un pain délicieux. (T. P. Allelúia).

Oraison

Dieu, dans cet admirable sacrement
tu nous as laissé le mémorial de ta passion ;
donne-nous de vénérer d’un si grand amour
les mystères de ton corps et de ton sang,
que nous puissions recueillir sans cesse
le fruit de la rédemption.
Toi qui vis et règnes pour les siècles des siècles.

. Amen.

Litanies réparatrices

Dieu soit béni.

Béni soit son saint Nom.

Béni soit Jésus Christ, vrai Dieu et vrai homme.

Béni soit le nom de Jésus.

Béni soit son Cœur sacré.

Béni soit son très précieux Sang.

Béni soit Jésus dans le très saint sacrement de l’autel.

Béni soit l’Esprit Saint consolateur.

Bénie soit l’auguste Mère de Dieu, la très sainte Vierge Marie.

Bénie soit sa sainte et immaculée Conception.

Bénie soit sa glorieuse Assomption.

Béni soit le nom de Marie, Vierge et Mère.

Béni soit saint Joseph, son très chaste époux.

Béni soit Dieu en ses anges et en ses saints.

Amen.

Louez le Seigneur tous les peuples, louez le Seigneur toutes les nations, sa miséricorde pour nous a été confirmée et la fidélité du Seigneur demeure à jamais.

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit. Comme il était au commencement, maintenant et toujours, pour les siècles des siècles. Amen.

Sacris solémniis

Les deux dernières strophes sont 'Panis Angelicus'

Qu’aux saintes solennités jointes soient les joies,
Et que du fond des cœurs sonnent les chants !
Que reculent les choses anciennes, que nouvelles soient toutes les choses : cœurs, voix et œuvres.

La dernière Cène de la nuit est rappelée,
Où le Christ est cru Agneau et Azyme
S’être donné à ses frères, selon les légitimes
Indults cédés aux anciens Pères.

Après l’agneau qui le figure, et le festin terminé,
Que le Corps Seigneurial est donné aux disciples,
Aussi bien tout à tous, que tout à chacun,
De ses propres mains, nous le confessons.

Il donna son Corps comme aliment aux fragiles,
Il donna aussi son Sang comme boisson aux tristes,
Disant : Prenez la coupe que je sers ;
Tous, buvez-en !

Il a institué ce sacrifice de telle façon
Qu’il a voulu en remettre l’office
Seulement aux prêtres, à qui il établit
De le prendre, puis de le donner aux autres.

Le Pain angélique devient le Pain des hommes,
Le Pain céleste met un terme aux symboles.
Ô chose admirable : il se nourrit de son Seigneur,
Le serviteur pauvre et humble !

Dieu Trinité Et Un, nous te le demandons,
Daigne par ta visite
Répondre à nos hommages.
Par tes voies, conduis-nous
Au but où nous tendons,
À la lumière où tu demeures.
Amen.

Lauda Sion

Hymne eucharistique (séquence du Solennité du Très Saint Sacrement)

Sion, célèbre ton Sauveur,
chante ton chef et ton pasteur
par des hymnes et des chants.
Tant que tu peux, tu dois oser,
car il dépasse tes louanges
tu ne peux trop le louer.

Le Pain vivant, le Pain de vie,
il est aujourd'hui proposé
comme objet de tes louanges.
Au repas sacré de la Cène,
Il est bien vrai qu'il fut donné
au groupe des douze frères.

Louons-le à voix pleine et forte,
que soit joyeuse et rayonnante
l'allégresse de nos cœurs!
C'est en effet la journée solennelle
où nous fêtons de ce banquet divin
la première institution.

A ce banquet du nouveau Roi,
la Pâque de la Loi nouvelle
met fin à la Pâque ancienne.
L'ordre ancien le cède au nouveau,
la réalité chasse l'ombre
et la lumière, la nuit.

Ce que le Christ fit à la Cène,
il ordonna qu'en sa mémoire
nous le fassions après lui.
Instruits par son précepte saint,
nous consacrons le pain, le vin,
en victime de salut.

C'est un dogme pour les chrétiens
que le pain se change en son corps,
que le vin devient son sang.
Ce qu'on ne peut comprendre et voir,
notre foi ose l'affirmer,
hors des lois de la nature.

L'une et l'autre de ces espèces,
qui ne sont que de purs signe,
voilent un réel divin.
Sa chair nourrit, son sang abreuve,
mais le Christ tout entier demeure
sous chacune des espèces.

On le reçoit sans le briser,
le rompre ni le diviser;
il est reçu tout entier.
Qu'un seul ou mille communient,
il se donne à l'un comme aux autres,
il nourrit sans disparaître.

Bons et mauvais le consomment,
mais pour un sort bien différent,
pour la vie ou pour la mort.
Mort des pécheurs, vie pour les jutes;
vois : ils prennent pareillement;
quel résultat différent !

Si l'on divise les espèces,
n'hésite pas, mais souviens-toi
qu'il est présent dans un fragment
aussi bien que dans le tout.
Le signe seul est partagé
le Christ n'est en rien divisé,
ni sa taille ni son état
n'ont en rien diminué.

Le voici, le pain des anges,
il est le pain de l'homme en route,
c'est le vrai pain des enfants de Dieu
qu'on ne peut jeter aux chiens.
D'avance il fut annoncé
par Isaac en sacrifice,
par l'agneau pascal immolé
par la manne donnée à nos pères.

O bon Pasteur, notre vrai pain,
ô Jésus, aie pitié de nous,
nourris-nous et protège-nous,
fais-nous voir les biens éternels
dans la terre des vivants.
Toi qui sais tout et qui peux tout
toi qui sur terre nous nourris,
conduis-nous au banquet du ciel
et donne-nous ton héritage,
en compagnie de tes saints.
Amen.
Allelúia.

Iesu dulcis memória

Jésus doux souvenir,
Donnant de vraies joies au cœur,
Mais aussi le miel et toutes les choses,
Pleines de ta douce présence.

Aucun chant plus suave
Aucun son plus agréable,
Aucune pensée plus douce,
Que Jésus Fils de Dieu

Jésus espoir pour les pénitents,
Comme tu es bienveillant pour ceux qui te réclament,
Comme tu es bon pour ceux qui te réclament,
Mais quoi pour ceux qui te trouvent.

Aucun langage ne peut dire,
Ni aucun mot exprimer:
Seul celui qui a éprouvé peut croire,
Ce que c’est d’aimer Jésus.

Que Jésus soit notre joie
Toi qui es la récompense à venir,
Que notre gloire soit en toi,
Pour des siècles et des siècles.

Amen.

Verbum supérnum

Les deux dernières strophes sont 'O Salutáris Hóstia'

Le verbe très-haut s'est montré
sans quitter la droite du Père
sorti pour accomplir son œuvre
il est venu au soir des temps.

Près d'être livré aux jaloux
pour la mort, par l'un des disciples
d'abord aux disciples eux-mêmes,
en festin de vie, se livra.

Il donne sa chair et son sang
présens sous les deux apparences
pour que, dans sa double substance,
l'homme tout entier soit nourri.

Naissant, il s'est fait compagnon
convive, il s'est fait nourriture
mourant, il s'est notre dette;
en son règne, il se donne en prix

Victime pour notre salut,
du ciel tu nous ouvres la porte ;
quand l'ennemi nous la guerre
donne-nous renfort et secours.

Au Seigneur qui est trine et un
rendons une gloire éternelle
qu'il nous accord par sa grâce
dans la patrie, la vie sans fin. Amen.