La France a besoin de femmes vraiment chrétiennes
S’adressant à des femmes, mariées et mères de famille pour la plupart, dans une salle de l’hôtel Accor, Mgr Echevarria a dit que « la France a besoin de femmes vraiment chrétiennes, vraiment filles de Dieu, qui n’aient pas froid aux yeux, qui n’aient pas de respects humains pour dire à tous ceux qu’elles rencontrent : « nous devons agir davantage pour qu’il y ait plus de familles qui soient très unies, nous devons agir davantage pour que l’on travaille honnêtement dans tous les métiers et que l’on y respecte les personnes, nous devons vivre plus chrétiennement pour que nos amis s’approchent des sacrements, nous devons vivre plus chrétiennement pour que l’on ait plus de charité et que l’on ne reste pas indifférent devant le sort des autres. » Même en lisant le journal vous pouvez prier beaucoup, vous pouvez vous transporter en esprit dans tous les lieux d’où proviennent les nouvelles, nationales ou internationales. »
Il leur a également demandé de prier pour le Saint-Père, Benoît XVI, « qui aime beaucoup la France et parle un français merveilleux parce qu’il a beaucoup étudié cette langue et l’a beaucoup parlée. Il porte ce pays très profondément dans son cœur, et il est important que vous vous rendiez compte qu’à son âge il porte le poids de l’Église, et qu’il doit affronter tant de problèmes chaque jour. Il a besoin de l’aide de ses enfants, et concrètement il a besoin de l’aide de chacune d’entre vous. »
Que faisons nous quand on nous demande un service ?
À un groupe d’hommes, réunis au Centre culturel Garnelles, le prélat a parlé également d’apostolat chrétien : « Que faisons-nous, quand nous sommes dans la rue, et que nous sommes pressés et que l’on nous pose une question ? Que faisons-nous quand on nous demande de l’aide ? Nous devons nous efforcer de conférer à nos relations sociales ou professionnelles un contenu apostolique. Au point que l’on en arrivera peut-être à nous demander :
— Mais pourquoi tu fais tout ça ?
— Parce que je connais le Christ, que je vis avec le Christ, que je vis du Christ.
Si vous êtes des hommes qui vivent la fraternité humaine, et surtout chrétienne, vous pourrez faire beaucoup d’apostolat, et de nombreuses personnes s'intéresseront à l’Opus Dei à l’occasion de votre travail de chaque jour. Je vous demande d’être des hommes qui prient, qui sachent se sacrifier, qui soient apostoliques, des hommes qui prient pour le pape. »
Le monde actuel a besoin d’amitié et de personnes qui s’intéressent à leur âme
À une question posée par un pilote d’Air France, Mgr Echevarria a répondu : « Recommande-toi à saint Josémaria, recommande-toi à ton ange gardien, et recommande toutes les personnes que tu transportes. Tu trouveras alors l’occasion, peut-être dès qu’elles entrent dans l’avion, de les saluer aimablement, par un « Bonjour ! », et de les inciter à te poser une question. Tu pourras alors leur dire que vous pouvez prolonger plus tard la conversation. Ensuite, ne te lasse pas d’insister auprès de tes amis, même s’ils te disent « non, non ! ». Car le « non », ce n’est pas une réponse pour nous. Nous devons aller à la recherche du « oui ». Nous ne devons pas nous décourager ; nous devons être constants. Une manière de faire de l’apostolat est de conseiller ces rencontres avec Dieu que sont les retraites et les réunions organisées pour les coopérateurs de l’Opus Dei : ce sont des moments où l’âme peut se mettre face à Dieu. On y trouve alors ce qu’a promis le Christ : cette paix et cette joie que le monde ne peut donner. Mets aussi carrément à profit ces circonstances, sans fausse honte, sans respect humain, en étant sûr que le Christ profite de la moindre occasion. Pense à la Samaritaine : le Christ est alors fatigué, mais il fait son apostolat. Quand il marche, il lui suffit d’encourager Nathanaël du regard pour que celui-ci le suive. Or Nathanaël était méfiant : que peut-il venir de bon de Nazareth ? Rien. Pourtant, quand le Christ lui dit : quand je t’ai vu sous cet arbre…, il change du tout au tout. N’attendez donc pas que l’occasion se présente. Cherchez, chacun d’entre vous, l’occasion de parler avec les gens, même s’il vous semble que vous allez vous faire remarquer. Demandez-leur quel travail ils font, etc. Les gens réagissent positivement. Le monde actuel a besoin d’amitié et de personnes qui s’intéressent à leur âme et à leurs affaires. N’attendez pas l’occasion, cherchez-la constamment. Tout particulièrement dans cette ambiance qui requiert des sacrifices, en raison d’horaires variables, de changements de ville… Profite de ces circonstances pour faire de l’apostolat avec tes collègues. »
Ce même samedi, Mgr Echevarria s'est rendu à la rue du Bac, afin de remettre entre les mains de Notre Dame de la Médaille Miraculeuse toutes les intentions du Saint-Père, celles de l'archevêque de Paris et les siennes, notamment que tous les fidèles de la prélature en France soient des semeurs de paix et de joie et des témoins infatigables de l'Evangile.