1. La Sainte Écriture, Parole de Dieu.
2. La Bible, livre de prière.
3. L’Évangile, chemin de configuration au Christ.
4. L’Écriture dans la prédication de saint Josémaria.
« L'Écriture sacrée est comme l'âme de la théologie ». Cet enseignement du pape Léon XIII se retrouve dans la constitution dogmatique Dei Verbum, qui affirme en outre que la parole écrite de Dieu, et la Tradition qui lui est jointe, constituent les « fondements perpétuels » sur lesquels la science théologique se renforce et se rajeunit continuellement , « en cherchant, à la lumière de la foi, toute la vérité contenue dans le mystère du Christ ». Saint Josémaria s'intéressa particulièrement à l'étude de la Bible pendant ses études au séminaire de Saragosse, comme en témoignent, entre autres, ses notes obtenues dans les matières d'introduction et d'exégèse des Livres Sacrés. De cette étude et de son expérience de la prière dès l'enfance, on peut dire qu'il a su pénétrer – de manière pratique – dans la grande vérité théologique de la valeur insondable de l'Écriture.
1. L' Écriture Sainte, Parole de Dieu
Lire la Bible est pour saint Josémaria un acte qui doit être accompli avec vénération, avec la conscience d'être face au témoignage écrit de la Révélation : « Nous écoutons maintenant la Parole de l'Écriture, l'Épître et l'Évangile, lumières du Paraclet, qui parle en langage humain pour que notre intelligence comprenne et contemple, pour que notre volonté se fortifie et que l'action s'accomplisse. Parce que nous sommes un seul peuple qui confesse une seule foi, un Credo ; un peuple rassemblé dans l'unité du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (QCP 89). Parallèlement, il considérait la petitesse humaine devant la grandeur de la Parole de Dieu : « Si nous nous reportons à la Sainte Écriture, nous verrons que l’humilité est une condition indispensable pour nous disposer à écouter Dieu. Chez les humbles se trouve la sagesse, enseigne le livre des Proverbes (Pr 11, 2). L’humilité, c’est nous regarder tels que nous sommes, sans rien nous cacher, avec vérité. Et, comprenant que nous ne valons presque rien, nous nous ouvrons à la grandeur de Dieu : c’est là notre propre grandeur » (AD 96).
En effet, il cherchait à lire et à interpréter l'Écriture Sainte avec le même esprit avec lequel elle avait été écrite, cherchant à pénétrer intellectuellement et vitalement le sens des textes sacrés. Il n'était pas rare qu'il utilise l'Ancien Testament, en montrant sa valeur pérenne et en donnant comme exemple de vie et de fidélité à Dieu quelques figures de prophètes et de patriarches. Les expériences des différents personnages du peuple élu étaient pour lui quelque chose de personnel : « J’ignore ce qu’il en sera pour toi... Mais moi, je suis intérieurement ému, je te le dis, quand je lis ces mots du prophète Isaïe : “ego vocavi te nomine tuo, meus es tu !” — Je t’ai appelé, je t’ai amené à mon Église, tu es mien ! Dieu me dit, à moi, que je suis à lui ! De quoi devenir fou d’Amour ! » (F12).
En même temps, il montrait que ce chemin historico-salvifique aboutissait à la plénitude de la révélation dans le Nouveau Testament qui fait briller d'une lumière nouvelle le salut initié par l'Ancienne Alliance. Il enseignait ainsi, de manière concrète, l'unité et la continuité de l'Écriture, et le fait que la vérité révélée se trouve dans les différents textes, même si elle ne l'était pas toujours dans tous avec la même clarté : « Si vous parcourez l'Écriture Sainte vous y découvrirez la présence constante de la miséricorde de Dieu :elle remplit la terre (Ps 33 [Vg 32], 5), elle s'étend à tous ses enfants, super omnem (Si 18, 12) ; elle nous entoure (Ps 32 [Vg 31], 10), elle va au devant de nous (Ps 59 [Vg 58], 11), elle se multiplie pour nous aider (Ps 36 [Vg 35], 8) et elle a constamment reçu confirmation (Ps 117 [ Vg 116], 2). Dieu, qui s'occupe de nous comme un Père très aimant, nous considère dans sa miséricorde (Ps 25 [Vg 24], 6) : une miséricorde douce (Sal 109 [Vg 108], 21), belle comme un nuage de pluie (Si 35, 26) » (QCP 7).
L'homélie se poursuit en montrant la continuité et, en même temps, une plus grande lumière dans la Révélation, en nous invitant à contempler le même thème du point de vue néotestamentaire : « Jésus résume et définit toute cette histoire de la miséricorde divine : bienheureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde (Mt 5, 7). En une autre occasion, Il dit : soyez miséricordieux, comme votre Père céleste est miséricordieux (Lc 6, 36). Bien des scènes de l'Évangile restent gravées dans notre mémoire : la clémence à l'égard de la femme adultère ; la parabole du fils prodigue ; celles de la brebis perdue et du débiteur pardonné ; la résurrection du fils de la veuve de Naïm (Lc 7, 11-17). Que de motifs de justice pour expliquer ce grand prodige. Le fils unique de cette pauvre veuve est mort, lui qui donnait un sens à sa vie, lui qui pouvait l'aider dans sa vieillesse. Cependant le Christ ne fait pas de miracles par justice mais par compassion, parce que, intérieurement, Il s'émeut devant la douleur humaine » (QCP 7).
À un autre moment, dans une synthèse ajustée, saint Josémaria complète le raisonnement : « La Sainte Écriture nous met en garde : même le juste tombe sept fois. Chaque fois que j’ai lu ces paroles, mon âme a été secouée d’un fort tressaillement d’amour et de douleur. Une fois de plus, par ce divin rappel, le Seigneur vient à notre rencontre. Il nous parle de sa miséricorde, de sa tendresse, de sa clémence sans limite. Soyez-en convaincus : le Seigneur ne veut pas nos misères, mais il ne les méconnaît pas pour autant, et il compte précisément sur ces faiblesses pour que nous devenions plus saints » (AD 215).
Saint Josémaria lisait la Bible in sinu Ecclesiæ. Les enseignements des Pères et des Docteurs de l'Église éclairaient constamment son interprétation de l'Écriture. Il suffit de mentionner les citations de saint Augustin, de saint Jérôme, de saint Jean Chrysostome ou de saint Thomas d'Aquin, pour nommer quelques-uns des auteurs qu'il a le plus fréquemment cités. La Tradition vivante de l'Église a trouvé un écho enrichissant – ce n'était pas seulement de la répétition – dans leurs commentaires des textes sacrés.
Il mettait en valeur le sens et la profondeur de la Parole de Dieu comme Révélation du mystère de Dieu et des hommes, et c'est pourquoi il abordait toujours l'Écriture avec le désir d'en connaître la vérité insondable. Comme l'a dit Mgr del Portillo, « il a toujours fait preuve d'un respect extraordinaire pour l'Écriture Sainte qui, avec la Tradition de l'Église, est la source dont il s'est continuellement nourri pour sa prière personnelle et pour sa prédication » (DEL PORTILLO 1994, p. 147-148).
2. La Bible, un livre de prière
L'Écriture Sainte, tant en elle-même qu'incorporée à la liturgie, était la source de cette prière personnelle et de ce dialogue contemplatif avec Dieu, que saint Josémaria recherchait à chaque instant de son existence. Récitant l'Office Divin avec amour et attention, il vivait à la première personne ce qu'il avait écrit dans les années 30 : « Ta prière doit être liturgique. — Ah si tu pouvais prendre goût à réciter les psaumes et les prières du missel » (C 86). Ce conseil était une réalité qui s'était incarnée dans sa propre vie. Dans la célébration quotidienne du Sacrifice Eucharistique et dans la récitation de l'Office Divin, il priait, faisant siens les passages de l'Écriture. En particulier, il savait se réjouir et souffrir, remercier, pardonner et implorer le Seigneur avec insistance, répétant les paroles du psalmiste, qu'il connaissait dans bien des cas par cœur. Comme l'a noté Mgr del Portillo, « j'étais étonné de la facilité avec laquelle il citait de mémoire et avec exactitude des phrases de la Sainte Écriture. Même dans ses conversations familiales, il évoquait des textes sacrés pour amener les personnes présentes à une prière plus profonde » (DEL PORTILLO 1994 p. 150).
Fréquemment, la Parole inspirée suscitait dans sa prière personnelle le désir de croître dans les vertus, de vivre de foi, d'espérance et de charité. « Dieu est celui de toujours. — Il faut des hommes de foi : et les prodiges que nous lisons dans la sainte Écriture se renouvelleront.— Ecce non est abbreviata manus Domini, le bras de Dieu — sa puissance — ne s’est pas raccourci ! » (C 586). « ’In te Domine, speravi’ : en toi, Seigneur, j’ai espéré. — Et, en plus des recours humains, j’ai usé de ma prière et de ma croix. — Et mon espérance n’a pas été vaine ! Elle ne le sera jamais :Non confundar in æternum ! » (C 95). « La solution consiste à aimer. L’apôtre saint Jean écrit des mots qui me vont droit au cœur : “Qui autem timet, non est perfectus in caritate.” Je les traduis ainsi, presque littéralement : celui qui a peur ne sait pas aimer. — Donc toi, qui as en toi l’amour et qui sais aimer, tu ne dois avoir peur de rien. — En avant ! » (F 260).
3. L'Évangile, chemin de configuration au Christ
En 1933, saint Josémaria écrivait : « Sur cette Histoire de Jésus que je t’ai offerte, j’ai écrit en dédicace : “ Cherche le Christ, trouve le Christ, aime le Christ. ” » (C 382). Ce n'était pas seulement un conseil, mais quelque chose que le fondateur de l'Opus Dei avait essayé de vivre assidûment : « Nous devons, en effet, reproduire en nous le Christ vivant, en connaissant le Christ, à force de lire la Sainte Ecriture et de la méditer, à force de prier » (QCP 14).
Conscient que la vie du chrétien n'a qu'un objectif, se configurer au Christ, il avait écrit : « Dans la vie spirituelle, il n'y a pas de nouvelle époque à laquelle il faudrait parvenir. Tout a déjà été donné dans le Christ, qui est mort, qui est ressuscité, qui vit et demeure toujours. Mais il nous faut nous unir à Lui par la foi, en laissant sa vie se manifester en nous, afin que l'on puisse dire que chaque chrétien est non plus alter Christus, mais ipse Christus, le Christ lui-même ! » (QCP 104). Déjà au début de Chemin, il écrivait : « Dieu veuille que ton comportement et tes conversations fussent tels que l’on pût dire en te voyant ou en t’écoutant parler : voilà quelqu’un qui lit la vie du Christ ! » (C 2).
Un moyen pratique de montrer cette réalité était de lire le Nouveau Testament quotidiennement - quelques versets par jour, environ cinq minutes - en suivant l'exemple de divers saints. Il n'était pas rare qu'il couche par écrit une phrase qui avait attiré son attention. Cela lui servait parfois d'oraison jaculatoire qui, répétée au cours de la journée, l'aidait à se maintenir en présence de Dieu. C'est ainsi qu'il l’a écrit. « Ces minutes que tu consacres chaque jour à la lecture du Nouveau Testament, selon le conseil que je t'ai donné (essayer de bien entrer dans chaque scène, et d'y participer, comme un personnage de plus) elles sont là pour que tu incarnes, pour que "tu accomplisses" l'Évangile dans ta vie..., et pour "le faire accomplir" » (S 672).
Il invitait ses enfants de l'Opus Dei à être des protagonistes des textes de l’Évangile qu'ils lisaient et méditaient afin qu'ils écoutent les paroles de Jésus et parlent avec Lui : « Pour approcher le Seigneur à travers les pages du saint Évangile, je vous recommande toujours de faire l’effort d’entrer dans la scène, d’y participer comme un personnage de plus. Je connais nombre d’âmes, normales et courantes qui le font. Ainsi, vous serez absorbés comme Marie, suspendue aux lèvres de Jésus ou, comme Marthe, vous oserez lui faire part sincèrement de vos soucis, mêmes les plus insignifiants » (AD 222).
Il réitérait fréquemment cette même invitation dans ses écrits, qui mettent en relief à maintes reprises sa manière de lire, de méditer et d'appliquer la vie de Jésus-Christ à la réalité quotidienne : « Habituez-vous à vous mêler aux personnages du Nouveau Testament. Savourez ces scènes émouvantes où le Maître procède avec des gestes divins et humains à la fois, ou bien expose avec des tournures, elles aussi humaines et divines, l’histoire sublime du pardon, qui est celle de son Amour ininterrompu pour ses enfants. Ces échos du Ciel se renouvellent aussi en ce moment dans la pérennité actuelle de l’Évangile : nous percevons, nous constatons, nous sommes en droit d’affirmer que nous touchons du doigt la protection divine, une aide de plus en plus forte, au fur et à mesure où nous avançons, malgré nos faux pas, au fur et à mesure où nous commençons et recommençons. C’est cela la vie intérieure vécue dans l’espérance en Dieu » (AD 216).
« Quand on aime quelqu'un, on désire connaître tous les détails de sa vie et de son caractère, de façon à s'identifier à lui. C'est pourquoi nous devons méditer la vie de Jésus, depuis sa naissance dans une crèche, jusqu'à sa mort et à sa résurrection. Dans les premières années de mon travail sacerdotal, j'avais l'habitude d'offrir des exemplaires de l'Evangile ou de livres racontant la vie de Jésus. Car il nous faut bien la connaître, l'avoir tout entière dans notre tête et dans notre cœur, afin qu'à tout moment, sans qu'il soit besoin d'aucun livre, en fermant les yeux, nous puissions la voir comme dans un film ; afin qu'en toute circonstance les paroles et les actes du Seigneur nous reviennent en mémoire » (QCP 107).
4. L'Écriture dans la prédication de saint Josémaria
Déjà au début de son ministère pastoral et ensuite, à partir du moment où Dieu lui a confié la tâche de réaliser l'Opus Dei sur terre, saint Josémaria s'est appuyé sur la Révélation pour annoncer le message que Dieu lui avait confié pour le transmettre à l'humanité.
Il méditait assidûment les textes bibliques, en particulier ceux du Nouveau Testament, et faisait ressortir des nuances et des aspects nouveaux qui, peut-être, pendant une longue période de l'Église n'avaient pas été mis en lumière. Il ne considérait pas la Bible comme un dépôt inerte, mais comme un instrument vital que le Seigneur utilise pour insuffler une vie surnaturelle à ceux qui la lisent avec humilité et désir d'apprendre. Pour Mgr del Portillo, l'originalité de ses commentaires sur l'Écriture, toujours incisifs et immédiats, en est une preuve éloquente ; ce ne sont pas des conclusions au service d'une spiritualité précise ni de simples exemples qui illustrent des concepts ou des idées prédéterminés (cf. DEL PORTILLO, 1993 149).
En prêchant, il présentait l'Écriture de telle manière qu'elle exprimait sa propre puissance charismatique et surnaturelle, révélant sa densité spirituelle. Entre ses mains, la Bible n'était jamais un texte savant ou une source de citations ou de platitudes. Sa prédication rapprochait les âmes de Dieu et de la conversion du cœur. Il n'a jamais cherché à être original, car il était convaincu que la Parole de Dieu est toujours nouvelle, et qu'elle conserve intacte son irrésistible force d'attraction, si elle est proclamée dans la foi.
D'ordinaire, il se tournait vers des textes de l'Écriture sainte pour exprimer les lumières que le Seigneur lui avait fait voir de manière très claire comme éléments constitutifs de son charisme de fondateur : l'appel universel à la sainteté, le sens de la filiation divine, la sanctification de la vie ordinaire par le travail.
Son ministère de la Parole, sa prédication pastorale et ses homélies se nourrissaient continuellement de la Parole de Dieu et étaient vivifiés dans la méditation et l'étude personnelles, ayant présent devant ses yeux les personnes à qui s'adressaient ses enseignements : « ses méditations se caractérisaient par l'usage continu de textes et de passages évangéliques qui, par sa voix, prenaient vie de manière suggestive et profondément inspirante », a raconté l'une des personnes qui ont participé ou assisté à une retraite spirituelle prêchée par lui (cfr. DEL PORTILLO, 1993 P. 148).
Dans la méditation personnelle de l'Écriture et dans la prédication postérieure, on trouve toute l'abondance du trésor accumulé par la Tradition chrétienne. Sa lecture élève vers une meilleure compréhension de ce qu'affirme le texte. Dans sa prédication, on peut voir comment les trois niveaux – lectio, meditatio, contemplatio – sont soutenus par une véritable exégèse avec un sens théologique profond. Sa prière partait de la lectio. La meditatio le portait à la contemplatio, pour garder les scènes de la vie du Christ toujours présentes dans son esprit et dans son cœur.
Comme conséquence de cette attitude d'approfondissement du sens du Nouveau Testament, saint Josémaria examinait sa conscience et invitait les autres à suivre ce chemin, ayant devant les yeux la figure de Jésus-Christ, contemplant le Fils de Dieu qui a partagé en tout notre nature humaine, sauf dans le péché (cf. Hb 4, 15). Cette connaissance du Christ pousse à L'aimer et à L'imiter. Un bon exemple est son commentaire sur l'épisode des disciples d'Emmaüs : « Quand, arrivant au village, Jésus fait mine de poursuivre son chemin, les deux disciples Le retiennent et Le forcent presque à rester près d'eux. Ils Le reconnaissent ensuite, lorsqu'Il rompt le pain : le Seigneur était avec nous s'écrient-ils. Et ils se dirent l'un à l'autre : « Notre cœur n'était-il pas tout brûlant au-dedans de nous, quand Il nous parlait en chemin et qu'Il nous expliquait les Ecritures ? » (Lc 24, 32). Chaque chrétien doit permettre au Christ d'être présent parmi les hommes ; il doit se comporter de telle manière que ceux qui le fréquentent, perçoivent le bonus odor Christi (2 Co, 2, 15), la bonne odeur du Christ ; il doit agir de sorte qu'on puisse découvrir le visage du Maître à travers les actions du disciple » (QCP 105).
Et allant au cœur de l'Évangile, il enseignait à méditer le texte sacré de telle manière que voir Jésus dans sa très sainte humanité conduise à la contemplation du mystère divin : « En outre, je voudrais que vous compreniez que personne n’échappe au mimétisme. Les hommes sont poussés, même inconsciemment, par un désir continuel de s’imiter les uns les autres. Et nous, allons-nous négliger cette invitation à imiter Jésus ? Chaque individu s’efforce petit à petit de s’identifier à ce qui l’attire, au modèle qu’il s’est choisi pour y rapporter sa conduite. Notre façon de nous comporter dépend de l’idéal que chacun d’entre nous se forge. Le Christ est notre maître : le Fils de Dieu, la Seconde Personne de la Très Sainte Trinité. En imitant le Christ, nous gagnons le droit incomparable de participer à ce courant d’amour qu’est le mystère du Dieu unique en trois Personnes » (AD 252).
Thèmes connexes : Jésus-Christ ; Liturgie des heures ; Prière.
Bibliographie : CONCILE VATICAN II, Const. Dogm. Dei Verbum 1965 ; Santiago AUSÍN, “La lectura de la Biblia en las « Homilías » del beato Josemaría Escrivá de Balaguer”, ScrTh, 25 (1993), pp. 191-220 ; José María CASCIARO RAMÍREZ, “La « lectura » de la Biblia en los escritos y en la predicación del beato Josemaría Escrivá de Balaguer”, ScrTh, 34 (2002), pp. 133-168 ; Salvatore GAROFALO, “Il valore perenne del Vangelo”, en Cornelio FABRO - Salvatore GAROFALO - Maria Adelaida RASCHINI (eds.) Santi nel mondo. Studi sugli scritti del beato Josemaría Escrivá, Milano, Ares, 1992, pp. 156-193 ; Scott HAHN, “Amare la Bibbia apassionatamente. L’uso delle Scritture negli scritti di san Josemaría” Romana. Boletín de la Prelatura de la Santa Cruz y Opus Dei 35 (2002), pp. 380-389 ; Álvaro DEL PORTILLO Entrevista sobre el Fundador del Opus Dei, Madrid, Rialp, 1993 ; Francisco VARO Alegres con esperanza. Textos de San Pablo meditados por San Josemaría, Madrid, Rialp, 2009 ID., “La Sagrada Biblia en los escritos de San Josemaría Escrivá”, en Gonzalo ARANDA - Juan Luis CABALLERO (eds.) La Sagrada Escritura, palabra actual. XXV Simposio Internacional de Teología de la Universidad de Navarra, Pamplona, Servicio de Publicaciones de la Universidad de Navarra, 2005, pp. 525-547.