PRUDENCE

1. La vertu de la prudence dans le contexte des enseignements de saint Josémaria. 2. Aspects propres à l’exercice de la vertu. 3. La prudence dans la vie de saint Josémaria. 4. Prudence et confiance en Dieu.

1. La vertu de la prudence dans le contexte des enseignements de saint Josémaria.
2. Aspects propres à l’exercice de la vertu.

3. La prudence dans la vie de saint Josémaria.

4. Prudence et confiance en Dieu.

    La prudence est la vertu qui dispose l'esprit à discerner notre vrai bien en toutes circonstances et à choisir les moyens pour l'atteindre (cf. CEC, n. 1806). Par conséquent, les actes de la prudence sont : le jugement sur ce qui est l'action la plus appropriée pour atteindre le bien, et le mandat de l'exécuter. Saint Josémaria recueille dans l'une de ses homélies ces aspects centraux de la vertu : « savoir ce qu’il convient de faire dans chaque cas et (...) nous mettre au travail sans délai » (AD 72). La prudence se fonde sur la mémoire du passé, la connaissance du présent et, dans la mesure où cela est possible, sur l'anticipation des conséquences des décisions. Elle indique la juste mesure des autres vertus, entre excès et défaut, entre exagération et manque ou médiocrité.

    1. La vertu de prudence dans le contexte des enseignements de saint Josémaria


    Saint Josémaria consacre à la prudence la majeure partie de l'homélie Vivre face à Dieu et face aux hommes, et plusieurs points de celle consacrée aux Vertus humaines, toutes deux recueillies dans Amis de Dieu. Il fait également référence à la prudence en de nombreux points de Chemin, Sillon et Forge. Ce qu'il dit dans ces écrits est le reflet de son étude, de la façon dont il vivait personnellement cette vertu et, finalement, de ce que doit être la vie du chrétien, dans laquelle le divin et l'humain s'entremêlent.

    Dans l'homélie Vertus Humaines (cf. AD 73 sq.), le fondateur de l'Opus Dei, partant du récit qui montre le peu d'égards de Simon le Pharisien envers Jésus, souligne que le Seigneur apporte le salut, pas la destruction de la nature, de sorte que dans une vie authentiquement chrétienne, les vertus théologales doivent s'accompagner des vertus humaines. Parmi elles, il y a tout d'abord, la prudence.

    Dans son homélie Vivre face à Dieu et face aux hommes (cf. AD 154 sq.), saint Josémaria aborde des questions centrales, telles que : la prudence qui naît d'un amour pour Dieu « de tout son cœur », et d'une conscience du devoir de lutter pour sa propre sainteté et celle des autres ; le rapport entre prudence, justice et charité ; la force dans l'exercice de la prudence, qui conduit à agir même si cela fait mal et entraîne de la souffrance ; la prudence comme engagement sérieux envers la vérité, afin de ne pas être de faux maîtres ; et les normes de prudence en tant que « normes claires, abondamment éprouvées par une conduite droite, autant que par l’âge, la science du gouvernement, la connaissance de la faiblesse humaine et l’amour porté à chaque brebis, autant de raisons qui incitent à parler, à intervenir, à manifester son intérêt pour les autres » (AD 158).

    La prudence joue un rôle fondamental dans l'agir chrétien, car éclairée par la foi et animée par la charité, elle nous guide pour chercher le bien et le faire de manière concrète. Parler de la dignité de l'existence humaine et de la sainteté, ce n'est pas seulement proclamer ou « accepter un simple postulat théorique, mais le réaliser, jour après jour, dans la vie ordinaire » (Entretiens 62). Il ne s'agit pas seulement de savoir ce que signifie être chrétien – ou plus largement ce que signifie être une personne authentique – mais de vivre comme tel. Et à cette fin, la prudence est décisive, car c'est la vertu qui nous place dans l'aujourd'hui et le maintenant, et dans ce que cette situation concrète exige.

    Être prudent, c'est faire en sorte que la vérité de l'être, de Dieu et du monde, profondément ressentie, deviennent la règle et la mesure de notre vouloir et de notre agir (cf. PIEPER, 2003, p. 82). La prudence permet à notre agir d'être une manifestation réelle, véritable et efficace de l'amour. C'est pourquoi, comme saint Josémaria le souligne avec insistance dans son homélie Vivre face à Dieu et face aux hommes, elle est nécessaire, « indispensable », à tout être humain et en particulier à « quiconque se trouve amené à donner un avis, à fortifier, à corriger, à enflammer, à stimuler » (AD 155).

    2. Aspects propres à l'exercice de la vertu


    Les paragraphes que l'homélie Vertus Humaines consacre à la prudence commencent par une citation de l'Écriture qui fixe, dès le début, l'angle sous lequel saint Josémaria considère cette vertu : « La sagesse du cœur, on l’appelle intelligence le sage de cœur sera appelé prudent » (cf. Pr 16, 21. La prudence est liée à l'intelligence ; plus encore, elle réside, comme l'enseigne la tradition philosophique, dans la raison pratique, c'est-à-dire dans la raison en tant qu'elle est orientée et tournée vers la praxis, vers l'action. Mais elle présuppose le désir et l'amour du bien. C'est ce qui distingue la prudence de l'astuce ou de cette prudence de la chair dont parle Saint Paul (cf. Rm 8, 6) : « la prudence de ceux qui ont l’intelligence, mais qui s’efforcent de ne pas l’utiliser pour découvrir et aimer le Seigneur. La véritable prudence est celle qui reste attentive aux insinuations de Dieu et qui, dans cette écoute vigilante, reçoit dans l’âme des promesses et des réalités de salut » (AD 87).

    L'amour a donc une fonction fondamentale : la fin et l'intention sont ce qui régit l'action humaine. Mais se trouve également requise la connaissance de la réalité sans laquelle le bien ne pourrait être fait. La bonne volonté ou la bonne intention ne suffisent pas. La prise en considération des réalités sur lesquelles porte l'action, et des circonstances particulières qui l'accompagnent, est donc nécessaire. L'être humain ne peut se réfugier dans la simple évocation de ce qui aurait pu être ou se perdre dans l'imaginaire de ce qui sera peut-être un jour : il doit agir aujourd'hui et maintenant ; et la prudence est, pour paraphraser Claudel, cette patiente lumière qui éclaire l'immédiat.

    Dans l'homélie Vertus humaines, saint Josémaria rappelle les trois actes qui, selon saint Thomas d'Aquin (cf. S. Th., 2-2, q. 47, a. 8), sont constitutifs de la prudence – demander conseil, juger correctement et décider–, avant de les commenter. « Le premier pas de la prudence consiste à reconnaître ses limites : c’est la vertu de l’humilité. Admettre que, sur certains points, nous n’arrivons pas à tout comprendre, qu’en bien des cas nous ne saisissons pas des choses qu’il est indispensable d’avoir présentes à l’esprit à l’heure de juger. C’est pourquoi nous avons recours à un conseiller ; pas à n’importe lequel, mais à celui qui en a la capacité (...). Il est ensuite nécessaire de juger, parce que la prudence exige d’ordinaire une décision rapide, opportune. S’il est parfois prudent de retarder la décision jusqu’à réunir tous les éléments qui permettent de juger, il serait très imprudent, en d’autres occasions, de ne pas commencer à mettre en œuvre le plus tôt possible ce que nous estimons devoir faire ; surtout lorsque le bien des autres est en cause » (AD 86).

    En parcourant les écrits du fondateur de l'Opus Dei, on peut trouver de nombreux textes dans lesquels il glose l'une ou l'autre de ces étapes de l'exercice de la prudence. Citons-en quelques-uns à titre d'exemple :

    - « Foi, joie, optimisme. — Mais pas la sottise de fermer les yeux à la réalité » (C 40).

    - « Allez au fond des problèmes ; ne restez pas à la surface des choses » (AD 160).

    - « Ne jugez pas sans entendre les deux parties. — Ceux-là mêmes qui se tiennent pour des gens pieux oublient facilement cette règle de prudence élémentaire » (C 454).

    - « Demain ! Parfois, c’est de la prudence ; très souvent, c’est le mot des vaincus » (C 251).

    - « Ne confonds pas la sérénité avec la paresse, avec l’abandon, avec le retard dans la prise de décisions ou l’étude des problèmes. La sérénité accompagne toujours la diligence, cette vertu si nécessaire pour considérer les questions en cours et les résoudre sans tarder » (F 467).

    - « Tout planifier ? — Tout, m’as-tu dit. — D’accord, il faut exercer la vertu de prudence, mais sans oublier que les entreprises humaines, qu’elles soient ardues ou élémentaires, admettent toujours une marge d’imprévu..., mis à part le fait qu’un chrétien ne saurait fermer la porte à l’espérance, ni faire abstraction de la Providence divine. » (F729).

    Terminons ce rapide tour des écrits de saint Josémaria en faisant référence à deux attitudes qu'il a toujours essayé d'inculquer. La souplesse de savoir s'adapter à chaque situation, sans être lié à la rigidité d'une « casuistique stérile » (AD 222) qui, au fond, vient de l'orgueil ou d'une peur exacerbée de se tromper. Et la volonté de rectifier : « Ce n’est pas celui qui ne se trompe jamais qui est prudent, mais bien celui qui sait rectifier ses erreurs » (AD 88). « Il y a des choses que tu fais bien et il y a des choses que tu fais mal. Que les premières te remplissent de joie et d’espérance ; et fais face sans te décourager aux secondes, afin de te corriger : et alors, elles marcheront » (S 68).

    3. La prudence dans la vie de saint Josémaria


    Dans les paragraphes précédents, on a passé en revue certaines facettes de la vertu de prudence, telles que décrites par saint Josémaria. Il s'agit, comme nous l'avons dit, de textes nés de l'expérience, et qui sont ancrés dans sa propre vie. Sans essayer de faire un exposé complet sur ce sujet, signalons à présent, même brièvement, quelques facettes particulièrement pertinentes de la biographie de saint Josémaria.

    Prudence dans l'exercice du ministère sacerdotal. Le sacerdoce ministériel implique le service, le désir d'aller à la rencontre de toutes les âmes et cela, à son tour, requiert du discernement, la capacité de voir ce dont chacun a besoin. Saint Josémaria a été pourvu de ce don, comme l'attestent de nombreuses personnes qui l'ont fréquenté. Dans la direction spirituelle, il avait un grand respect pour chaque âme : il fuyait les « recettes » toutes faites. Il n'a jamais lié à sa propre personne ceux qui venaient à lui à la recherche d'orientation ou de critère : il ne se considérait pas comme propriétaire des âmes mais il les menait vers le Christ et encourageait en elles un profond sentiment pour la liberté sans laquelle il est impossible de plaire à Dieu.

    Il possédait une grande vitalité, des qualités personnelles et une expérience, mais il ne se laissait pas emporter par l'improvisation et il s'appuyait, pour ses méditations, homélies et causeries, sur les sources solides de l'Écriture Sainte et de la tradition vivante de l'Église. Il savait aussi s'adapter aux gens à qui il parlait. Il le faisait spontanément, mais aussi comme le fruit de la méditation et de l'étude, de sa prière à Dieu pour obtenir ce qu'il qualifiait d'habitude de « don des langues », c'est-à-dire la capacité d'exprimer le riche message de la foi chrétienne d'une façon qui pouvait être comprise par toutes sortes de personnes.

    Prudence de gouvernement. La mission de fondateur de l'Opus Dei, c'est-à-dire le fait de se savoir poussé par Dieu non seulement à proclamer une doctrine – l'appel universel à la sainteté au milieu du monde – mais aussi à promouvoir une institution qui incarnerait cette doctrine et la répandrait, fit de saint Josémaria un homme de gouvernement. On peut illustrer sa prudence dans ce domaine en faisant référence à certains actes, ou encore à la manière dont il a mis en place l'Opus Dei et aux conseils qu'il a donnés en ce qui concerne son gouvernement. Concentrons-nous sur ce point.

    Saint Josémaria a établi que la structure et l'organisation du gouvernement de l'Opus Dei à ses différents degrés devaient être collégiales, fondées sur la responsabilité de ceux qui composeraient ces échelons et sur la confiance mutuelle. Chacune des personnes qui composent les différentes instances dirigeantes doit assumer pleinement sa responsabilité, s'exprimer librement, sans se réfugier dans l'anonymat d'une fausse prudence. Il a été très ferme sur ce point et n'a pas toléré qu'en raison de l'urgence ou d'autres raisons, on ne s’appuie pas sur toutes les personnes qui, selon les sujets, devaient intervenir.

    Il essaya en cela, comme en tout, de donner l’exemple. Même si, en tant que fondateur, il aurait pu décider seul, il a toujours voulu avoir l'avis des personnes qui étaient chargées de suivre cette affaire, y compris lorsqu'il s'agissait de jeunes. Cette façon d'agir était un stimulant pour la responsabilité et une école de formation pour ceux qui assumaient des fonctions de direction. Il s'en est fait le porte-voix dans ses écrits adressés au grand public comme, par exemple, dans ces deux points de Sillon : « Les décisions de gouvernement, quand elles sont prises à la légère par une seule personne, sont toujours, ou presque toujours, marquées par une vision unilatérale des problèmes. — Aussi grands que soient ton esprit de réparation et ton talent, tu dois écouter ceux qui partagent avec toi cette charge de direction » (S 392). « Une règle fondamentale pour bien gouverner : partager les responsabilités, sans que cela signifie rechercher la facilité ou l'anonymat. J'y insiste : partager les responsabilités ; en demandant à chacun de rendre compte de sa charge, pour pouvoir en "rendre compte" à Dieu, et aux âmes s'il est nécessaire » (S 972).

    Prudence dans la vie relationnelle. En tant qu’êtres humains, nous vivons en société, nos paroles et nos actions sont non seulement entendues ou vues par ceux qui nous entourent, mais aussi évaluées. Il fait partie de la prudence de prendre en compte ce fait, et de le garder à l'esprit dans la manière d'agir. Saint Josémaria fut conscient dès le début de cette réalité, et de ce qu'elle exige du prêtre. Il suffit de rappeler comme un fait significatif que, lorsqu'il était jeune prêtre, il essayait toujours de se comporter avec une totale sérénité et maîtrise de soi, avec une maturité et un sérieux qui allaient même au-delà de son âge. D'où ce point autobiographique deChemin : « Comme il la demandait ce jeune prêtre de nos amis : “ Seigneur, donne-moi quatre-vingts ans de gravité ! ” Demande-la, toi aussi, pour tous les prêtres, et tu auras fait une bonne chose » (C 72 ; cf. cf. AVP, I, p. 215).

    Comme c'est souvent le cas lorsque s'ouvrent de nouvelles voies, saint Josémaria a connu l'incompréhension et la critique. Divers échos de cette réalité se retrouvent dans ses écrits. A tous – écrit-il – « il nous convient d'apprendre à être prudents », et il -il « plus particulièrement à ceux d’entre nous qui, engagés dans le courant circulatoire de la société, désirent travailler pour Dieu » (AD 155). Mais si la prudence est nécessaire, la simplicité, le naturel et la confiance dans les autres le sont aussi. Ainsi, à la recommandation déjà mentionnée vient s'en ajouter une autre : « Ne soyez point rusés ni méfiants » (AD 156). Et plus tard « Je vous le répète : prudence oui, méfiance non. Accordez à tous la confiance la plus absolue, soyez très nobles. (...) Je préfère courir le risque qu’un indélicat abuse de cette confiance, plutôt que d’ôter à quelqu’un le crédit qu’il mérite comme personne et comme enfant de Dieu. Je vous assure que je n’ai jamais été déçu par les résultats en agissant de cette façon. » (AD 159).

    4. Prudence et confiance en Dieu


    On pourrait citer d'autres exemples de preuves d’un agir responsable dans la vie de saint Josémaria, mais ceux mentionnés peuvent suffire. On ne peut cependant terminer sans souligner une facette de la vertu de prudence très caractéristique de sa doctrine et de sa vie. On a déjà signalé qu'il étudiait soigneusement les problèmes et considérait les mesures pour que l'œuvre apostolique puisse se développer efficacement. En d'autres termes, il ne méprisait pas les moyens humains, mais on doit ajouter que –même face à une tâche difficile, et peut-être apparemment inaccessible –, quand il voyait clairement quelle était la Volonté de Dieu, il agissait avec une foi et une confiance totale dans l'aide divine. Il était convaincu que si Dieu demandait quelque chose, même si humainement cela pouvait sembler une imprudence, il devait se lancer dans l'action, car Dieu lui en donnerait les moyens.

    C'est ainsi qu'il a vécu. C'est ainsi qu'il a enseigné à vivre. Et c'est ce qu'il écrit à propos tant des œuvres apostoliques que de la vie spirituelle : « Dans les entreprises d’apostolat, il est bon — c’est un devoir — de tenir compte de tes moyens terrestres (2 + 2 = 4), mais n’oublie jamais, au grand jamais ! que tu dois heureusement compter sur un autre terme de l’addition : Dieu + 2 + 2… » (C 471). « Rejette loin de toi le désespoir où te conduit la connaissance de ta misère. — C’est vrai : financièrement parlant, tu es un zéro…, par ton rang social, un autre zéro…, et un autre par tes vertus, et un autre par ton talent… Mais, à gauche de tous ces zéros, il y a le Christ… Et cela fait un chiffre incommensurable ! » (C 473).

    Il n'est donc pas étrange qu'il ait mis la prudence en relation avec une attitude qui peut paraître contradictoire : l'audace. Il l'a fait fréquemment, en les unissant – cela explique le lien entre les deux réalités – par la confiance en Dieu : « Dieu et audace ! — L’audace n’est pas imprudence. — L’audace n’est pas témérité » (C 401) ; « N’y prête pas attention. — Les “ prudents ” ont toujours qualifié de folies les œuvres de Dieu. — En avant, de l’audace ! » (C 479). Deux points de Chemin qui se complètent avec cet autre de Sillon dans lequel l'audace est présentée comme le fruit d'une force d'âme éclairée par la foi : « L'audace n'est ni imprudence, ni témérité irréfléchie, ni simple hardiesse. L'audace c'est la force, vertu cardinale, nécessaire à la vie de l'âme » (S 97).

    Prudence, audace, attention aux réalités humaines et à leurs exigences, foi, prière, doivent être profondément unies dans la vie du chrétien. Ainsi, saint Josémaria a pu conclure son homélie sur les Vertus humaines par une invocation à sainte Marie,Virgo fidelis, Virgo prudens, par laquelle ces pages peuvent également se terminer : « Accourons à Marie, notre Mère, la créature la plus éminente qui soit sortie des mains de Dieu. Demandons-lui de faire de nous des hommes de bien ; que ces vertus humaines, serties sur la vie de la grâce, deviennent l’aide la meilleure pour ceux qui, avec nous, travaillent dans le monde à la paix et au bonheur de tous » (AD 93).


    Thèmes connexes : Vertus : Considération générale.

    Bibliographie : AVP passim ; Javier ECHEVARRÍA Memoria del Beato Josemaría Escrivá. Entrevista con Salvador Bernal, Madrid, Rialp, 2000 ; Josef PIEPER Las virtudes fundamentales, Madrid, Rialp 20038 ; Álvaro DEL PORTILLO Entrevista sobre el Fundador del Opus Dei Madrid, Rialp, 1993.

    Marlies KÜGUIN