La figure de saint Josémaria est connue et vénérée sur les cinq continents. Depuis le moment de son passage au Ciel, sa réputation de sainteté a grandi sans interruption, constituant un présupposé de sa béatification et de sa canonisation ultérieures. La Congrégation pour les Causes des Saints a affirmé, dans le décret déclarant l’héroïsme des vertus du fondateur de l’Opus Dei, que la dévotion dont il est l’objet constitue « un véritable phénomène de piété populaire » (Décret sur l’héroïsme des vertus du Serviteur de Dieu Josémaría Escrivá de Balaguer, 9-IV-1990). La béatification (1992) et la canonisation (2002) ont donné un nouvel élan à cette dévotion. Jean-Paul II, qui a décrété la canonisation, a rappelé avec une satisfaction intime dans ses mémoires qu’il avait eu « la joie d’inscrire au Registre des saints Josémaría Escrivá de Balaguer », qu’il considérait comme un apôtre « pour les temps modernes » (Jean-Paul II, 2004, p. 109).
En fait, beaucoup de gens à travers le monde attribuent l’obtention de grâces extraordinaires, spirituelles et matérielles, à l’intercession de saint Josémaria : guérisons médicalement inexplicables, conversions ou décisions de renouveau dans la vie chrétienne, innombrables faveurs matérielles. Pour en donner une idée approximative, il suffit de dire qu’au moment de sa béatification (1992), il y avait environ 80 000 faveurs relatées de 78 pays ; et peu de temps avant la canonisation (2002) ce chiffre était de 120 000.
Après la mort de saint Josémaria, une image très simple a été imprimée pour faciliter la demande de grâces à Dieu par son intercession. Actuellement, près de deux millions d’exemplaires sont publiés chaque année dans plus de quatre-vingts langues. Un bulletin d’information sur le fondateur de l’Opus Dei est également publié, dont 7 413 796 exemplaires ont été imprimés, en douze langues (arabe, espagnol, tchèque, estonien, finnois, français, italien, allemand, letton, portugais et néerlandais), et en 2011, il comptait 607 233 abonnés dans le monde.
Un autre signe de la dévotion universelle à saint Josémaria est l’insertion de sa fête dans les calendriers liturgiques. Plusieurs Conférences épiscopales (Pérou, El Salvador, Équateur, Allemagne, Suisse, Taïwan, etc.) et de nombreux diocèses à travers le monde (Rome, Luxembourg, Brasilia, Douala, Fatima, Barbastro-Monzón, Madrid, Pampelune, Saragosse, etc.) ont obtenu de la Congrégation pour le Culte Divin que le 26 juin soit célébré comme la Mémoire de saint Josémaria.
Le nombre d’églises dédiées au fondateur de l’Opus Dei sur les cinq continents est également très élevé. Il en existe au moins dans les pays suivants: Argentine (Tucumán), Australie (Melbourne), Brésil (Petrópolis), Chili (Arica, Los Angeles, San Bernardo), Colombie (Bogotá, Medellín, Santa Marta, Zipaquirá), Équateur (Guayaquil, Loja), El Salvador (San Salvador), Espagne (Barbastro, Madrid, Valence), Philippines (Palo, Tarlac), Guatemala (Guatemala), Italie (Rome), Kenya (Gachie), Mexique (Chihuahua, Ciudad del Carmen, Mexico, Cuautitlán, Culiacán, Guadalajara, Tlajomulco), Pérou (Chuquibamba, Lima, Pampamarca), Pologne (Szczecin), République du Congo (Nkama-Bangala), Thaïlande (dans la région habitée par l’ethnie Karen) et Venezuela (Calabozo, Caracas).
En ce qui concerne le nombre d’œuvres (sculptures, peintures, vitraux) de Saint-Josémaria dédiées au culte, il est presque impossible d’en préciser le nombre exact. Entre toutes, se distingue la statue placée à l’extérieur de la basilique Saint-Pierre (Rome).
Toujours dans la sphère civile, les manifestations d’affection pour saint Josémaria abondent dans le monde entier : émissions spéciales de timbres commémoratifs (dans douze pays différents) ; baptêmes de places, de rues, de quartiers, de bibliothèques, d’hôpitaux, d’écoles, etc., à son nom : pour en avoir une idée – sans descendre dans plus de détails – mentionnons que seulement en Italie, en 2008, le nombre de localités dans lesquelles une rue, un parc, une chapelle, une école, etc., a été dédié à Saint-Josémaria dépassait déjà la centaine ; on est même allé jusqu’à donner son nom à un aqueduc (Colombie), à un sommet des Andes (Bolivie), à une mine à San Juan (Argentine), et à un cratère et à un sentier sur le volcan Etna (Italie).
Thèmes connexes : Canonisation de saint Josémaria.
Bibliographie: Congrégation pour les causes des saints « Décret sur les vertus héroïques du Serviteur de Dieu Josemaría Escrivá de Balaguer », 9-IV-1990, AAS, 82 (1990), pp. 1450-1455 St. Josemaría, aujourd’hui. Bulletin du Bureau pour les causes des saints. Prélature de l’Opus Dei ; José Mario Fernández Montes - Onésimo Díaz Hernández - Federico M. Requena, « Bibliographie générale de Josémaría Escrivá de Balaguer : Œuvres sur saint Josémaría (I) », SetD, 2 (2008), pp. 425-479 Id., « Bibliographie générale de Josémaría Escrivá de Balaguer : Œuvres sur saint Josémaría (II) », SetD, 3 (2009), pp. 497-538 Juan Pablo II Levez-vous ! Allons ! Barcelona Plaza & Janès, 2004.