1. Le violent est toujours perdant
Le violent perd toujours, même s’il gagne la première bataille…, parce qu’il finit prisonnier de la solitude que son incompréhension a créée.
Sillon, 867
2. Refuser la polémique agressive et humiliante
Une polémique agressive, humiliante pour autrui, résout rarement une affaire. Et puis, bien sûr, on ne clarifie jamais rien lorsque, parmi ceux qui discutent, il y a un fanatique.
Sillon, 870
3. Ta vie, ton travail ne sauraient être un « anti-quoi que ce soit »
Ta vie, ton travail ne doivent pas se réduire à un effort négatif : ils ne doivent pas être « anti-… » Au contraire, qu’ils se distinguent par l’affirmation, l’optimisme, la jeunesse, la joie et la paix.
Forge, 103
4. Semer la paix le long des chemins humains
De même que le Christ est passé en faisant le bien sur tous les chemins de Palestine, vous devez vous aussi répandre avec générosité une semence de paix tout au long de ces chemins humains qui sont la famille, la société civile, les relations nées de votre travail quotidien, la culture, les loisirs.
Quand le Christ passe, 166
5. Noyer le mal dans une abondance de bien
La tâche du chrétien : noyer le mal dans l’abondance du bien. Il ne s’agit pas de faire des campagnes négatives, ni d’être anti quoi que ce soit. Bien au contraire : il s’agit de vivre d’affirmations, d’être pleins d’optimisme, de jeunesse, de joie et de paix ; de se montrer compréhensif envers tous, qu’ils suivent le Christ, qu’ils l’abandonnent ou qu’ils ne le connaissent pas.
— Mais la compréhension n’est pas de l’abstentionnisme, ni de l’indifférence, c’est une attitude active.
Sillon, 864
6. Jeter à la volée la semence de la compréhension et de pardon
Le Seigneur veut voir ses enfants sur tous les chemins honnêtes de la terre, en train de jeter à la volée la semence de la compréhension, du pardon, de la bonne entente, de la charité, de la paix.
— Toi, que fais-tu ?
Forge, 373
7. N’avoir d’autre but que la paix
Un chrétien qui vit uni au Cœur de Jésus, ne peut avoir d’autre but que la paix dans la société, la paix dans l’Église, la paix dans son âme, la paix de Dieu, qui sera consommée lorsque son Règne viendra jusqu’à nous.
Quand le Christ passe, 170
8. Réaliser ce grand miracle de la fraternité
Paix, vérité, unité, justice. Comme il semble difficile parfois de surmonter les barrières qui s’opposent à la bonne entente entre les hommes. Et pourtant nous, les chrétiens, nous sommes appelés à réaliser ce grand miracle de la fraternité : obtenir, avec la grâce de Dieu, que les hommes se traitent chrétiennement, en portant les uns les fardeaux des autres, en vivant le commandement de l’Amour, qui est le lien de la perfection et le résumé de la loi.
Quand le Christ passe, 157
9. Devenir des semeurs de paix et de joie
Au nom de l’amour victorieux du Christ, nous les chrétiens, nous devons nous élancer sur tous les chemins de la terre pour devenir par nos paroles et par nos actes des semeurs de paix et de joie. Nous devons lutter — pacifiquement — contre le mal, contre l’injustice, contre le péché, afin de proclamer par là que l’actuelle condition humaine n’est pas définitive; que l’amour de Dieu, constamment manifesté dans le Cœur du Christ, assurera le triomphe glorieux et spirituel de l’humanité.
Quand le Christ passe, 168
10. Redonner la paix au monde, à l’Église, aux consciences
Au cours de la Sainte Messe de ce dimanche, par la rénovation non sanglante du sacrifice sanglant du Calvaire, Jésus — Prêtre et Victime — s'immolera pour les péchés des hommes. Ne le laissons pas seul : que jaillisse en notre cœur un désir ardent d'être avec lui, au pied de la Croix ; que redouble notre clameur au Père, Dieu de miséricorde, pour qu'il rende la paix au monde, la paix à l'Église, la paix aux consciences.
Si nous agissons de la sorte, nous rencontrerons au pied de la Croix la Très Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu et notre Mère. Sa main bénie nous mènera jusqu'à Jésus et par lui, jusqu'au Père, dans le Saint-Esprit.
La fin surnaturelle de l’Église (in Aimer l’Église)
