Combat, proximité, mission (8) « Vos cœurs seront réjouis » : le sens chrétien du sacrifice (II)
Pour les chrétiens, la valeur du sacrifice se cache dans le désir doux et humble de s'associer à la souffrance de Jésus dans sa passion, et de libérer le cœur de tout ce qui l'entrave : dans l'aspiration à une vie plus légère, plus lumineuse, plus libre.
La joie dans l’apostolat
Dans ce monde d’hyperactivité, saint Josémaria nous propose une « logique » surprenante : d'abord, la prière et la mortification ; et seulement après, l’action. De cette façon, nous pourrons mieux être en syntonie avec l'apostolat que Dieu aime.
La beauté des saints et la mortification chrétienne
Pablo Marti del Moral, Professeur de théologie à l’Université Pontificale de la Sainte Croix.
L’amour et la mortification
L’Église catholique a toujours encouragé le sacrifice afin que, toujours présent dans la vie du chrétien comme il le fut dans celle du Christ, il lui permette de manifester son amour de Dieu et des autres. Voici des points de méditation que nous propose saint Josémaria pour que nous parlions à Dieu de notre mortification.
Lorsque la Croix n’est pas pénible
Dans son livre Mémoire du Bienheureux Josémaria, mgr Echevarria, évêque et prélat de l’Opus Dei, nous dit comment le fondateur de l’Opus Dei pratiquait cet esprit de mortification, quel était son amour de la Croix et de l’esprit de contrition.
Qu'est-ce que le sel de la mortification?
Saint Josémaria conseillait ce qu’il s’appliquait lui même à vivre: ajouter “la croix à chaque plat”, se priver par amour de quelque chose à chaque repas : retarder son verre d’eau, prendre un peu moins de ce qui lui en disait le plus et un peu moins de ce qu’il n’aimait pas tellement.
Pourquoi jeûner ?
Face à cette tradition du carême, le saint-père se demande « quelle valeur et quel sens peut avoir pour nous, chrétiens, le fait de se priver de quelque chose qui serait bon en soi et utile pour notre subsistance.
Comment le fondateur de l’Opus Dei pratiquait cet esprit de mortification
Il s’appliquait lui-même ce qu’il avait tant de fois prescrit: "lorsqu’on aime pour de bon, il n’y a pas de sacrifice pénible. L’amour espère tout, donne tout. La Passion du Christ n’a d’explication que dans l’amour."
Le Carême: une nouvelle conversion
Nous voici entrés dans le temps du Carême : temps de pénitence, de purification, de conversion. Ce n'est pas là une tache aisée. Le christianisme n'est pas un chemin commode : il ne suffit pas d'être dans l'Église et de laisser passer les années.