«Là où sont vos frères les hommes, mes enfants, là où sont vos aspirations, votre travail, vos amours, là se trouve le lieu de votre rencontre quotidienne avec le Christ» Saint Josémaria Entretiens, 113
La récollection du mois de mars est l’occasion rêvée pour commencer le Carême en étant très ouverts à ce que Dieu attend de nous, en cherchant ce qu’Il veut transformer dans nos vies.
Récitation du chapelet : en considérant chaque mystère du chapelet avant de réciter le Notre Père et les Je vous salue Marie de chaque dizaine
Introduction
Le Carême commence, comme un long chemin vers Pâques, que nous avons à parcourir au rythme exigeant et personnel de Jésus lui-même. Prenons le temps d’écouter les recommandations qu’Il nous fait dans l’Évangile, que nous connaissons bien. Ce que nous voulons, c’est chercher à plaire à Dieu « qui nous voit dans le secret », qui attend de nous des changements profonds, concrets. C’est ce recueillement intérieur que nous lui demandons avant de commencer la récollection, et pour tout le Carême. Dieu regarde le cœur et pas seulement les œuvres. Nous avons besoin de réapprendre à écouter sa voix, à savourer ses paroles et ses actes, car ils sont la marque de son amour infini. Et avant de regarder le fond de notre cœur, regardons le sien, la générosité de son jeûne et de son sacrifice, de toute sa vie mortifiée par amour pour nous. Nous pourrons réapprendre avec lui la valeur des petits sacrifices offerts par amour.
Chaque année, le Seigneur nous offre le Carême comme un temps de préparation à Pâques, un temps de prière et de pénitence. Dans quels aspects de ma vie le Seigneur attend-il une conversion de mon cœur ?
« Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié » (Mt 6, 9). Les moments d'intimité que je passe à dialoguer avec Dieu pour Lui raconter ce qui m'arrive, ce que je ressens, mes espérances et mes rêves, me comblent-t-ils ? Suis-je réellement convaincu que Dieu est mon Père ?
« Mais toi quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret de te le rendra » (Mt 6, 6). Dans ma prière, est-ce du plus profond de mon cœur que je m'efforce de m'adresser au Seigneur ? Quels sont les moyens que je mets en œuvre pour me recueillir et dialoguer pacifiquement avec Jésus ?
« Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruits » (Jn 12, 24). L’esprit de pénitence consiste principalement à mettre à profit ces nombreuses petites choses — actions, renoncements, sacrifices, services… — que nous rencontrons chaque jour sur notre chemin, en les transformant en actes d’amour et de contrition, en mortifications, pour rassembler en fin de journée un bouquet, une très belle gerbe que nous offrons à Dieu ! (Forge, n° 408). Qu'en est-il pour moi ?
La vie chrétienne est un perpétuel commencement et recommencement, un renouvellement de chaque jour. Le Christ ressuscite en nous si nous participons à sa croix et à sa mort (Quand le Christ passe, n° 114). Comment puis-je accompagner le Seigneur pendant ce Carême ? Est-ce que je vis le jeûne comme un rappel que l'aliment qui assouvit la faim et la soif de l'homme n'est pas matériel, mais qu'il est Dieu Lui-même ?
« Comme il était encore loin, son père l'aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. » (Lc 15, 20). Dieu est continuellement en train de nous attendre. Suis-je rempli d'espérance lorsque j'ai recours à la miséricorde du Seigneur, conscient que la confession inonde l'âme de joie et de force (Amis de Dieu, n° 214).
ACTE DE CONTRITION : Mon Dieu, j’ai un très grand regret de t’avoir offensé parce que tu es infiniment bon, infiniment aimable, et que le péché te déplaît. Je prends la ferme résolution, avec le secours de ta sainte grâce, de ne plus t’offenser et de faire pénitence.