Très cher Xavier, que Jésus me garde mes enfants du Congo !
Dès que j’ai reçu tes nouvelles sur la tragédie survenue à Brazzaville le 4 mars dernier, je vous accompagne avec une immense affection et avec ma prière. Deo gratias, vous êtes tous bien.
J’aimerais – c’est ainsi que je le demande au Seigneur – que vous ressentiez même physiquement la force de la Communion des saints, qui se concentre en ce moment sur vos très chères terres et sur la population affectée par les explosions. Nous prions pour eux et pour les victimes, pour que dans cette situation si douloureuse, le Seigneur leur accorde la paix et la sérénité, et pour qu’on puisse aussi réparer bientôt les dommages matériels.

Face au désarroi de tant de monde, en regardant cette calamité et d’autres, nous qui nous savons enfants de Dieu, nous devons cultiver la conviction que omnia in bonum, que toutes choses concourent au bien ; vivons avec optimisme, très enracinés dans la filiation divine. Rien n’arrive sans que Dieu Notre Père ne le permette. Et quand quelque chose devient plus coûteux, accourez à la Très Sainte Vierge qui, toujours, et particulièrement pendant ce temps de préparation à la Passion, à la Mort et à la Résurrection de son Fils, nous obtient les Grâces dont nous avons besoin pour persévérer dans une fidélité totale.
Tâchez, dans la mesure de vos possibilités, d’aider les sinistrés ; tout d’abord – et en certaines occasions vous ne réussirez pas à faire davantage – avec vos prières pour eux. Je m’unis à vos suffrages pour les personnes décédées.
Avec toute mon affection, je vous bénis, avec notre Père et le très cher don Alvaro,
votre Père,
+ Xavier
