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Face à une biographie illustrée, il est facile de se rappeler le célèbre proverbe : "Une image vaut mille mots". Avec un peu plus de 30 000 mots, 300 photos, 15 cartes et infographies, et 10 textes dédicacés, elle offre au lecteur environ une image pour 65 mots sur 240 pages (dans sa version imprimée).
La version électronique est distribuée gratuitement via les principales plateformes telles que Apple Books, Google Play Books et Amazon. La version imprimée, conçue dans un format standard mondial (Crown Quarto - 189 x 246 mm), est disponible dans les librairies et directement en ligne grâce à des services d’impression à la demande.
Des dizaines de milliers de personnes ont téléchargé la version numérique en espagnol et des milliers l’ont achetée en version papier. Jusqu’à présent, la version espagnole a été complétée par des traductions en anglais, en portugais, en polonais et en chinois.
Une narration visuelle de la vie de saint Josémaria
Les auteurs de la publication, Jesús Gil et Enrique Muñiz, vont au-delà des chiffres : « Dans cette biographie, le contenu visuel permet une compréhension plus profonde et plus complète. Nous voulons que les images permettent au lecteur de se plonger dans la vie de saint Josémaria, non seulement pour comprendre intellectuellement ce qu’il a vécu, mais aussi pour partager les sentiments qui l’ont accompagné. Pour certains lecteurs, il s’agit d’une première approche du saint de l’ordinaire, comme l’appelait saint Jean-Paul II ; pour d’autres, ce livre est un album de famille »
La manière dont certains événements de la vie du fondateur de l’Opus Dei sont racontés et montrés est paradigmatique. Par exemple, à la page 21, nous lisons : « En 1910, sa sœur Rosario, la plus jeune, mourut à l’âge de neuf mois ; deux ans plus tard, Lolita mourut à l’âge de cinq ans ; et l’année suivante, Asunción, que tout le monde appelait Chon, mourut à l’âge de huit ans ». Il est plus facile de comprendre le drame familial en regardant les avis de décès des trois sœurs, à côté d’une photo de Lolita et Chon lorsqu’elles avaient environ trois et cinq ans (pages 22 et 23).
Autre exemple. Au moment où saint Josémaria fait sa première communion, il est défini comme « un garçon joyeux, éduqué dans une profonde piété, alerte et simple, travailleur et bon élève (...), bref, un garçon normal » (page 21). Il faut se féliciter que cette description soit accompagnée d’une photographie de lui à l’âge de 10 ans : le portrait de sa première communion (pages 20, 26 et 27).
Un dernier exemple. Saint Josémaria dit que son père « est mort épuisé » : il n’avait que 57 ans, mais il souriait toujours " (page 41). Le lecteur peut s’en rendre compte en regardant une photo de Dolores Albás et de José Escriva, que l’on peut dater de 1922 (page 42) : José a 55 ans, et il a effectivement l’air âgé.
Une adaptation du livre de la béatification du fondateur de l’Opus Dei
Ces photos de famille font partie des inédits de la nouvelle biographie, ou plus exactement de la biographie renouvelée. Pour préparer " Que seul Jésus brille ", les auteurs se sont appuyés sur le livre distribué aux participants à la béatification de Josémaria Escriva en 1992. Ce livre, écrit par José Miguel Cejas (décédé en 2016) et conçu par José Luis Saura, a été traduit en plusieurs langues. Jesús Gil et Enrique Muñiz - qui avaient déjà collaboré au livre de béatification - ont revu, corrigé et mis à jour le texte, et ont ajouté de nombreux contenus, de sorte qu’il se présente comme un ouvrage différent.
Parmi les nouveaux apports, certains graphiques sont destinés à des lecteurs d’horizons très divers, comme les cartes des différentes villes espagnoles où saint Josémaria a vécu : Logroño, Saragosse, Burgos et Madrid (pages 30-31, 36-37, 56-57 et 100-101). D’autres aideront ceux qui connaissent déjà sa biographie à mieux comprendre certains événements, comme sa traversée des Pyrénées en 1937, pendant la guerre civile espagnole (page 94), ou ses voyages en Europe entre 1948 et 1958 pour promouvoir l’expansion de l’Opus Dei (pages 156-161).
Par rapport à la publication de 1992, on a ajouté dans certains chapitres des photos de chapelles ou d’images de saint Josémaria placées dans des églises pour être vénérées par le public. Elles témoignent de la diffusion de la dévotion à saint Josémaria au cours des dernières décennies, surtout depuis sa canonisation en 2002. Il est également question de la béatification d’Alvaro del Portillo, premier successeur du fondateur à la tête de l’Opus Dei, célébrée à Madrid le 27 septembre 2014 (pages 118-121), et de la béatification de Guadalupe Ortiz de Landázuri, également célébrée à Madrid le 18 mai 2019 (pages 62-65) : elles montrent les fruits de sainteté des enseignements de saint Josémaria.
Jesús Gil (Logroño, 1976) est prêtre de la prélature de l’Opus Dei et titulaire d’un doctorat en théologie spirituelle. Il a étudié la publicité et les relations publiques à l’université de Navarre et a travaillé comme journaliste au Diario de Burgos et à La Voz de Galicia. Il a également publié " Portail de la Bible " et " Empreintes de notre foi : Séjour en Terre Sainte ".
Enrique Muñiz (Madrid, 1962) est diplômé en philologie hispanique de l’Université Complutense de Madrid, travaille à la Fondation Beta Films et a passé plus de trente ans à travailler comme consultant linguistique et dans la communication d’entreprise.