Dieu est toujours avec nous

Saint Josémaria nous aide à vivre en étant conscients que Dieu est à nos côtés, car nous vivons en présence de Dieu, où que nous soyons, quoi que nous fassions, quoi qu'il arrive, au milieu des activités quotidiennes.

Trois conseils pour travailler en présence de Dieu

Un jour, on a demandé à saint Josémaria : « Quelles astuces recommanderiez-vous pour vivre la présence de Dieu au quotidien ? » Il a répondu : « Dans l'Opus Dei, nous recherchons la sainteté à travers le travail : en sanctifiant le travail, en nous sanctifiant par le travail et en sanctifiant les autres à travers notre travail professionnel ». Il a ensuite donné trois idées :

1. « Avant de vous mettre au travail, élevez votre cœur vers Dieu. Ajustez votre intention de fond. Si vous êtes marié, vous pouvez penser à votre femme, à vos enfants, à votre foyer ».

2. « De plus, faites votre travail pour Dieu, uniquement pour Lui, pour Lui faire plaisir ».

3. « Installez une petite alarme, et si ce n’est pas trop bizarre, placez une image de la Vierge quelque part. Aimez beaucoup Notre-Dame, en cette terre de Marie Très Sainte. Vous ne pouvez pas faire exception, ce qui n’est pas le cas : vous l'aimez beaucoup. La Vierge vous conduira à Jésus, et alors vous sanctifierez le travail et vous vivrez dans la présence de Dieu ».


Nous ne sommes jamais seuls : Dieu est un Père aimant

Si vous parcourez l’Écriture sainte vous y découvrirez la présence constante de la miséricorde de Dieu : elle remplit la terre, elle s’étend à tous ses enfants, super omnem, elle nous entoure, elle va au-devant de nous, elle se multiplie pour nous aider, et elle a constamment reçu confirmation.

Dieu, qui s’occupe de nous comme un Père très aimant, nous considère dans sa miséricorde : une miséricorde douce, belle comme une nuage de pluie.(...) Quel sentiment de sécurité doit produire en nous la compassion du Seigneur ! Il m’appellera et je l’entendrai, car je suis miséricordieux. Cette invitation, cette promesse, Il n’y faillira pas. 

Quand le Christ passe, n.7

Notre Seigneur veut que nous comptions sur lui pour tout : nous voyons avec évidence que sans lui nous ne pouvons rien, et qu’avec lui nous pouvons tout. Notre décision de cheminer toujours en sa présence s’affermit.


Amis de Dieu, 305

Dieu est toujours à nos côtés

Il faut se convaincre que Dieu est continuellement près de nous. — Nous vivons comme si le Seigneur était loin, là-haut, où brillent les étoiles, et nous ne voyons pas qu’il est aussi toujours à nos côtés.

Et il est là, comme un Père aimant. — Il aime chacun de nous plus que toutes les mères du monde ne peuvent aimer leurs enfants. — Il nous aide, nous inspire, nous bénit… et nous pardonne.

Que de fois n’avons-nous pas déridé nos parents, en leur disant, après une espièglerie : je ne le ferai plus ! — Peut-être le jour même sommes-nous retombés.

— Et notre père, avec une dureté feinte dans la voix et le visage sévère, nous a réprimandés…, alors même que son cœur était attendri ; il connaissait notre faiblesse, et pensait : pauvre enfant, comme il s’efforce de bien faire !

Il faut nous en pénétrer, nous en saturer : le Seigneur, qui est à la fois près de nous et dans les cieux, est un Père et vraiment un Père pour nous.

Chemin, 267

Seul ! — Tu n’es pas seul. De loin, nous t’accompagnons. — Et puis…, le Saint-Esprit qui habite ton âme en état de grâce — Dieu avec toi — donne un ton surnaturel à toutes tes pensées, à tous tes désirs et à toutes tes œuvres.

Chemin, 273

Ne prends aucune décision, sans t’attarder à considérer la question en présence de Dieu.

Chemin, 266

Agissons toujours, en présence de Dieu, de telle manière que nous n’ayons rien à cacher aux hommes.

Sillon, 334

Travaille avec joie, avec paix, en présence de Dieu.

— Ainsi en plus, tu réaliseras la tâche qui te revient avec bon sens : tu iras jusqu’au bout, même si la fatigue t’abat, tu la mèneras à bien…, et tes œuvres seront agréables à Dieu.

Forge, 744

L’objectivité vue de travers : observer les personnes, les activités avec des lentilles déformantes, celles de ses propres défauts ; avoir ensuite l’effronterie acide d’apporter des critiques ou se permettre de vendre des conseils.

— Alors, une résolution : au moment de corriger ou de conseiller, le faire en présence de Dieu, en appliquant ces paroles à sa propre conduite.

Sillon, 644

Je ne doute pas de ta droiture. — Je sais que tu agis en présence de Dieu. Mais, il y a un « mais » : tes actions sont vues, ou peuvent être vues, par des hommes qui les jugent humainement… Et il convient de leur donner le bon exemple.

Chemin, 275

Comment penser à Dieu pendant la journée ?

Une coutume efficace pour parvenir à la présence de Dieu : chaque jour, la première audience est pour Jésus-Christ.

Sillon, 450

Habitue-toi à élever ton cœur vers Dieu en action de grâces, et souvent dans la journée. — Parce qu’il te donne ceci ou cela. — Parce qu’on t’a humilié. — Parce que tu ne possèdes pas ce dont tu as besoin, ou parce que tu le possèdes.

Parce que sa Mère, qui est aussi ta Mère, il l’a voulue si belle. — Parce qu’il a créé le soleil et la lune, et cet animal et cette plante. — Parce qu’il a donné à celui-ci d’être éloquent et à toi de bredouiller…

Remercie-le de tout, parce que tout est bon.

Chemin, 268

Habitue-toi à réciter des prières vocales, le matin, quand tu t’habilles, comme les petits enfants. — Et tu auras davantage de présence de Dieu ensuite, tout au long de la journée.

Sillon, 473

N’es-tu pas heureux de découvrir, sur ton trajet habituel dans les rues de la ville, un nouveau tabernacle ?

Chemin, 270

Quelle grande chose que de savoir que l’on n’est rien devant Dieu, puisqu’il en est ainsi !

Sillon, 260

Ne sois pas aveugle ou étourdi au point de ne pas pénétrer en esprit dans chaque tabernacle, lorsque tu aperçois les murs ou les clochers des maisons du Seigneur. — Il t’attend.

Ne sois pas aveugle ou étourdi au point d’oublier de réciter ne serait-ce qu’une oraison jaculatoire à Marie Immaculée, lorsque tu viens à passer près des lieux où tu sais qu’on offense le Christ.

Chemin, 269

« Père, me disait ce grand gaillard, bon étudiant de l’Université Centrale (qu’est-il devenu ?) — en pensant à ce que vous m’avez dit… en pensant que je suis fils de Dieu ! je me suis surpris, dans la rue, « fier comme Artaban » au dehors et plein d’orgueil au dedans… Fils de Dieu ! »

Je lui ai conseillé, en toute conscience, de cultiver l’« orgueil ».

Chemin, 274

Si tu t’habitues à chercher, fût-ce une fois par semaine, l’union avec Marie pour aller à Jésus, tu verras comme tu obtiendras une plus grande présence de Dieu.

Chemin, 276

Sois en présence de Dieu et tu auras une vie surnaturelle.

Chemin, 278

Oraisons jaculatoires

La trempe du bon chrétien se forge, avec l’aide de la grâce, dans la prière. Et cet aliment de la prière, parce qu’il est vie, ne se développe pas dans une seule direction. Le cœur s’épanche habituellement en paroles, dans ces oraisons vocales que Dieu lui-même nous a apprises, le Notre Père, ou que ses anges nous ont enseignées, l’Ave Maria. D’autres fois, nous nous servirons de prières consacrées par le temps, prières grâce auxquelles la piété de millions de frères dans la foi s’est épanchée : celles de la liturgie — lex orandi — celles qui sont nées de la passion d’un cœur amoureux, comme tant d’antiennes : Sub tuum præsidium… Memorare…, Salve Regina …

A d’autres moments, deux ou trois invocations, lancées au Seigneur comme des flèches, iaculata, nous suffiront : oraisons jaculatoires que nous apprenons en lisant attentivement l’histoire du Christ : Domine, si vis, potes me mundare, Seigneur, si tu veux, tu peux me guérir ; Domine, tu omnia nosti, tu scis quia amo te, Seigneur, tu sais tout, tu sais que je t’aime ; Credo, Domine, sed adiuva incredulitatem meam, je crois Seigneur, mais viens en aide à mon peu de foi ; Domine, non sum dignus, Seigneur, je ne suis pas digne ! Dominus meus et Deus meus !. Mon Seigneur et mon Dieu !… Ou d’autres phrases, brèves et affectueuses, qui jaillissent du fond de l’âme avec ferveur et répondent à une situation concrète.

Notre vie de prière doit en plus se fonder sur quelques moments que nous consacrons chaque jour exclusivement à la conversation avec Dieu ; dialogue sans bruit de paroles, près du Tabernacle chaque fois que possible, pour remercier le Seigneur — il est si seul ! — de cette attente de vingt siècles. L’oraison mentale consiste en ce dialogue avec Dieu, cœur à cœur, auquel participe l’âme tout entière : l’intelligence et l’imagination, la mémoire et la volonté. Une méditation qui contribue à donner une valeur surnaturelle à notre pauvre vie humaine, à notre vie quotidienne ordinaire.

Grâce à ces moments de méditation, aux oraisons vocales, aux oraisons jaculatoires, nous saurons, avec naturel et sans spectacle, faire de notre journée une louange continuelle à Dieu. Nous resterons en sa présence, comme les amoureux qui ne cessent de penser à la personne qu’ils aiment, et toutes nos actions, même les plus infimes, se rempliront d’efficacité spirituelle.

Quand le Christ passe, 119


image pour prier Dieu par l'intercession de saint Josémaria