Elle est due à l’écrivain espagnol Andrés Vázquez de Prada, qui a eu accès aux archives de l’Opus Dei, notamment à celles qui ont servi à la cause de béatification et de canonisation du nouveau saint.
Le troisième et dernier volume de cette biographie suit pas à pas Josémaria Escriva, de ses premiers voyages à Rome, en 1946, pour obtenir du saint-siège les approbations nécessaires, à sa mort, également à Rome, en 1975.
Ces trente années voient l’Opus Dei s’étendre aux cinq continents, sous l’impulsion du fondateur. Outre l’apostolat personnel que mènent tous ceux qui en font partie dans les divers milieux sociaux et professionnels où ils se trouvent, certains prennent des initiatives de promotion sociale et éducative, imprégnées d’esprit chrétien : écoles de formation professionnelle ou rurale, dispensaires et hôpitaux, collèges, centres universitaires, résidences d’étudiants…
Toutefois, cette manière inédite de présence au monde ne va pas sans susciter de mauvaises interprétations, auxquelles le fondateur fait face avec une grande sérénité et un grand souci d’informer l’opinion de ce qu’est réellement l’Opus Dei.
Il entretient des relations cordiales avec les différents papes, et vit intensément les années du concile Vatican II, aux travaux duquel certains de ses fils spirituels participent activement. Il retrouvera avec joie dans les textes du concile un appel de tous à la sainteté et à l’apostolat des laïcs qu’il n’a cessé de proclamer pour sa part depuis les années 30, et dont Paul VI a dit qu’il était « comme la caractéristique particulière et la fin ultime de tout le magistère de Vatican II ».
Jean Paul II soulignera à ce propos que le message de saint Josémaria a « d’abondantes et fructueuses implications pour la mission d’évangélisation de l’Église. Il renforce la christianisation du monde « de l’intérieur », en montrant qu’il ne peut pas y avoir de conflit entre la loi divine et les demandes d’un progrès humain authentique. »
Accomplir la volonté de Dieu en ouvrant ce « nouveau chemin divin sur la terre » : telle fut la raison de vivre de saint Josémaria, et le fil conducteur de cette biographie, qui restera comme un ouvrage de référence pour les historiens.
Andrés Vázquez de Prada, Le fondateur de l’Opus Dei, vol. 3, Les chemins divins de la terre, 794 pages, traduit par Jean Bélorgey et Brigitte Journeau, Le Laurier Paris, Wilson et Lafleur Montréal
précédents volumes : 1. Seigneur, que je voie, 2. Dieu et audace !)
Au Canada cette biographie peut être obtenu de Livrethèque Enr.: livre.theque@sympatico.ca, ou téléphonez 514-341-0402.
