Le texte est tiré de l’article écrit par Aitor Alonso, publié dans le journal « El Mundo »

Pour certains étudiants, ouvrir un livre et se mettre à étudier n’est pas toujours une chose passionnante, mais cela vaut la peine de faire un effort si l’objectif est une bonne cause. Voilà le message que ces étudiants veulent transmettre à leurs collègues de l’Université de Navarre. Ils espèrent ainsi réunir 20.000 euros pour financer trois projets sociaux pour des pays en voie de développement, grâces aux heures d’étude.

On demande à chaque étudiant qui se rend à l’une des bibliothèques du Campus de l’Université d’apporter symboliquement un euro, qui sera offert aux entités publiques ou privées inscrites à la troisième édition des Jeux Olympiques de la Solidarité.

Ils pensent ainsi collaborer à l’agrandissement et à l’équipement de l’Ecole Technique Secondaire Kiryama, au Burundi. L’école compte 594 élèves, originaires de l’ensemble du pays. Ils ont besoin d’ateliers, de matériel et de personnel qualifié.

Le deuxième projet est une école avec internat pour des enfants orphelins du Sri Lanka. Les parents ont été tués par la guerre civile ou par le Tsunami. Ce foyer recevra 15 à 20 enfants, jusqu’à ce qu’ils soient en âge de subvenir à leurs besoins.

Enfin, le troisième projet consiste à collaborer à un centre de formation professionnel et de prévention contre la drogue pour des enfants de Côte d’Ivoire.