Le résumé de la visite pastorale du prélat de l’Opus Dei au Canada

Voici une brève description des événements entourant la visite de Mgr Echevarria dans diverses villes canadiennes, notamment Montréal, Toronto et Vancouver.

 Montréal, le 18 septembre 2006. Mgr Xavier Echevarria est arrivé à l'aéroport international Trudeau, à Montréal, le jeudi, 14 septembre. Peu après son arrivée, il a rencontré plusieurs familles de la région de Montréal. Le lendemain, 15 septembre, il s’est rendu au Manoir de Beaujeu, un centre de conférences utilisé pour des retraites et des ateliers et dont les locaux ont été récemment agrandis. Lors de sa visite au Manoir, il a consacré la chapelle et a eu des entretiens avec d'autres couples dont il a loué la fidélité et qu'il a encouragés à maintenir des foyers débordant d’affection et de paix. Au cours de la soirée, il a également rencontré plusieurs prêtres de divers diocèses canadiens, dont ceux d'Ottawa, de Québec, de Longueuil, de Montréal, ainsi que de diocèses du Vermont et du Massachusetts. Il les a remerciés de la générosité dont ils font preuve dans leur ministère sacerdotal et les a encouragés à aimer la sainte messe et à être accessible aux fidèles, surtout dans le sacrement de la réconciliation. Il leur a rappelé que Saint Josémaria avait l’habitude de se recueillir et de prier avant la célébration de la messe. 

Mgr Xavier Echevarría au Théatre Maisonneuve à Place des Arts à Montréal

Le samedi, 16 septembre, le prélat a rencontré des étudiants universitaires de Montréal, de Québec, d'Ottawa et de Kingston. Un étudiant en comptabilité lui a demandé comment il pouvait rendre le Christ présent dans ses études. Mgr Echevarria a insisté sur l'importance de l'honnêteté et de la cohérence dans les études et a comparé la vie spirituelle au travail quotidien d’un comptable. En effet il appartient à chacun d’établir quotidiennement les gains et les pertes dans la lutte visant à se rapprocher de Dieu. À la fin de la journée, il convient de faire un acte de contrition où l'on demande pardon pour toutes les pertes, ce qui nous permet d'établir le solde de nos rapports avec Dieu, qui pardonne constamment. Il a également encouragé un étudiant chinois récemment baptisé à approfondir sa foi afin de porter la lumière du Christ dans son pays.

Environ 1300 personnes se sont réunies plus tard au cours de la journée pour un grand rassemblement qui a eu lieu au Théâtre Maisonneuve de la Place des arts, au centre-ville de Montréal. Le prélat a d'abord déclaré qu'il était très heureux d'être au Canada, qu’il a décrit comme un immense pays doté d’abondantes ressources et d’un potentiel inépuisable. Saint Josémaria a envoyé les premiers membres de l'Opus Dei au Canada en 1957. Le fondateur de l'Opus Dei entretenait d'immense espoirs concernant le peuple canadien et a souvent prié pour lui.

« Saint Josémaria était un grand ami de ce pays. Il a beaucoup prié pour vous. Je ne peux vous décrire l'intensité de ses prières car il a commencé à prier avant ma naissance », a-t-il expliqué. En réponse à une question sur la façon de concilier les nombreuses responsabilités que nous imposent le travail et la vie familiale et qui nous incitent parfois à ne pas consacrer de temps à Dieu, le prélat a rappelé l'importance de trouver Dieu dans les petites choses de chaque jour. « Il nous arrive parfois de penser que Dieu souhaite nous voir entreprendre des choses extraordinaires qui exigent de l'héroïsme. Cela peut arriver, mais la plus grande partie de notre vie est faite d'événements très ordinaires concernant le travail, la famille et les amis. Dieu ne se désintéresse pas de ces activités plutôt banales de la vie quotidienne. Si nous nous y consacrons par amour de Dieu et avec le désir de servir les autres, nous les aurons sanctifiées ».

Pendant une rencontre avec des prêtres diocesains à Montréal

Il a comparé l'amour de Dieu à celui des parents qui sont touchés par les cadeaux que leur font leurs enfants, même s'il s'agit d’une friandise partiellement consommée. Dieu se plaît à nous entendre converser avec Lui, a précisé le prélat. 

Julie Gaudreau, une jeune professionnelle de Saint Hyacinthe, a mentionné au prélat que, au Québec, beaucoup de gens croient qu'il faut aller à l'étranger pour aider les autres. Pourtant il y a beaucoup à faire ici même. Elle lui a fait part du programme de tuteurs qu’elle a créé dans une école réservée aux enfants d'immigrants et s'est empressée d'ajouter que c'est en aidant les autres que l'on devient vraiment heureux. Le prélat l'a encouragée à poursuivre son travail et a rappelé que la tristesse est généralement la scorie de l'égoïsme. Il a ajouté que l'on devrait écrire cela en grosses lettres. Il a mis en garde l'auditoire contre une attitude fort répandue : celle des personnes qui, à la fin d'une longue journée de travail, arrivent à la maison et se plongent dans la lecture du journal, indifférentes aux autres membres de la famille et se refusant même à sourire à leur conjoint. Il ne s'agit pas là d'un détail sans importance, a-t-il noté. Il s'agit plutôt de quelque chose qui importe beaucoup dans la vie du couple. Il a exhorté maris et femmes à « s’aimer à la folie ». Il a recommandé aux parents de conserver une photo de leur famille sur leur table de travail. « Regardez la photo et devenez chaque jour plus amoureux ». Cela dit, le prélat a insisté sur la nécessité d'être sur la même longueur d'onde que ceux qui nous entourent, notamment les membres de la famille. Cette attitude positive aura pour conséquence que les familles connaîtront cette chaleur et cette joie que l’on retrouve dans tous les foyers chrétiens.

À la fin de la rencontre, il a invité les personnes présentes à prier chaque jour pour le pape et à lire le Catéchisme de l'Église catholique, ainsi que le Compendium qui l’accompagne.

Le 17 septembre, 1700 personnes se sont réunies au Roy Thompson Hall, à Toronto, pour une rencontre avec le prélat. Au cours des prochains jours, il se rendra également à Vancouver, San Francisco et Houston.