Presentation
Avec le soutien du Centre de Documentation et d’Études Josémaria Escriva de Balaguer (CEDEJ), José Maria Cejas répond à une série de questions historiques sur la vie du fondateur de l’Opus Dei et de sa famille, sur l’origine de l’Opus Dei, sur le contexte politique et social où l’Opus Dei s’est développé à ses débuts, sur l’attitude de Josémaria Escriva face à la guerre civile espagnole, sur Franco et sur de nombreuses autres questions.
Quelle était la pensée politique des premiers membres de l’Opus Dei?
C’étaient, pour la plupart, de jeunes étudiants dans toutes les branches, issus de toutes les régions et aux tendances et aux sensibilités politiques très différentes.
Quelle fut son attitude face à la rébellion militaire du 18 juillet ?
Comme l’immense majorité des Espagnols, saint Josémaria ignorait totalement que l’on préparât un coup d’État, prévu le 18 juillet.
Quelle fut son attitude vis-à-vis de Franco durant la guerre?
Aucun de ceux qui ont vécu près de lui durant cette période n’a le souvenir de l’avoir entendu commenter quoi que ce soit à ce sujet, ni même émettre un avis sur le rôle militaire et politique de Franco.
A-t-on vraiment assassiné un autre prêtre en le prenant pour saint Josémaria?
Les données historiques de ce fait sont imprécises. C’est en août 1936 que des dames racontèrent à sa mère, à sa sœur et son frère qu’on avait pendu dans une rue de Madrid quelqu’un qui lui ressemblait énormément.
Pour quelles raisons devait-il se cacher pendant la guerre? Par qui fut-il accueilli ?
Le coup d’État d’un secteur des officiers contre la République déclencha une révolution dans les zones qui étaient sous le contrôle du gouvernement du Front Populaire.
Quels étaient les liens entre Escriva et le docteur Suils ? Comment arriva-t-il à se cacher dans une clinique psychiatrique ?
Ángel Suils Pérez était d’origine aragonaise, né à Logroño en 1906.
Pourquoi a-t-il décidé de fuir à travers les Pyrénées ?
Cette décision ne fut pas facile à prendre car en 1937 il était plongé dans un gros dilemme.
Comment sont-ils entrés en contact avec les passeurs?
Un prêtre historien aragonais, Pascual Galindo (Santa Fe de Huerva, 1892 - Saragosse, 1990), avait réussi à joindre l’autre zone en conflit en partant de Barcelone et grâce aux services de passeurs qui s’investissaient dans les évasions de personnes à travers les Pyrénées catalanes.
Qui l’aida à traverser les Pyrénées? Quel fut le montant perçu pour ce service ?
L’organisation qui gérait cette évasion était composée par un groupe de personnes de Peramola (Lérida), des mas des environs.