Les premiers pas de l’Opus Dei
Saint Josémaria finit la retraite où il avait reçu des lumières sur la fondation de l’Opus Dei et reprit ses nombreuses activités. À partir de là, il chercha les personnes avec lesquelles il pouvait commencer ce nouveau travail confié par Dieu et qui devint la priorité de son cœur, de sa tête et de son activité.
Publication du cinquième volume de “Studia et Documenta”
Le nouveau numéro de la revue de l’Institut Historique contient une large gamme d’articles et de documents. On y trouve, entre autres, un portrait de Jean Jimenez Vargas, que les spectateurs ayant vu ‘There be dragons’, dernier film de Roland Joffé, connaissent bien. Il s’agit de « Jean » le jeune médecin qui accompagna le fondateur en des moments difficiles de la guerre civile espagnole. À la fin de la guerre, il fut l’interprète d’une autre passionnante aventure.
Josémaria Escriva durant la guerre civile espagnole
L’Opus Dei poussait lentement et avec difficulté. En 1936, il y avait à peine 20 personnes et juste un petit foyer d’étudiants à Madrid
1932: Madrid, à la gare du Midi
Après mes études secondaires, à dix-sept ans, je partis vers la capitale de l’Espagne, car à cette époque-là on ne pouvait faire des études d’Architecture qu’à Madrid et à Barcelone ; et un beau jour en 1932 j'arrivai, avec l’air d’un provincial distrait et une poignée de rêves et de valises, à la gare du Midi, à Madrid.
'Et j’en voyais trois cents, trois cent mille, trente millions, trois milliards…'
En janvier 1933, saint Josémaria fit un cours, le premier de ceux qu’il appela «cercles de saint Raphaël» par la suite. Ces cercles ou cours de saint Raphaël sont le pivot autour duquel est programmé le reste des moyens de formation traditionnels.
Presentation
Avec le soutien du Centre de Documentation et d’Études Josémaria Escriva de Balaguer (CEDEJ), José Maria Cejas répond à une série de questions historiques sur la vie du fondateur de l’Opus Dei et de sa famille, sur l’origine de l’Opus Dei, sur le contexte politique et social où l’Opus Dei s’est développé à ses débuts, sur l’attitude de Josémaria Escriva face à la guerre civile espagnole, sur Franco et sur de nombreuses autres questions.
Quelle était la situation économique de la famille Escriva ?
Cela dépendait des périodes. En 1902, à la naissance de saint Josémaria, José Escriva, son père était copropriétaire à Barbastro, petite localité de l’Aragon, au nord-est de l’Espagne, de « Juncosa y Escriva », affaire de négociants en tissus.
Quel type de personnes saint Josémaria fréquentait-il au début de l’Opus Dei?
En tant que prêtre, il s’occupait d’un large éventail de personnes, de tous les milieux sociaux.
Quelle fut l’attitude du fondateur face à la Seconde République ?
Le fondateur de l’Opus Dei adopta face à la IIème République une attitude semblable à celle de nombreux Espagnols de l’époque, aux différentes sensibilités.
Avait-il l’espoir d’une solution par la force?
Il n’était pas partisan de la violence : « La violence ne me semble apte ni pour vaincre ni pour convaincre » (cf. RODRÍGUEZ PEDRAZUELA, A., Un mar sin orillas, Rialp, Madrid 1999, p. 65).