Lundi 14 avril après-midi, des centaines de jeunes universitaires venues des cinq continents pour participer à UNIV ont rencontré Mgr Fernando Ocáriz à Rome. Le prélat les a d'abord invitées à rendre grâce « pour la lettre que le Pape vous a écrite. Il vous l'a écrite à vous, à vous tous. Elle vous a sûrement amenés à prier beaucoup pour le Pape, pour sa santé - pour qu'elle continue à s'améliorer - et, en même temps, pour ses intentions, son travail ».
À propos de la semaine sainte, il a rappelé qu'« il est bon que, parallèlement à la joie et au nombre d'activités que vous avez ces jours-ci, vous centriez vos pensées et votre prière sur l'imposant mystère de la Passion et de la Résurrection de Jésus-Christ, pour qu’à partir de l’élan de ces jours-ci, vous ayez beaucoup plus présent à l’esprit que Jésus-Christ est vivant ».

Que signifie sanctifier son travail ?
Plusieurs jeunes filles sont intervenues pour partager leurs expériences de vie et demander des prières ou des conseils. Parmi elles, Jimena, originaire du Mexique, âgée de 23 ans, étudie l'ingénierie industrielle et obtiendra son diplôme cet été. Elle travaille actuellement dans le secteur des opérations d'un distributeur de composants électroniques : « Mon travail consiste à veiller à ce que les livraisons soient effectuées à temps et à coordonner la communication entre les différents secteurs. Jimena a remarqué que, ces derniers temps, elle et ses collègues se sentent démotivés parce que le travail devient répétitif et monotone, et elle a l'impression de ne pas apporter une contribution significative à la société.
-Je suis impatiente de mieux connaître et comprendre ce que signifie sanctifier le travail, car j'ai parfois l'impression que ma vie professionnelle se résume à être assise à un bureau et à répondre à des courriels.
-Le travail est un thème très central dans l'esprit de l'Œuvre. Saint Josémaria disait très clairement : « Ajoutez un motif surnaturel à votre travail professionnel ordinaire et vous aurez sanctifié le travail» (Chemin, 359). On pourrait penser que c'est très simple : « Je vais me mettre au travail, je vais dire : je vais l'offrir à Dieu, et c'est tout ». C'est très bien de faire cela, mais ce n'est pas suffisant. Le motif surnaturel ne doit pas être un motif supplémentaire, mais ce qui pousse, ce qui donne du sens, ce qui est la raison profonde du travail. Ce motif surnaturel, c'est l'amour de Dieu et le service des autres. Et c'est là que la monotonie disparaît. Nous pouvons toujours renouveler ce que nous faisons (...) L'amour n'est pas répétitif. L'amour ne se fatigue pas, même s'il implique souvent des efforts et des sacrifices. Courage !
Aimer Jésus dans l'Eucharistie
Mercredi 16 avril, le prélat s’est réuni avec environ mille cinq cents jeunes du monde entier. Au cours de la conversation, un jeune de Corée, un autre d'Irak, plusieurs d'Amérique et d'Europe, etc. ont posé des questions ou commenté quelque chose.

En réponse à la question d'un jeune sur la manière de percevoir la volonté de Dieu pour chacun d'entre nous, le prélat a rappelé que lorsque nous demandons quelque chose à Dieu et que nous ne recevons pas, c'est peut-être parce que nous ne demandons pas bien, ou parce que nous devons continuer à demander patiemment, « ou parce que Dieu prépare quelque chose pour nous que nous ne sommes même pas en mesure d'imaginer ».
En ces jours de Semaine Sainte, Mgr Ocáriz a également encouragé les jeunes à approfondir leur compréhension du mystère et du grand don de l'Eucharistie, car « la vie chrétienne, ce n'est pas seulement suivre certaines idées, ni des règles de conduite, ni être convaincu de certaines idées, c'est aussi cela, mais c'est surtout quelqu'un, Jésus-Christ, vivant, qui nous attend dans le Tabernacle, dans la Communion, et qui nous assiste continuellement du haut du ciel ». Il a ajouté que « notre vie est équilibrée si nous mettons l'Eucharistie au centre ».