Le 27 juin 2023, mon épouse et moi sommes allés consulter un médecin après avoir obtenu un test de grossesse positif. Après une courte entrevue, le docteur d’un prestigieux hôpital de Bangalore (Inde) nous a félicités : nous attendions notre deuxième enfant. L’étape suivante consistait à réaliser une échographie pour vérifier que tout allait bien avec le bébé.
Trois jours plus tard, nous avons donc réalisé cet examen, à l’issue duquel le médecin nous a aussitôt avertis que nous devions consulter rapidement notre gynécologue, car aucun battement de cœur n’avait été détecté. Le lendemain matin, nous avons eu confirmation : il n’y avait aucune possibilité que le cœur de l’enfant se mette à battre. La gynécologue, forte de plus de vingt-cinq ans d’expérience, nous expliqua que lorsqu’il n’y avait aucun battement, il ne réapparaissait jamais. J’ai insisté pour savoir s’il existait malgré tout une infime chance qu’il n’en soit pas ainsi, mais la réponse fut nette : il n’y en avait aucune, sauf miracle.
Mon épouse, ma belle-mère et moi sommes sortis du cabinet totalement incrédules. Nous nous sommes alors lancés dans d’innombrables recherches sur Internet, dans des consultations auprès de plusieurs médecins et, surtout, nous avons demandé à nos proches de prier Dieu pour obtenir un miracle. J’avais beau chercher à comprendre ce qui avait pu mal se passer — un examen mal réalisé, une mauvaise interprétation du rapport, une machine défectueuse — chaque petit espoir s’effondrait face à l’assurance avec laquelle la spécialiste nous avait affirmé que le battement ne reviendrait pas.
Mon épouse, ma belle-mère et moi sommes sortis du cabinet totalement incrédules
Une nouvelle échographie fut programmée le 10 juillet pour confirmer le diagnostic. C’est alors qu’un ami très cher me parla de la neuvaine au vénérable Isidoro Zorzano que nous décidâmes alors de prier ensemble jusqu’au 9 juillet, veille de l’examen décisif.
Le jour de l’examen, nous nous sommes rendus dans un autre hôpital, avec un radiologue et une gynécologue différents. Quand vint notre tour, mon épouse entra seule dans le cabinet. Quinze minutes angoissantes s’écoulèrent avant que le médecin ne m’appelle. À notre immense surprise, on nous annonça que l’on voyait très clairement le battement du cœur de notre bébé : 170 battements par minute, un rythme parfait pour son âge. Pour nous, ce fut véritablement un miracle accordé par l’intercession d’Isidoro.
ce fut véritablement un miracle accordé par l’intercession d’Isidoro.
Nous avons ensuite montré les deux rapports à notre nouvelle gynécologue. Incapable de croire à des résultats aussi contradictoires, elle voulut vérifier personnellement ce qu’elle avait sous les yeux. Ses seules paroles furent alors : « Dieu est bon. » Et c’est vrai : Dieu a été immensément bon avec nous. Même s’il nous reste encore sept mois de grossesse, rien ne pourra nous enlever ce moment où nous avons entendu, fort et clair, le cœur de notre bébé.
J’espère que ce témoignage apportera de l’espérance à beaucoup d’autres qui prient notre Dieu plein d’amour, spécialement par l’intermédiaire de nos amis au Ciel, comme Isidoro Zorzano.
N.N. – Inde