« Harambee » : 250 participants à la soirée de bienfaisance à Paris

250 personnes assistaient à la première soirée de bienfaisance en France au profit d’Harambee le 10 mai dernier. Harambee est un fond d’aide pour des projets éducatifs et humanitaires en Afrique, né lors de la canonisation de saint Josémaria Escriva.

L'assistance attentive à l'exposé du Professeur Tshilolo

« Harambee » : tous ensemble pour l’Afrique ! L’accueil par la chorale Saint-Albert, composée d’une dizaine d’Africaines souriantes, crée rapidement l’ambiance qui convient. Dans cette belle salle parisienne, « l’Espace du centenaire », les mains du public, hésitantes au début, se mettent à battre à l’unisson des chants et danses, exécutés à un rythme irrésistible.

Cette première soirée en faveur du programme « Harambee », organisée par l’association des Amis de Saint Josemaria, réunit quelques centaines de personnes. « Harambee ? » Cela veut dire « tous ensemble » en Swahili. C’est le nom retenu par le projet de solidarité qui est né avec la canonisation de Josémaria Escriva le 6 octobre 2002, grâce aux dons des participants, et qui est géré par l’Istituto per la Cooperazione Universitaria (ICU) à Rome.

Quel rapport entre l’enseignement proposée par le fondateur de l’Opus Dei et un projet de développement en Afrique ? C’est ce que la soirée va montrer. Pour l’heure, les assistants apprennent que 24 projets ont vu le jour, dans quatorze pays d’Afrique.

Le professeur Léon Tshilolo, de la République Démocratique du Congo, l’un des fondateurs d’Harambee, présente les projets 2006. Léon Tshilolo est père de 6 enfants, et après une brillante carrière universitaire poursuivie en Europe, il retourne dans son pays avec femme et enfants à l’heure où d’autres cherchent plutôt à le quitter : nous sommes dans la période troublée du Zaïre de Laurent Kabila. C’était « une folie » selon ses propres termes, celle d’un croyant s’appuyant sur Dieu et d’un citoyen aimant profondément son pays.

Le premier projet concerne l’ouverture d’un centre d’apprentissage professionnel pour des femmes réfugiées du Sud Soudan. Le second, au Kenya, vise à former et à soutenir les enseignants des écoles primaires qui exercent leur rôle dans des conditions particulièrement difficiles. Un troisième, à Madagascar, promeut une formation et un soutien permettant à des chefs de famille de monter leur propre entreprise d’artisanat. Enfin, le professeur Tshilolo nous présente le projet né dans son propre pays : là, il s’agit de créer trois nouveaux dispensaires en milieu rural, autour de l’hôpital de Monkolé, près de Kinshasa. Dans ses propos, revient souvent l’idée que « l’espoir commence par l’éducation ». Un documentaire nous présente ensuite plus particulièrement les programmes montés au Kenya. Cette éducation s’adresse prioritairement aux femmes : « Quand on apprend quelque chose à une femme, elle le transmet à ses enfants et à la société toute entière ».

Les organisateurs prévoient de récolter 50.000 euros grâce à cette soirée. « Une goutte d’eau », aux dires de Marie-Noëlle Muller, secrétaire générale de l’association des Amis de Josémaria Escriva. Mais les petits ruisseaux font les grandes rivières… africaines.

Liens utiles : www.harambee-africa.org et www.josemariaescriva.info

Contact : amis.josemaria@laposte.net