Optimisme

Pour un fils de Dieu, chaque journée est une occasion de se renouveler, assuré qu’avec l’aide de la grâce, il atteindra le bout du chemin, l’Amour. Aussi, si tu commences et recommences, tout va bien. Si tu as un moral de victoire, si tu luttes, avec le secours de Dieu, tu vaincras!

Avec la grâce de Dieu, tu dois entreprendre et réaliser l'impossible..., parce que ce qui est possible, tout le monde peut le faire.

Forge, 216

La tâche du chrétien : noyer le mal dans l’abondance du bien. Il ne s’agit pas de faire des campagnes négatives, ni d’être anti quoi que ce soit. Bien au contraire : il s’agit de vivre d’affirmations, d’être pleins d’optimisme, de jeunesse, de joie et de paix ; de se montrer compréhensif envers tous qu’ils suivent le Christ ou qu’ils l’abandonnent ou qu’ils ne le connaissent pas.

— Mais la compréhension n’est pas de l’abstentionnisme, ni de l’indifférence, c’est une attitude active.

Sillon, 864

L’optimisme chrétien n’est pas un optimisme douceâtre Ce n’est pas davantage une humaine confiance que tout nous réussira. C’est un optimisme qui plonge ses racines dans la conscience de la liberté et dans la foi en la grâce; c’est un optimisme qui nous impose d’exiger beaucoup de nous, de nous efforcer à répondre à l’appel de Dieu. C’est de cette façon, non pas malgré notre misère, mais en quelque sorte à travers elle, à travers notre vie d’hommes faits de chair et de boue, que se manifeste le Christ. C’est dans nos efforts pour devenir meilleurs, pour vivre un amour qui aspire à être pur, pour dominer l’égoïsme, pour nous donner pleinement aux autres et faire de notre existence un service constant.

Quand le Christ passe, 114

Des soucis…

Après l’enthousiasme du début, les hésitations sont venues, et les atermoiements, les craintes. — Ce sont tes études, ta famille, les questions financières qui te préoccupent et, surtout, l’idée que tu n’y arrives pas, que tu n’es peut-être pas l’homme qu’il faut, qu’il te manque l’expérience de la vie. Je vais te donner un moyen infaillible pour surmonter ces craintes (les tentations qui viennent du diable ou de ton manque de générosité !) : “ méprise-les ”, gomme de ta mémoire ces souvenirs. Voici vingt siècles que le Maître a tranché : “ ne regarde pas en arrière ! ”

Sillon, 133

Non au pessimisme

Repousse ton pessimisme et n'admets pas de pessimistes auprès de toi. — C'est joyeux et confiants qu'il faut servir Dieu.

Forge, 217

Je pourrais mieux me comporter, agir avec plus de décision, répandre plus d’enthousiasme autour de moi… Pourquoi ne le fais-je pas ? Pardonne ma franchise : parce que tu es un sot ; le diable ne sait que trop qu’une des portes de l’âme les plus mal gardées est celle de la bêtise humaine : la vanité. C’est par là qu’il attaque de toutes ses forces : souvenirs pseudo-sentimentaux, complexe de la brebis galeuse qui te fait voir les choses de façon hystérique, impression d’un hypothétique manque de liberté…Qu’attends-tu pour pénétrer les paroles du Maître : veillez et priez, car vous ne savez ni le jour ni l’heure ?

Sillon, 164

Exerce-toi à la vertu de l'espérance; pour Dieu, et même s'il t'en coûte, persévère dans ton travail bien fait, convaincu que ton effort n'est pas inutile devant le Seigneur.

Forge, 277

Avec Dieu, c’est possible

Mon enfant, par tes propres forces tu ne peux rien sur le plan surnaturel; mais, si tu te fais l'instrument de Dieu, tu pourras tout: "omnia possum in eo qui me confortat!"; car Il veut, dans sa bonté, utiliser des instruments ineptes, comme toi et moi.

Forge, 232

La joie, l'optimisme surnaturel et humain sont compatibles avec la fatigue physique, avec la douleur, avec les larmes — car nous avons un coeur —, avec les difficultés qui peuvent survenir dans notre vie intérieure ou dans notre travail apostolique.

Lui, qui est "perfectus Deus, perfectus Homo" — Dieu parfait et Homme parfait, et qui jouissait de tout le bonheur du Ciel, Il a voulu faire l'expérience de la fatigue et de l'épuisement, des larmes et de la douleur... Ainsi pourrions-nous mieux comprendre combien il faut être humain pour être vraiment surnaturel.

Forge, 290

Pour ces batailles de l’âme, la stratégie est souvent une question de temps et consiste à appliquer le remède adéquat avec patience, avec obstination. Faites davantage d’actes d’espérance. Encore une fois, vous connaîtrez des défaites, ou vous passerez par des hauts et des bas dans votre vie intérieure, que Dieu veuille bien les rendre imperceptibles ! Personne ne se trouve à l’abri de ces contretemps. Mais le Seigneur, qui est tout-puissant et miséricordieux, nous a accordé les moyens appropriés pour vaincre. Il ne nous reste qu’à les employer, ainsi que je le commentais tout à l‘heure, avec la résolution de commencer et de recommencer, à chaque instant s’il le fallait.

Amis de Dieu, 219

Des enfants bien-aimés

Si nous nous voyons comme ce que nous sommes, des enfants bien-aimés de notre Père des Cieux, comment ne serions-nous pas toujours joyeux? — Médite cela.

Forge, 266

Mes enfants, Dieu a sur nous un droit spécial: le droit que nous répondions à son amour malgré nos erreurs personnelles. — Voilà une conviction qui nous impose, certes, une responsabilité à laquelle nous ne devons pas échapper, mais qui nous donne une entière certitude: nous sommes des instruments entre les mains de Dieu, des instruments sur lesquels Il compte tous les jours. Et c'est pourquoi, tous les jours, nous nous efforçons de Le servir.

Forge, 613

Moral de victoire

Pour un enfant de Dieu, chaque jour doit être une occasion de se renouveler, avec la certitude que, la grâce aidant, il arrivera au bout du chemin, c'est-à-dire à l'Amour.

C'est pourquoi, si tu commences et recommences, tu es sur la bonne voie. Si tu as un moral de vainqueur, si tu luttes, avec l'aide de Dieu, tu vaincras! Il n'est pas de difficultés que tu ne puisses surmonter!

Forge, 344

Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Optimisme donc! Poussés par la force de l’espérance, nous lutterons pour effacer la tache visqueuse que propagent les semeurs de haine, et nous redécouvrirons le monde dans une perspective pleine de joie, car ce monde est sorti beau et propre des mains de Dieu. Et, si nous apprenons à nous repentir, c’est empreint de cette même beauté que nous le lui rendrons.

Amis de Dieu, 219