Escapade familiale à Madrid

La revue Notre-Dame-de-la-Trinité publia ce témoignage en décembre 2014.

Cet été, avec mon mari, nous avons emmené notre troisìème fille fêter ses dìx ans, a l'étranger, seule avec nous, sans ses frères et soeurs. C'est une coutume bien établie dans notre famille maintenant, a chaque passage d'àge a « deux chìffres », le « fêté » choisit une destination et part quelques jours sans la fratrie. Quel bonheur! Que de souvenirs au retour, dont ce merveilleux Enfant-Jésus...

Cette année, donc, avec Albane, son choix allait nous conduire au coeur de l'Espagne. En poche, des billets d'avion peu onéreux, et nous voilà à

Madrid où il fait un temps de rêve !

Les musées, les restaurants

Notre circuit nous dirige d'abord vers le très grand Musée du Prado. Il faut du temps pour le parcourir ! Le peintre préféré d'Albane ? C'est Vélazquez ; il a peint une oeuvre appelée Les Ménines qui représente une petite princesse et ses suivantes dans de très belles robes de couleur claire. D'ailleurs, de jeunes étudiants, sans doute d'une école des Beaux-Arts, sont installés face au tableau, devant un chevalet et s'exercent a le copier. « Trop forts » !

Le soir, nous l'emmenons a la Casa Carmen, un restaurant typique avec danses de flamenco. Quelle heureuse surprise quand Albane - qui prend des cours de danse pendant l'année - se retrouve invitée sur scène a danser avec les artistes. Un moment inoubliable ; il ne lui manquait qu'une tenue vive de danseuse! Un grand moment de bonheur pour nous tous.

b>Le monastère royal Sainte-Isabelle

Le lendemain, après un petit déjeuner « extraordinaire », avec « plein de petits pains au chocolat », un dernier tour dans la ville et ses vieilles ruelles, puis nos pas nous mènent au Monastère Sainte-isabelle qui renferme parmi ses trésors un émouvant Petit-Jésus du XVII s. appelé « l'Enfant-Jésus de Don Josémaria ».

En effet, le futur saint Josémaria, fondateur de l'Opus Dei, fut l'aumônier des Soeurs de ce couvent dans les années trente. Il écrit : « [Les religieuses] m'ont montré, a la porte, un Enfant, un Amour! Je n'ai jamaìs vu un Petìt-Jésus aussi beau, ses petits bras croises et les yeux entrouverts !» (J. Escriva de Balaguer. 1931).

Cet Enfant-Jésus si gracieux est a la source de nombreux souvenirs intimes de sa vie intérieure, de faveurs et de gràces extraordinaires.

Mère Carmen de Saint Joseph témoignera qu'elle a souvent vu, a Noèl, lorsque l'Enfant était a la sacristie de l'église, « Don Josémaria luì parier, le bercer, chantonner, comme s 'il s'agissait d'un vrai bebé. »

Albane, comme nous, a été très impressionnée par la vue de cet Enfant. Une belle façon de clore notre séjour.

Viva España!

Le lendemain, il faut rentrer en France. Que de belles hìstoires a raconter !

*Hortense et Jean, les parente d'Albane.