Assemblée régionale : l’occasion de se mettre en marche vers le centenaire !

Le 9 janvier dernier, la région France et Belgique lançait officiellement son Assemblée régionale. Invités à réfléchir à la manière de répondre aux défis de l’époque actuelle grâce à l’esprit de l’Opus Dei, les fidèles et amis de l’Œuvre ont ainsi pu entamer leur chemin vers le centenaire, à l’image de Gabrielle et Jean-Baptiste, Marie-des-lys, Théophile, ou encore Joëlle qui ont accepté de revenir avec nous sur ce qu’ils ont vécu depuis le mois de janvier.

C’est sur le thème «Vers le Centenaire de l’Œuvre. Approfondir le charisme et renouveler notre désir de servir Dieu, l’Église et la société » qu’ont été invités à réfléchir dans le cadre de l’Assemblée régionale 2024 toutes les personnes de l’Œuvre, les jeunes, les coopérateurs et les proches parents et amis. Un processus d’écoute active dans lequel chacun est entré à sa manière mais dont tous semblent sortir transformés !

Une invitation assez vertigineuse

« Être invité, quand on est un jeune surnuméraire, à contribuer à une réflexion mondiale sur notre manière de servir Dieu, l’Église et le monde, m’a d’abord semblé assez vertigineux. Puis très vite, je me suis dit que c’était assez logique, que l’on m’avait toujours écouté dans l’Œuvre et que le Pape lui-même n’avait de cesse d’encourager cette participation active des fidèles. Je me suis donc lancé dans le processus avec beaucoup d’enthousiasme », explique Théophile surnuméraire de l’Opus Dei depuis trois ans. En tant que coopératrice de l’Opus Dei, Marie-des-lys a, elle aussi, été surprise par cette invitation : « J’ai vraiment apprécié d’être impliquée dans cette réflexion, d’autant plus que j’imagine l’immense travail que cela doit être de recueillir les idées de tant de personnes si différentes. Cela me semble un véritable défi et je suis très heureuse d’y participer ».

Un sentiment de responsabilité

Toutes les personnes souhaitant s’engager dans ce processus ont donc d’abord été invitées à se plonger dans la lecture du document intitulé « En route vers le Centenaire » et de textes de Saint Josémaria avant de répondre à un questionnaire. « La perspective de ce questionnaire m’a fait prendre conscience que j’allais devoir exprimer un avis. J’ai immédiatement ressenti une forme de responsabilité, un besoin d’approfondir, de travailler, de prier. Moi qui avais eu la chance d’hériter d’un trésor, il m’incombait désormais de contribuer à le transmettre », précise Gabrielle, surnuméraire. Un sentiment partagé par son mari Jean-Baptiste également surnuméraire : « On considère souvent l’Opus Dei comme quelque chose de reçu, mais comme aimait à le rappeler Saint Josémaria, l’Œuvre c’est chacun de nous ! Il est donc normal que l’on se questionne sur notre identité et sur notre manière de servir le monde ». Si Joëlle, surnuméraire belge, considère, elle aussi, qu’il est nécessaire de s’interroger sur cette identité, elle reconnaît bien volontiers que d’être invitée à participer à ce processus de réflexion l’a beaucoup aidée. « Cela m’a poussée à me sentir « actrice » de cette histoire, à ouvrir les yeux sur tout ce que j’avais reçu et à me demander, comme on le fait dans chaque famille, ce qu’il me semblait important de transmettre à celles et ceux qui allaient nous succéder ».

Une réflexion à la fois personnelle et collective

Cette invitation acceptée, chacun s’est donc lancé dans le processus à sa manière. Certains, comme Théophile et ses camarades, ont commencé par échanger en groupe sur le questionnaire. « Cette approche collective de l’immense panorama qui s’ouvrait devant nous a été le point de départ de ma réflexion. Je me suis ensuite lancé dans une lecture personnelle au long cours des différents textes de Saint Josémaria tout en relisant régulièrement le questionnaire pour m’en imprégner ». C’est également en groupe que Marie-des-lys a commencé à réfléchir au questionnaire. « Cela a été l’occasion de me rendre compte que, alors que nous sommes très unies, nous portions toutes, selon notre âge, notre histoire ou notre éducation, des regards très différents sur les défis de notre monde ! J’ai trouvé ces échanges très enrichissants ». Quant à Gabrielle et Jean-Baptiste, tous deux ont fait le choix de réfléchir chacun de leur côté, Gabrielle se plongeant consciencieusement dans les lectures proposées, Jean-Baptiste reconnaissant qu’il lui avait fallu plus de temps pour s’y mettre !

Un nouvel élan

Si chacun s’est librement approprié la démarche à sa façon, tous reconnaissent à mi-parcours avoir été transformés d’une manière ou d’une autre par l’exercice. « Moi qui appréhendais de manière assez théorique les défis de notre temps, j’ai eu l’impression d’ouvrir les yeux sur des situations concrètes, de me rendre compte qu’il y a des questions que je ne m’étais jamais posées et surtout qu’il était temps pour moi de me donner davantage. De réflexions théoriques, j’ai donc cheminé vers la découverte de défis personnels ! », indique Théophile. « J’ai pour ma part été frappée par l’actualité du message de Saint Josémaria sur le rôle des laïcs dans la société et sur la responsabilité qui est la nôtre en tant que chrétien. On a beau le savoir, cela fait du bien de remettre les choses en perspective », ajoute Joëlle. Et tandis que leur cheminement personnel les a conduits vers des étonnements différents, Gabrielle et Jean-Baptiste envisagent désormais de voir comment contribuer, en tant que couple, à relever les défis qui se présentent à eux. « J’ai maintenant hâte de voir les fruits de cette réflexion », ajoute Marie-de-Lys. « Avec une telle diversité de perspectives, nous ne pouvons que ressortir mieux armés pour contribuer à entretenir l’indispensable dialogue entre l’église et le monde qui est le nôtre aujourd’hui », conclut Théophile. Ce qui est certain, c’est que personne n’entend en rester là. Le chemin ne fait donc que commencer…