J’ai découvert la retraite spirituelle

À Yaoundé Arlette habite très proche de Sorawell, cette proximité a été l’occasion de faire une découverte inattendue

J’ai connu le Centre SORAWELL par le biais de ma fille Océanne. De retour de la Messe un dimanche, ma fille m’a demandé si elle pouvait aller à Sorawell pour participer à une activité qui consistait à apprendre à faire la cuisine. J’ai hésité car je ne connaissais pas ce centre. Océanne a insisté et j’ai cédé, mais à condition qu’une personne l’accompagne. 

À son retour, elle m’a dit que ce jour là elle avait plutôt dansé. Elle a continué à fréquenter le centre car ce qu’elle y faisait lui plaisait, c’est ainsi que j’ai eu l’envie d’aller découvrir Sorawell.

La première fois que je suis arrivée à Sorawell, j’ai été émerveillée par l’accueil chaleureux. La personne qui m’a reçue m’a fait visiter l’oratoire, les salles de cours, etc. J’ai vu des livres intéressants et j’ai eu la possibilité de les acheter ce même jour, il s’agit de Chemin de Saint Josémaria et La Messe avant, pendant et après, de Manglano José. La numéraire qui m’a accueillie m’a aussi demandé si je connaissais l’Opus Dei. Je lui ai répondu que je n’en savais pas grand-chose car j’en avais entendu parler de façon très vague.

Je me souviens que ce jour-là, à Sorawell, on m’a aussi parlé de la retraite spirituelle qui devait avoir lieu quelques jours plus tard. Cette proposition m’a beaucoup plu et je me suis inscrite pour y participer. J’avais fait mes études secondaires dans un collège privé catholique à Bertoua où la catéchèse, les cours de chant, la morale, la prière, la Messe, l’évangélisation, la récollection faisaient partie du programme. À l’université j’ai continué à aller à la Messe en semaine, mais je n’ai plus assisté à des récollections. Quand j’ai commencé à travailler, j’ai été confrontée à une série de décès qui m’ont affaiblie sur tous les plans. Ma vie chrétienne en a pris un coup. Je me suis laissée envahir par l’angoisse, le stress, je me posais des questions auxquelles je n’arrivais pas à trouver des réponses.

J’ai donc assisté à la retraite qui commençait un jeudi soir et qui se terminait dimanche dans l’après-midi. J’ai pu me confesser, discuter avec le prêtre, lui poser diverses questions. La retraite m’a fait beaucoup de bien, cela a renoué ma relation intime avec Dieu. Pendant une causerie, j’ai appris qu’avec Dieu tout est possible, cela m’a beaucoup aidée

Et à mon retour, j’ai continué à assister à la recollection chaque deuxième jeudi à Sorawell.