Les 50 ans de la Résidence Universitaire Latino-Américaine

Plus d’une centaines d’anciennes élèves de la Résidence Universitaire Latino-Américaine (RUL) originaires de différents endroits du Mexique, se sont données rendez-vous les 13 et 14 octobre, pour célébrer le cinquantième anniversaire de la Résidence. 30/11/2000

On ne fête pas 50 ans tous les jours. Et si la personne fêtée est une résidence universitaire, c’est une bonne raison pour organiser une grande réunion avec celles qui ont passé quelques années de leurs vies sous un même toît, en partageant des idéaux, des peines et des joies et tant de bonnes choses.

Plus d’une centaines d’anciennes élèves de la Résidence Universitaire Latino-Américaine (RUL) originaires de différents endroits du Mexique, se sont données rendez-vous les 13 et 14 octobre, pour célébrer le cinquantième anniversaire de la Résidence. La fête a commencé par la sainte Messe. Elle a continué avec la conférence de Maria Llano de Orozco, intitulée « les tendances de la culture actuelle pour la femme. Analyse, succès et risques pour la femme ». Il y eu ensuite des chansons interprétées par les résidentes actuelles, ainsi que la représentation d’une pièce de théâtre. Et, bien sûr, on a parlé, on s’est rappelé le bon vieux temps, on a échangé des adresses et on a fait des plans pour les prochaines réunions.

Quelques jours après, l’archevêque de Mexico, le Cardinal Norberto Rivera, s’est rendu à la Résidence dans le cadre des célébrations du cinquantenaire. Il a présidé la concélébration eucharistique solennelle et il a participé à une réunion très animée avec les résidentes et d’autres jeunes filles qui fréquentent le centre universitaire.

Poussée par le bienheureux Josémaria, la RUL a commencé ses activités à Mexico au milieu de l’année 1950, dans une petite maison située rue de Copenhague, qui pouvait accueillir une dizaine d’étudiantes. Elles étaient originaires de villes de l’intérieur du pays, et venaient à Mexico pour réaliser leurs études supérieures. Elles trouvaient là non seulement un endroit pour se loger, mais également une ambiance accueillante comme celle qu’elles venaient de quitter dans leur villes d’origines, celle que l’on peut respirer dans une famille chrétienne.

Lorsque le bâtiment de la rue de Copenhague est devenu insuffisant, la Résidence s’est déplacée rue d’Orizaba, rue dont elle a également adopté le nom. Elle reçu l’appellation actuelle lorsqu’elle a déménagé en 1969 vers son siège définitif, dans des installations neuves, conçues pour recevoir 110 étudiantes. Depuis plusieurs années, il est fréquent que la résidence reçoive des étudiantes d’autres pays. La finalité est restée la même : compléter la formation humaine, culturelle et chrétienne des jeunes étudiantes.

Le fondateur de l’Opus Dei a visité la résidence en mai 1970, et il y a eu plusieurs réunions avec différents groupes de femmes de tous âges et conditions, parmi lesquelles celles qui étaient résidentes à cette époque. Il a écouté leurs questions avec attention, et il leur a répondu avec ce style vif, optimiste et plein de sens surnaturel qui lui était propre. Celles qui ont participé à la fête à l’occasion du cinquantième anniversaire de la résidence ont évoqué des souvenirs de cette réunion avec le bienheureux Josémaria. Le Docteur Rebeca Reynaud, qui était présente à cette occasion, a commenté que cette rencontre avait laissé dans sa vie une trace indélébile : l’inquiétude de chercher Dieu à travers les choses ordinaires de la vie.